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Agent Orange - Verdict : Le tribunal international d’opinion juge le gouvernement des Etats-Unis responsable... (photos et video bellaciao)

Publie le lundi 18 mai 2009 par Open-Publishing
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Communiqué de presse – Paris - 18/05/2009

Agent Orange - Verdict : Le Tribunal International d’Opinion juge le gouvernement et les industriels des États-Unis responsables et leur demande de mener une commission d’enquête sur cet écocide et ce drame humanitaire.

De 1961 à 1971, le gouvernement états-unien a déversé plus de 72 millions de litres d’herbicide contenant de la dioxine sur 10% du territoire Vietnamien. En plus de l’écocide, on estime à plus de 3 millions le nombre de personnes souffrant de maladies, et de malformations. Des dommages n’ont jamais été versés par le gouvernement ni par les industriels américains. Les victimes ont sollicité un tribunal international d’opinion pour faire entendre la justice.

Le Tribunal a étudié les preuves et écouté les témoignages de 27 personnes, victimes et spécialistes de la dioxine

Le tribunal formé par l’AIJD (Association Internationale des Juristes Démocrates), composé de 7 juges internationaux (Inde, Etats-Unis, Roumanie, Algérie, Japon, Chili, France), a auditionné pendant 2 jours, le 15 et le 16 mai 2009, des victimes, des veuves de victimes, des témoins et des experts de VAVA (Association Vietnamienne des Victimes de l’Agent Orange) venus spécialement du Vietnam et des Etats-Unis.

Après examen, le Tribunal a fait constater que le gouvernement états-unien et les fabricants étaient conscients de l’aspect dangereux de la DIOXINE contenu dans l’Agent Orange et avaient dissimulé une étude faite en 1965.

Après délibération, le Tribunal a reconnu que :

1. l’usage de la DIOXINE était un crime de guerre, non conforme à la loi internationale d’usage et à la Convention de Hague de 1907. (Hague Convention 23a). Ces violations des usages et lois sont considérées comme crimes de guerre par les Principes VI-b de Nuremberg.

2. l’usage de DIOXINE était un crime contre l’humanité comme défini par les Principes VI-c de Nuremberg, car il a constitué un acte inhumain fait contre une population civile.

3. l’usage des armes illégales dans une guerre illégale a causé la dévastation susmentionnée. Ces crimes ont produit beaucoup de douleur, de souffrance et angoisse à au moins 3 à 4 millions du gens et leur famille. Les effets de ces crimes se ressentiront sur des générations à venir ;

4. le temps est venu pour fournir un remède adéquat aux victimes vietnamiens d’Agent Orange ainsi qu’à leurs familles et à réparer autant que possible l’environnement vietnamien.

Le Tribunal a émis les conclusions suivantes :

I. le gouvernement des Etats-Unis est coupable des offenses susmentionnées et détermine que le dommage fait à l’environnement du Vietnam peut être défini comme "écocide" ;

II. les fabricants d’Agent Orange cités à comparaître sont reconnus coupables de complicité avec les offenses susmentionnées ;

III. le gouvernement des Etats-Unis et les fabricants doivent dédommager pleinement les victimes d’Agent Orange et leurs familles, réparer les dégâts causés à l’environnement, et notamment procéder à la décontamination des zones, appelées "hot spots", près des anciennes bases militaires.

Pour remplir ces tâches de compensation et de réparation, le Tribunal recommande l’établissement d’une Commission Agent Orange (The Agent Orange Commission) afin d’évaluer le montant de compensation.

La Commission Agent Orange déterminera aussi le montant nécessaire pour fournir les aides médicales spécialisées, la réhabilitation et les autres services thérapeutiques aux victimes et leurs familles.

La Commission Agent Orange évaluera aussi l es dépenses des études nécessaires des zones contaminées et les dépenses pour la réparation future de l’environnement.

La Commission Agent Orange déterminera aussi le montant à payer à l’État du Vietnam afin de lui dédommager de ses dépenses personnelle s pour l’aide des victimes et la réparation de l’environnement.

Le Tribunal prie le gouvernement de la République Socialiste du Vietnam de constituer une Commission similaire sur l’Agent Orange avec des personnes reconnues dans les champs de la médecine, la science, la technique de l’ingénierie, le droit, l’épidémiologie, l’agriculture, la toxicologie, l’écologie, l’administration publique et de représentants de la société civile. La Commission Agent Orange fera ses recommandations dans un délai d’un an après sa constitution.

Une fois que la commission Agent Orange aurait établi les montants requis, ceux-ci seront payés par le gouvernement des Etats-Unis et les fabricants à un fonds en « fidéicommis » créé notamment pour les victimes actuelles et futures et leurs familles, et réparation de l’environnement. Le montant de $1.52 billions (1,13 milliards d’euros) payés par année par le gouvernement des Etats-Unis aux vétérans états-uniens de la guerre du Vietnam, victimes de l’Agent Orange, peut être utilisé comme un guide pour le calcul des dédommagements par la Commission Agent Orange.

Le rapport complet du Tribunal avec le sommaire exécutif sera déposé auprès du gouvernement vietnamien dans un délai de 4 semaines et sera publié dans son intégralité et diffusé dans la communauté internationale.

Contact presse : media@vietnam-dioxine.org / Kim VO DINH – 06 84 01 83 05

Hong Anh Khoa NGUYEN – 06 88 25 40 95

Site web : http://www.vietnam-dioxine.org

Des photos et vidéos du procès sont disponibles. Il est possible d’avoir des interviews complémentaires de William Bourdon, des juges et de l’association des victimes.

Composition du tribunal :

Le tribunal a été formé par l’AIJD (Association Internationale des Juristes Démocrates) dans le but de soutenir les victimes de l’agent orange et de déterminer objectivement les réparations auxquelles elles ont droit de la part du gouvernement états-unien. Ce tribunal était présidé par le Président de l’AIJD, Jitendra Sharma, avocat à la Cour Suprême de l’Inde, il a réuni six autres juges venus du monde entier pour l’occasion : Mmes Marjorie Cohn, professeur de Droit International (Etats-Unis), Claudia Morcom, magistrat honoraire (Etats-Unis), Adda Bekkouche, ancien magistrat, docteur et enseignant de droit international (Algérie), Gavril Iosif Chiuzbaian, Président de l’Union des Juristes de Roumanie, ancien Ministre de la Justice (Roumanie), Shoji Umeida (Japon), Juan Guzman, magistrat (Chili), auxquels s’ajoutent les avocats des plaignants : Jeanne Mirer (Etats-Unis) et Roland Weyl (France). Des témoin-experts de renommée dont William Bourdon, se sont exprimé.

L’agent orange : un drame oublié

Pendant dix ans, de 1961 à 1971, pour empêcher que la forêt et le maquis dissimulent les caches et les déplacements de l’adversaire, détruire les récoltes et inciter les paysans à fuir les campagnes, l’aviation américaine a déversé 72 millions de litres d’herbicides sur une superficie totale de, près de 2 millions d’hectares de forêts et de rizières.

Ces herbicides comportaient 41.635.000 litres d’ « agent orange », contenant de la dioxine, un poison un million de fois plus toxique que le plus puissant poison naturel connu à l’époque ; et dont la nocivité est telle que, durant la seconde guerre mondiale, Roosevelt avait interdit à l’armée américaine de s’en servir, et que, en août 1970, le sénateur Nelson déclarait au Congrès : « Il n’est pas impossible que notre pays ait déclenché une bombe à retardement qui retentira sur les populations avec des incidences qui ne pourront être évaluées que dans un futur lointain. »

Très stable, la dioxine tend à rester dans l’environnement. Les concentrations sont extrêmement importantes dans les sols, les sédiments ainsi que dans les graisses animales, contaminant ainsi la chaîne alimentaire. Dix-sept ans après l’arrêt des largages de défoliants, elles se retrouvent toujours dans les fruits et les légumes cultivés dans les sols contaminés durant le conflit.

Le « Rapport Stellman » estime à 4 800 000 le nombre de victimes potentielles ou silencieuses, sans compter les victimes empoisonnées ultérieurement par la chaîne alimentaire. Les victimes passées, présentes et à venir se comptent donc par millions. Il est indéniable que les familles de victimes de l’agent orange présentent un nombre anormal de naissances d’enfants morts-nés, atteints de malformations et de difformités monstrueuses, et que les 2è et 3è générations ne sont pas épargnées. Même des gens apparemment indemnes souffrent de dermatoses, de troubles hépatiques, d’atteintes de l’appareil urogénital, de troubles neurologiques et de troubles psychiatriques.

Enfin, l’agent orange c’est un terrible bilan écologique : empoisonnement de 43% des régions cultivées, destruction de 60 % des plantations d’hévéas et de 36% des forêts de palétuviers qu’il faudra plus de cent ans pour reconstituer, pollution massive des eaux et empoisonnement de l’ensemble de la chaîne alimentaire pour de nombreuses décennies. Enfin, 6.250 km² du Sud du Vietnam restent toujours impropres à la culture.


Les plus grandes entreprises chimiques américaines cités à comparaitre par le Tribunal

Monsato, Dow Chemical, Pharmacia Corp, Hercules Inc, Occidental Chemical Corp, Ultramar Diamond Shamrock Corp, Maxus Energy, Thomas Hayward Chemical Company, Harcros Chemical Inc, Uniroyal Chemical Inc, sont citées à comparaitre pour avoir fabriqué l’Agent Orange dont elles savaient pertinemment qu’il contenait de la dioxine en grandes proportions ce qui aurait des conséquences sur la santé du peuple Vietnamien, ainsi que sur la nature et l’écologie du Vietnam pour des décennies. De plus, ces compagnies ont continué à éluder leur responsabilité dans la fourniture de ces produits chimiques au gouvernement américain et ont refusé de reconnaître leur participation importante aux faits et d’intervenir en remédiant aux conséquences de leurs actions.


Les associations du Collectif Vietnam Dioxine qui soutiennent ce procès  : Ad@ly, Association Républicaine des Anciens Combattants, Comité pour le village de l’amitié Vân Canh, Droit et Solidarité (Membre de l’Association Internationale des Juristes Démocrates), Enfants du Monde - Droits de l’ Homme, Mouvement National de Lutte pour l’ Environnement, Mouvement de la Paix , Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Vietnam, les Enfants de la Dioxine , D.E.F.I. Viêt Nam, Union Générale des Vietnamiens de France, Union des Jeunes Vietnamiens de France, Union des Etudiants Vietnamiens de France, Americans Against the War, Aide au Vietnam, LE MI-DIT, Santé Sans Frontière, Collectif Santé Sans Frontière Martigues.

Communique de presse

Messages

  • Les victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine ne sont pas isolées

    Près de 200 personnes étaient présentes au Tribunal international d’opinion pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange/ dioxine, qui s’est déroulé les 15 et 16 mai à Paris

    Il s’agit d’une occasion pour que les victimes, témoins et experts présentent leur opinion devant le public sur l’agent orange/dioxine et ses séquelles qui sévissent encore, 36 ans après son premier épandage au Vietnam.

    Organisé à l’initiative de l’Association internationale des juristes démocrates (AIJD), ce Tribunal international est soutenu par de nombreuses organisations humanitaires et internationales telles que Droit Solidarité, l’Association d’amitié franco-vietnamienne, l’Association internationale de droit humanitaire, l’Association républicaine des anciens combattants, le Collectif Vietnam Dioxine, le Comité du village de l’amitié de Van Canh, le Mouvement de la paix. La manifestation a attiré environ 200 Vietnamiens, amis français et internationaux. L’ancienne vice-présidente vietnamienne Nguyên Thi Binh, présidente du Fonds pour la paix et le développement du Vietnam, y était présente.

    Ce Tribunal, placé sous la présidence de Jitendra Sharma, avocat à la Cour suprême de l’Inde, réunit des juristes éminents venus d’Algérie, du Chili, d’Inde, du Japon, des États-Unis et de Roumanie. Les témoins sont des victimes et des experts en environnement, médecine et chimie venant du Vietnam, d’Allemagne, des États-Unis, du Japon, de la Corée du Sud... Malgré l’absence des compagnies chimiques américaines incriminées, le procès s’est déroulé conformément aux procédures juridiques.

    Lors du procès, les témoignages de Pham Ngoc Chu et Mai Giang Vu, 2 vétérans autrefois ennemis, ont touché l’audience. Ces 2 hommes ont en effet perdu des enfants ou doivent s’occuper à vie de leurs enfants handicapés. Par ailleurs, ils souffrent également de maladies liées à la dioxine. Quant à lui, le jeune Pham Thê Minh a convaincu le juge et l’audience par ses pieds paralysés, preuves des séquelles de l’agent orange qu’il a hérité de ses parents, anciens combattants vietnamiens. Non seulement eux, mais d’autres témoins venus d’Allemagne, des États-Unis, du Japon..., avec leur triste histoire, ont contribué à entasser les crimes provoqués par l’agent orange/dioxine. Ils sont des anciens vétérans américains et sud-coréens qui ont participé à la guerre au Vietnam et subi aussi la contamination par ce produit chimique, des femmes de vétérans américains, morts à la suite des maladies causées par ce produit, qui doivent maintenant s’occuper des enfants ou petits enfants malformés.

    Des spécialistes en épidémiologie, en environnement, en sociologie et en pathologie, venus de France, de Russie, de Grande-Bretagne, des États-Unis et du Vietnam, ont présenté les résultats de leurs recherches scientifiques sur les conséquences de l’agent orange. Ils ont fourni au jury des chiffres implacables, sur le nombre des victimes, sur la haute toxicité des produits chimiques utilisés, ainsi que sur la durabilité des séquelles causées par ces derniers. Une vague d’indignation a déferlé parmi l’audience à leur écoute.

    Les observations émises par les avocats des plaignants ont également attiré une grande attention du public. L’avocate américaine J. Mirer a exposé les actes juridiques pour accuser les firmes chimiques américaines dans cette affaire. En particulier, l’intervention de l’avocat français R. Weyl, par son expérience professionnelle et ses arguments serrés et convaincants, a agréablement impressionné les juges et l’audience. Son discours s’est terminé sous les applaudissements interminables du public.

    D’après lui, les témoins et experts ont montré des preuves vivantes et convaincantes sur les séquelles de l’agent orange/dioxine. Ceux qui ont provoqué ces crimes doivent payer. Les victimes doivent être dédommagées. La guerre est terminée depuis 36 ans, mais tard vaux mieux que jamais, c’est le moment de rendre la justice à 3 millions de victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine, et les compagnies chimiques américaines doivent faire face à leur responsabilité dans cette affaire. Si les vétérans américains sont indemnisés, les victimes vietnamiennes ont le droit d’être davantage dédommagées, parce qu’elles sont non seulement les victimes des produits chimiques toxiques mais aussi d’une guerre illégale. Parallèlement aux indemnités pour les victimes et le peuple vietnamien, les firmes américaines ont le devoir de fournir des moyens et équipements pour désintoxiquer la terre, les ressources naturelles et l’environnement du Vietnam, notamment au Centre et dans les hauts plateaux.

    Selon le programme prévu, le verdict du Tribunal sera prononcé le 18 mai et suivi d’une conférence de presse pour faire connaître à l’opinion mondiale les résultats.

    Une tribune des opinions publiques

    Deux jours de travail qui ont vu bien des histoires et des larmes sur un produit accusé de "génocide écologique et humanitaire", selon les scientifiques. Les preuves ont laissé de fortes impressions auprès de l’audience.

    En tant que membre du jury, l’avocat Adda Bekhouche est convaincu que le refus des firmes chimiques américaines d’accepter leur responsabilité vis-à-vis des victimes et de l’environnement vietnamiens est l’"injustice la plus grande de l’histoire". C’est "inacceptable" que les victimes ne reçoivent aucune indemnité, même une petite partie. D’après lui, il ne s’agit que d’un tribunal d’opinion, mais une fois que toute la communauté internationale aura élevé la voix pour soutenir les victimes, les accusés devront affronter leurs crimes et dédommager partiellement les victimes.

    D’après Mme. Nicole Feldman, venant de l’Association "Orange : Fleurs de l’espoir", à part la lutte juridique, la communauté internationale doit mobiliser les aides tant spirituelles que matérielles pour soutenir les familles et le peuple vietnamiens dans les soins des victimes, contribuant à adoucir leurs malheurs et leurs douleurs.

    Quant à lui, le docteur Pierre Legendarme pense qu’il faudrait une aide, y compris sur le plan financier, pour obtenir des études totales et profondes sur les séquelles de l’agent orange/dioxine et chercher ensuite des solutions afin de minimiser ses impacts négatifs envers l’homme et l’environnement vietnamiens. Il faut aussi prendre en compte les impacts psychologiques sur les victimes pour limiter au maximum les malheurs et les drames.

    En suivant toutes les séances du Tribunal, l’ancienne vice-présidente de la République Nguyên Thi Binh a hautement apprécié l’initiative d’organiser ce procès qui, d’après elle, aidera le public international à mieux connaître le Vietnam qui, 36 ans après la guerre, subit toujours les douleurs de la guerre et l’agent orange. Elle a aussi apprécié la présence des témoins étrangers qui, d’une part ont présenté leur témoignage contre les faits de l’armée et des firmes chimiques américaines et, d’autre part, ont témoigné de leur solidarité en faveur des victimes vietnamiennes dans leur lutte pour la justice.

    En tant que le président du Tribunal, l’avocat Jitendra Sharma est convaincu que la clôture du procès sera l’ouverture d’une nouvelle lutte auprès de l’opinion internationale au nom de la morale et de la conscience humaine. Dans cette lutte, les victimes vietnamiennes ne sont pas isolées parce qu’à leur côté, il y a aussi tous ceux qui aiment la justice et la paix dans le monde.

    * En marge du Tribunal, 4 journalistes photographes étrangers présentent, au siège de l’Association des Vietnamiens de France, des photos sur les victimes vietnamiennes. Un documentaire de la réalisatrice japonaise Masako Sakata est également projeté au siège de l’Association des Vietnamiens de France. Ce film, qui a reçu en 2008 le Grand prix du Festival international du film sur l’environnement, parle de feu l’époux de Sakata, un vétéran américain, contaminé par l’agent orange/dioxine pendant la guerre du Vietnam.

    * Selon l’Association des victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine (VAVA), de 1961 à 1971, environ 80 millions de litres de produits chimiques toxiques ont été déversés par l’armée américaine dans le Centre et le Sud du Vietnam, dont près de 400 kg de dioxine. Le pays compte actuellement environ 4,8 millions de personnes qui ont été exposées à la dioxine, dont 3 millions en sont victimes à des degrés divers.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article85999

  • je doit remarqué deux absents "remarquable" pour de raison de solidarité historique je comprend pas (ou je comprend trop bien) l’absence du PCF et pour de "raison écologique" le soit disant "Vert" et autre soit disant "militant écologique"...

    RF