Accueil > Airbus : Jean-Luc Moudenc (UMP) passe du centre névralgique à (…)

Airbus : Jean-Luc Moudenc (UMP) passe du centre névralgique à l’électroencéphalogramme plat

Publie le lundi 5 mars 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Réagissant aux suppressions d’emplois à Airbus, le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, « trouve particulièrement injuste que les salariés toulousains aient à subir les conséquences d’erreurs qu’ils n’ont pas commises ». Mais son indignation se limite à la seule expression de ce regret. Il lui reste d’ailleurs la possibilité d’exiger que les solutions alternatives portées par les salariés soit étudiées suite à un moratoire suspensif sur les suppressions d’emplois.

Airbus : Jean-Luc Moudenc (UMP) passe du centre névralgique à l’électroencéphalogramme plat

Pour le reste, il ne fait que « déplorer » une situation qui, selon lui, a cependant « le mérite de mettre un terme au climat d’incertitude qui n’a que trop duré ». Dans un tel contexte, marqué par une terrible hémorragie sur l’emploi industriel, comment l’élu UMP peut-il se saisir d’une actualité si sombre et si lourde de menaces pour des milliers de familles pour prendre les accents d’un patriotisme économique local des plus déplacé. En déclarant « Toulouse demeure le centre névralgique d’airbus et de l’industrie aéronautique européenne. C’est un gage capital pour l’avenir de notre ville et de sa région et pour son développement futur », Monsieur Moudenc signe une déclaration de capitulation face aux exigences des marchés financiers, il passe du centre névralgique à l’électroencéphalogramme plat, désespérement plat.

Olivier Dartigolles,

Porte-parole de Marie-George Buffet

Messages

  • Quelques remarques sur deux thèmes de la note : le libéralisme et le volontarisme.

    Sur le libéralisme. Le désastre EADS soulignerait l’échec du libéralisme et donc l’efficacité supérieure d’un modèle interventionniste. On aimerait le croire. Mais l’histoire récente de notre pays est aussi émaillée de désastres de "l’économie étatique". Deux exemples qui ont couté quelques milliards d’euros au contribuable français : Crédit Lyonnais,Crédit Foncier de France.

    Renvoyer dos à dos les deux modèles ? Difficile à dire. Seule leçon pour moi : une certaine méfiance face aux jugements définitifs et simplificateurs, les solutions miracles et les lendemains qui chantent.

    Sur le volontarisme, Me revient en mémoire trois grandes conquêtes de la gauche.

     la retraite à 60 ans. La gauche l’a fait et à peine en place la gauche (Rocard) a voulu la défaire..sans avoir le courage de le faire elle même. On aimerait savoir ce que Ségo compte faire avec ce problème non complètement résolu. Une conférence ? Une consultation ? un rapport sur le sujet ?

     les nationalisations (des banques notamment) : la gauche les a faites et la gauche, elle aussi, a contribué à les défaire.

     les 35 heures : la gauche l’a fait et Ségo nous a dit, il n’y a pas si longtemps, qu’il faudrait revoir la copie car c’est les bas revenus, les femmes, etc qui auraient été pénalisé.

    Qu’en conclure ?

    J’espère avoir ouvert un débat avant que nous ne soyons submergés par les révélations du Canard sur le patrimoine des Hollande.