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Antisocial

Publie le vendredi 1er décembre 2006 par Open-Publishing
14 commentaires

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux a la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.
 
Antisocial, tu perds ton sang froid.
Repense a toutes ces annees de service.
Antisocial, bientot les annees de sevices,
Enfin le temps perdu qu’on ne rattrape plus.
 
Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les eclaboussant, tu deviens genant.
Dans ton desespoir, il reste un peu d’espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins batards.
Mais cesse de faire le point, serre plutot les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Releve la gueule, je suis la, t’es pas seul
Ceux qui t’enviaient, aujourd’hui te jugeraient.
 
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux a la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.
Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial

Messages

  • C’EST SUPER...

    ... et çà n’a pas pris une ride (1975 je crois) !

    NOSE

    • Ah non camarade 1980

      Sur le même album pas une ride non plus pour fatalité :

      FATALITE

      Les gosses de ma zone sont un peu paumés
      Quand ils partent de chez eux pas tellement heureux,
      Reste le vol à la tire. Pas facile d’en sortir.
      Livrés à eux mêmes pendant que d’autres se plaignent
      Dans ce grand merdier tu as 10 ans on t’a jugé
      Il faut se débrouiller, les coups, ils faut les parer
      Vous pouvez baisser les yeux, regarder les cieux,
      Quand tu arrives à 15 piges, à tout le monde, tu en veux.

      A trente ans tu penses plus, ton cerveau est rongé.
      Il t’arrive de pleurer, et même de regretter.
      Quel effet ça doit faire, quand tu en parle à ta mère.
      T’as pas à les envier, ta seule issue c’est de les frapper.

      Sûr vous allez les plaindre, sûr, vous allez pleurer.
      Vous penserez "quel dommage d’en être là à leur âge"
      Ayez la politesse de les écouter, vous êtes assis au chaud devant la fatalité
      Y’a que dans les H.L.M. qu’ils ont toujours des problèmes.

      Jean-Michel (PCF)

    • T’AS RAISON JEAN-MIMI...

      ... et y a aussi "SARKOLAND (LA FRANCE ON L’AIME OU ON LA QUITTE ?)" et aussi "LA MORT RÔDE"...
      Dans ce morceau, il est dit "on s’enlaidit d’amertume
      de regrets qui nous consument...
      .../...
      nouveau prophète, nouveau messie
      la gueule du loup des indécis
      dresser pour tuer, jamais en reste
      prêt à tout pour te jeter
      dans la gueule céleste..."
      Bref, il faudrait tout citer !
      Et Bernie a une frite d’enfer !

      NOSE

    • Une partie du texte d’une chanson de Trust

      A l’époque les militants PCF et CGT n’avait pas apprécié. Classe ouvrière ta mémoire fou le camp....

      BOSSER 8 HEURES

      Ouvre grands tes yeux autour de toi

      Le syndicat se moque de toi

      Regarde Séguy rempli de vinasse

      Il ne t’arrive pas à la godasse

      Les autres eux ne sont pas sérieux

      C’est à celui qui baisera le mieux

      Le patronat je t’en parle même pas

      Il n’est bon que pour les coups bas

      Marco de gentilly

      http://laurentv.ifrance.com/trust.doc

    • 1980 ! Renaud était encore rebelle autant que Trust, il disait dans "ou est ce que j’ai mit mon flingue" "les marches militaires ça me déglingue et moi votre République j’la tringle" la même année Bernard Lavilliers disait dans une chanson "Quand l’état d’urgence me pousse de ma tannière ceux de la finance peuvent avoir quelques misères". Toute une époque maintenant ils sont vieux usés et fatigués tout simplement consensuel.

    • Trois autres chansons, de l’album "Marche ou crève" :

      Les brutes

      Au loin, je vois des drapeaux en pagaille
      Autour de moi les gosses tombent sous la mitraille
      Au loin, je vois des drapeaux qui vacillent
      J’aperçois les marteaux pas les faucilles

      Brutes assoiffées dessus me sont tombées
      Sur le revers de l’uniforme un signe difforme
      Vagues souvenirs de gens fiers, poings levés courant dans les rues
      Tchécoslovaques perdus
      Tournés vers l’Ouest rien de nouveau
      A la porte de chez toi réouvre le tombeau
      La vue de leurs chars te laissera hagard, hagard.

      Au loin, je vois des drapeaux qui flottent
      Le long des avenues, ces gens chaussés de bottes
      Au loin, je vois des drapeaux qui vacillent
      J’aperçois les marteaux pas les faucilles

      Brutes bien entraînées, propagande guérilla,
      Qui d’un seul geste, d’un seul te mettent au pas
      Idéologie construite sur vos cadavres
      Ecoutez-les chanter le fusil pointé
      Ecoutez-les vanter leur système politique
      Où tu marche dans le rang par la trique et les flics
      Devinez-les courtois si tu bouges je t’abats
      Devinez-les féroces quand au napalm ils brûlent vos gosses

      Au loin, je vois des drapeaux en pagaille
      Autour de moi les gosses et leurs entrailles

      Au loin, je vois des drapeaux qui s’enflamment
      En hurlant dans la ville courent vos femmes vos âmes

      Restez donc insouciants, restez donc perplexes,
      Invitez les à boire, à manger, à se distraire
      Assis à table ils parleront des cris qu’on fait taire
      Ils parlerons de la mort et de son pouvoir
      Ils viennent chez vous pour se satisfaire
      De vous voir à genoux de tendre la joue
      Crachez-leur au visage dans l’ultime dans le sauvage
      Prenez-les dans vos mires, visez la tête sans fléchir

      Au loin, faites que je ne voit jamais de drapeaux
      Que les gosses continuent à rire à être beaux
      Autour faites que s’épanouissent les familles
      Sans le poids d’un marteau ni l’ombre d’une faucille

      Contrebalancé par

      LA JUNTE

      Sous un soleil de plomb ils t’ont conduit au peloton
      Sans broncher sans crier sans jurer sans prier
      Le sabre s’est abaissé les bouchers ont tiré, tiré, tiré

      La junte au pouvoir a frappé froide et dure
      LA junte a épuré sans compter, sans hésiter
      Main droite levée, poigne de fer sur la pauvreté
      Sur le petit peuple et son enfer
      Elections truquées, paysans raquettés
      Opposants arrêtés, séquestrés, torturés dans les caves
      Entre les mains d’anciens et nouveaux SS exilés
      Nostalgie et futur entre quatre murs de sang
      Parlez mode de vie, parlez démocratie
      Face aux revendeurs d’armes étranger
      Qu’ils soient US, Suisses, Français ou Soviets
      Ils ne laisseront aux pauvres que les miettes

      Militaires tortionnaires gagnez dans les geôles de l’Etat
      La médaille manquante qui brillera à votre boutonnière
      Engraissez-vous sur leur pleurs et leurs consciences
      Que seuls les jours d’agonie et la mort donnera délivrance
      A vous de maintenir votre cadence
      Donnez-vous bonne conscience
      En étant reçu chez l’étranger
      Culture occidentale, autorité dictatoriale

      La junte bien alignée, bien costumée et de poudre fardée
      Le junte des dignitaires de haut rang qui semez vos idées dans le vent

      Les juntes d’Amérique du Sud où ton seul droit est de te taire
      Les juntes de Videla, Somoza, Pinochet, Stroessner
      Qui avez les dépouilles de vos peuples comme butin de guerre
      Enfin la junte qui propagande et nous prépare à l’alignement

      ********************
      Alors maintenant le slogan de TRUST, c’est "Soulagez-vous dans les urnes" 23 ans après une autre chanson disant exactement le contraire :

      LA GRANDE ILLUSION

      Toi qui parle de nouvelles libertés
      Fier de l’argent que ton père t’a laissé
      Tu cracheras ta haine sur nous pauvres manuels
      En répandant nos ghettos que tu nomme HLM
      Tu veux que je vote pour te rassurer
      Tu veux que je vote pour me sécuriser
      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Je ne suis qu’un bulletin
      Qu’on intoxique et qu’on glisse dans une urne

      Tu as pour toi les "fout la merde" les contents d’eux
      Tu as promis en un temps record de tous nous rendre heureux
      Passe voir les vieux plus assez jeunes pour décider
      Ils sont usés, fatigués d’être consultés, dirigés
      Tu veux que je vote pour mon équilibre
      Tu veux que je vote pour être libre
      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne

      Allez couchez
      Tu vas voter !
      Vote, vote, vote, vote,
      Vote, vote, vote, vote

      Mon bulldozer est le symbole d’une jeunesse
      Qui refuse toutes vos magouilles politiques
      Je veux parler de nous, victimes
      De nous vulgaires pions sur vos échiquiers
      Pour nous vous avez tant d’estime
      Demain pensez qu’on va voter
      Elire un fabuleux élixir
      Qui donnera travail, prospérité
      Alors vote, vote, vote, vote,
      Vote, vote, vote, vote

      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Vote, vote, vote, vote,
      Vote, vote, vote, vote

      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Vote, vote, vote, vote,
      Vote, vote, vote, vote

      Pour nous vous avez tant d’estime
      Demain pensez qu’on va voter
      Elire un fabuleux élixir
      Qui contrôlera ma façon de penser
      Alors vote, vote, vote, vote,
      Vote, vote, vote, vote

      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
      Et qu’on glisse dans une urne
      Vote !

      ***********
      Tout ça pour dire que les chansons, c’est bien beau et qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
      Ca vaut pour tout le monde.

      Jean-Michel (PCF)

    • Ah Renaud, aussi un mec que j’aimais bien.
      Mais c’était avant que je lise le manifeste du parti communiste de Marx et Engels.
      Du coup, même à 17 ans, "Société tu m’auras pas" ça m’a paru grotesque.

      Jean-Michel (PCF)

    • Je n’ai pas le temps de tout lire mais Trust mène l’action de manière hégémonique dans vos échanges.
      Qui veut bien défendre les droits de l’actionnaire minoritaire François Béranger ?

      Jean François, militant LCR et donc petit porteur d’espoir

    • Je n’ai pas le temps de tout lire mais Trust mène l’action de manière hégémonique dans vos échanges.
      Qui veut bien défendre les droits de l’actionnaire minoritaire François Béranger ?

      Jean François, militant LCR et donc petit porteur d’espoir

    • SON PROBLEME À FRANCOIS,

      ...C’est qu’il a fait de nous des orphelins !
      Et pourtant, c’est bien vrai qu’il avait une pêche d’enfer aussi !

      NOSE

  • Je vais sûrement jouer les rabajoies, mais... Bonvoisin, il est quand même vachement meilleur au cinéma ! Est-ce normal qu’ils ne chantent pas en même temps que leurs lèvres bougent ?! :)

    Enfin, voici une chanson qui a quand même bercé une génération (dont la plupart a oublié ce qu’elle a été et est devenue une marcheuse en ligne, mais bon...)... Et je préfèrerais quand même plus le bon vieux Berrurier Noir, un peu plus jeune, mais avec un peu plus de punch.

    Cédric

    • C’est clair qu’il est bien meilleur au cinéma et pour toutes les autres choses d’ailleurs... du
      moment que c’est pas de la chanson..

      Mais bon, cette chanson est encore d’actualité... La preuve par sa récupération (mdr...)

      Viva Hugo !!

      Dam (AR)

    • Je sui l’inverse de vous, TRUST jtrouve leur musique vraiment géniale, le seul problem c’est qu’ ils font trop de politiques.
      Vous qui êtes communistes vous trouvez ça normale qu’ un groupe de music ou qu’ un acteur ai le doit de faire de la politique avec l’influence qu’ ils ont et que des simples ouvriers comme moi et d’autres qui vivent plus dans la misére que ces vendeurs de plastiques n’ai aucun moyen de se manifester ?!!!?
      (Les communistes sont commes les nazis, staline=hitler=camp d’extermination=Goulag=Horreur...)
      Edirios