Accueil > Antisocial
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,Tu masques ton visage en lisant ton journal,Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle.Tu voudrais donner des yeux a la justiceImpossible de violer cette femme pleine de vices.Antisocial, tu perds ton sang froid.Repense a toutes ces annees de service.Antisocial, bientot les annees de sevices,Enfin le temps perdu qu’on ne rattrape plus.Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.En les eclaboussant, tu deviens genant.Dans ton desespoir, il reste un peu d’espoirCelui de voir les gens sans fard et moins batards.Mais cesse de faire le point, serre plutot les poings,Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaiteReleve la gueule, je suis la, t’es pas seulCeux qui t’enviaient, aujourd’hui te jugeraient.Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,Tu masques ton visage en lisant ton journal,Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle.Tu voudrais donner des yeux a la justiceImpossible de violer cette femme pleine de vices.Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial

Messages
1. > Antisocial, 1er décembre 2006, 22:33
C’EST SUPER...
... et çà n’a pas pris une ride (1975 je crois) !
NOSE
1. > Antisocial, 1er décembre 2006, 22:44
Ah non camarade 1980
Sur le même album pas une ride non plus pour fatalité :
FATALITE
Les gosses de ma zone sont un peu paumés
Quand ils partent de chez eux pas tellement heureux,
Reste le vol à la tire. Pas facile d’en sortir.
Livrés à eux mêmes pendant que d’autres se plaignent
Dans ce grand merdier tu as 10 ans on t’a jugé
Il faut se débrouiller, les coups, ils faut les parer
Vous pouvez baisser les yeux, regarder les cieux,
Quand tu arrives à 15 piges, à tout le monde, tu en veux.
A trente ans tu penses plus, ton cerveau est rongé.
Il t’arrive de pleurer, et même de regretter.
Quel effet ça doit faire, quand tu en parle à ta mère.
T’as pas à les envier, ta seule issue c’est de les frapper.
Sûr vous allez les plaindre, sûr, vous allez pleurer.
Vous penserez "quel dommage d’en être là à leur âge"
Ayez la politesse de les écouter, vous êtes assis au chaud devant la fatalité
Y’a que dans les H.L.M. qu’ils ont toujours des problèmes.
Jean-Michel (PCF)
2. > Antisocial, 1er décembre 2006, 23:08
T’AS RAISON JEAN-MIMI...
... et y a aussi "SARKOLAND (LA FRANCE ON L’AIME OU ON LA QUITTE ?)" et aussi "LA MORT RÔDE"...
Dans ce morceau, il est dit "on s’enlaidit d’amertume
de regrets qui nous consument...
.../...
nouveau prophète, nouveau messie
la gueule du loup des indécis
dresser pour tuer, jamais en reste
prêt à tout pour te jeter
dans la gueule céleste..."
Bref, il faudrait tout citer !
Et Bernie a une frite d’enfer !
NOSE
3. > Antisocial, 1er décembre 2006, 23:24
Une partie du texte d’une chanson de Trust
A l’époque les militants PCF et CGT n’avait pas apprécié. Classe ouvrière ta mémoire fou le camp....
BOSSER 8 HEURES
Ouvre grands tes yeux autour de toi
Le syndicat se moque de toi
Regarde Séguy rempli de vinasse
Il ne t’arrive pas à la godasse
Les autres eux ne sont pas sérieux
C’est à celui qui baisera le mieux
Le patronat je t’en parle même pas
Il n’est bon que pour les coups bas
Marco de gentilly
http://laurentv.ifrance.com/trust.doc
4. > Antisocial, 1er décembre 2006, 23:38
1980 ! Renaud était encore rebelle autant que Trust, il disait dans "ou est ce que j’ai mit mon flingue" "les marches militaires ça me déglingue et moi votre République j’la tringle" la même année Bernard Lavilliers disait dans une chanson "Quand l’état d’urgence me pousse de ma tannière ceux de la finance peuvent avoir quelques misères". Toute une époque maintenant ils sont vieux usés et fatigués tout simplement consensuel.
5. > Antisocial, 2 décembre 2006, 08:58
Trois autres chansons, de l’album "Marche ou crève" :
Les brutes
Au loin, je vois des drapeaux en pagaille
Autour de moi les gosses tombent sous la mitraille
Au loin, je vois des drapeaux qui vacillent
J’aperçois les marteaux pas les faucilles
Brutes assoiffées dessus me sont tombées
Sur le revers de l’uniforme un signe difforme
Vagues souvenirs de gens fiers, poings levés courant dans les rues
Tchécoslovaques perdus
Tournés vers l’Ouest rien de nouveau
A la porte de chez toi réouvre le tombeau
La vue de leurs chars te laissera hagard, hagard.
Au loin, je vois des drapeaux qui flottent
Le long des avenues, ces gens chaussés de bottes
Au loin, je vois des drapeaux qui vacillent
J’aperçois les marteaux pas les faucilles
Brutes bien entraînées, propagande guérilla,
Qui d’un seul geste, d’un seul te mettent au pas
Idéologie construite sur vos cadavres
Ecoutez-les chanter le fusil pointé
Ecoutez-les vanter leur système politique
Où tu marche dans le rang par la trique et les flics
Devinez-les courtois si tu bouges je t’abats
Devinez-les féroces quand au napalm ils brûlent vos gosses
Au loin, je vois des drapeaux en pagaille
Autour de moi les gosses et leurs entrailles
Au loin, je vois des drapeaux qui s’enflamment
En hurlant dans la ville courent vos femmes vos âmes
Restez donc insouciants, restez donc perplexes,
Invitez les à boire, à manger, à se distraire
Assis à table ils parleront des cris qu’on fait taire
Ils parlerons de la mort et de son pouvoir
Ils viennent chez vous pour se satisfaire
De vous voir à genoux de tendre la joue
Crachez-leur au visage dans l’ultime dans le sauvage
Prenez-les dans vos mires, visez la tête sans fléchir
Au loin, faites que je ne voit jamais de drapeaux
Que les gosses continuent à rire à être beaux
Autour faites que s’épanouissent les familles
Sans le poids d’un marteau ni l’ombre d’une faucille
Contrebalancé par
LA JUNTE
Sous un soleil de plomb ils t’ont conduit au peloton
Sans broncher sans crier sans jurer sans prier
Le sabre s’est abaissé les bouchers ont tiré, tiré, tiré
La junte au pouvoir a frappé froide et dure
LA junte a épuré sans compter, sans hésiter
Main droite levée, poigne de fer sur la pauvreté
Sur le petit peuple et son enfer
Elections truquées, paysans raquettés
Opposants arrêtés, séquestrés, torturés dans les caves
Entre les mains d’anciens et nouveaux SS exilés
Nostalgie et futur entre quatre murs de sang
Parlez mode de vie, parlez démocratie
Face aux revendeurs d’armes étranger
Qu’ils soient US, Suisses, Français ou Soviets
Ils ne laisseront aux pauvres que les miettes
Militaires tortionnaires gagnez dans les geôles de l’Etat
La médaille manquante qui brillera à votre boutonnière
Engraissez-vous sur leur pleurs et leurs consciences
Que seuls les jours d’agonie et la mort donnera délivrance
A vous de maintenir votre cadence
Donnez-vous bonne conscience
En étant reçu chez l’étranger
Culture occidentale, autorité dictatoriale
La junte bien alignée, bien costumée et de poudre fardée
Le junte des dignitaires de haut rang qui semez vos idées dans le vent
Les juntes d’Amérique du Sud où ton seul droit est de te taire
Les juntes de Videla, Somoza, Pinochet, Stroessner
Qui avez les dépouilles de vos peuples comme butin de guerre
Enfin la junte qui propagande et nous prépare à l’alignement
********************
Alors maintenant le slogan de TRUST, c’est "Soulagez-vous dans les urnes" 23 ans après une autre chanson disant exactement le contraire :
LA GRANDE ILLUSION
Toi qui parle de nouvelles libertés
Fier de l’argent que ton père t’a laissé
Tu cracheras ta haine sur nous pauvres manuels
En répandant nos ghettos que tu nomme HLM
Tu veux que je vote pour te rassurer
Tu veux que je vote pour me sécuriser
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Je ne suis qu’un bulletin
Qu’on intoxique et qu’on glisse dans une urne
Tu as pour toi les "fout la merde" les contents d’eux
Tu as promis en un temps record de tous nous rendre heureux
Passe voir les vieux plus assez jeunes pour décider
Ils sont usés, fatigués d’être consultés, dirigés
Tu veux que je vote pour mon équilibre
Tu veux que je vote pour être libre
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Allez couchez
Tu vas voter !
Vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote
Mon bulldozer est le symbole d’une jeunesse
Qui refuse toutes vos magouilles politiques
Je veux parler de nous, victimes
De nous vulgaires pions sur vos échiquiers
Pour nous vous avez tant d’estime
Demain pensez qu’on va voter
Elire un fabuleux élixir
Qui donnera travail, prospérité
Alors vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote
Pour nous vous avez tant d’estime
Demain pensez qu’on va voter
Elire un fabuleux élixir
Qui contrôlera ma façon de penser
Alors vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Je ne suis qu’un bulletin qu’on intoxique
Et qu’on glisse dans une urne
Vote !
***********
Tout ça pour dire que les chansons, c’est bien beau et qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Ca vaut pour tout le monde.
Jean-Michel (PCF)
6. > Antisocial, 2 décembre 2006, 09:04
Ah Renaud, aussi un mec que j’aimais bien.
Mais c’était avant que je lise le manifeste du parti communiste de Marx et Engels.
Du coup, même à 17 ans, "Société tu m’auras pas" ça m’a paru grotesque.
Jean-Michel (PCF)
7. > Antisocial, 2 décembre 2006, 16:34
fuck la société
8. > Antisocial, 3 décembre 2006, 10:42
Je n’ai pas le temps de tout lire mais Trust mène l’action de manière hégémonique dans vos échanges.
Qui veut bien défendre les droits de l’actionnaire minoritaire François Béranger ?
Jean François, militant LCR et donc petit porteur d’espoir
9. > Antisocial, 3 décembre 2006, 10:45
Je n’ai pas le temps de tout lire mais Trust mène l’action de manière hégémonique dans vos échanges.
Qui veut bien défendre les droits de l’actionnaire minoritaire François Béranger ?
Jean François, militant LCR et donc petit porteur d’espoir
10. > Antisocial, 3 décembre 2006, 17:28
SON PROBLEME À FRANCOIS,
...C’est qu’il a fait de nous des orphelins !
Et pourtant, c’est bien vrai qu’il avait une pêche d’enfer aussi !
NOSE
2. > Antisocial, 3 décembre 2006, 18:51
Je vais sûrement jouer les rabajoies, mais... Bonvoisin, il est quand même vachement meilleur au cinéma ! Est-ce normal qu’ils ne chantent pas en même temps que leurs lèvres bougent ?! :)
Enfin, voici une chanson qui a quand même bercé une génération (dont la plupart a oublié ce qu’elle a été et est devenue une marcheuse en ligne, mais bon...)... Et je préfèrerais quand même plus le bon vieux Berrurier Noir, un peu plus jeune, mais avec un peu plus de punch.
Cédric
1. > Antisocial, 4 décembre 2006, 11:41
C’est clair qu’il est bien meilleur au cinéma et pour toutes les autres choses d’ailleurs... du
moment que c’est pas de la chanson..
Mais bon, cette chanson est encore d’actualité... La preuve par sa récupération (mdr...)
Viva Hugo !!
Dam (AR)
2. > Antisocial, 11 décembre 2006, 21:07
Je sui l’inverse de vous, TRUST jtrouve leur musique vraiment géniale, le seul problem c’est qu’ ils font trop de politiques.
Vous qui êtes communistes vous trouvez ça normale qu’ un groupe de music ou qu’ un acteur ai le doit de faire de la politique avec l’influence qu’ ils ont et que des simples ouvriers comme moi et d’autres qui vivent plus dans la misére que ces vendeurs de plastiques n’ai aucun moyen de se manifester ?!!!?
(Les communistes sont commes les nazis, staline=hitler=camp d’extermination=Goulag=Horreur...)
Edirios