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Appel à soutien pour Féderico et Nicola
Publie le dimanche 21 mai 2006 par Open-Publishing1 commentaire
APPEL Á SOUTIEN POUR FEDERICO ET NICOLA
Le 1er mai dernier à Paris se déroule la parade des précaires organisée par le
réseau Mayday. De nombreux collectifs défilent de la place Blanche jusqu’à
celle de la République au son des batucadas et des fanfares pour rendre
visibles les différentes formes de précarités : 5000 sans-papiers, chômeurs,
travailleurs précaires, malades, intermittents . se sont rejoints pour
manifester ensemble. Lors du passage boulevard Magenta, des vitrines de
sociétés d’interim et de banques sont brisées. Les forces de l’ordre arrivent
rapidement, se déploient le long du boulevard sur la fin du parcours et ne
procèdent à aucune arrestation. Le cortège continue son chemin jusqu’à la
destination prévue où un concert a lieu.
Deux heures plus tard, alors que le concert place de la République se poursuit,
un groupe d’une trentaine de personnes quitte la place pour rentrer chez elles.
Deux cents mètres plus loin, elles sont encerclées par des policiers et
interpellées. Parmi elles figurent quelques français mais principalement des
italiens venus nombreux pour participer à la parade Mayday et à l’assemblée
générale des étudiants et précaires européens qui se déroule le lendemain à
Censier. Les policiers ne s’intéressent qu’aux italiens. Ils leur font essayer
des vêtements, leur mettent des capuches, leur demandent de sourire et
finissent par en choisir deux, en disant : « and the winner is . »
Federico et Nicola sont placés en garde à vue pendant 48 heures et passent une
nuit au dépôt avant d’être jugés en comparution immédiate le 4 mai, poursuivis
pour violences et dégradations. Pour préparer leur défense et établir leur
innocence, ils demandent le renvoi de leur procès mais leurs garanties de
représentation (contrats de travail et justificatifs de domicile) sont rejetés
par la juge au motif qu’ils sont italiens et qu’ils risquent de ne pas se
présenter à leur procès. Ils sont alors placés sous mandat de dépôt et sont
depuis en prison.
Depuis, ils ont fait une demande de remise en liberté, refusée ce jeudi 18 mai.
Une autre audience pour demander la remise en liberté sera examinée le mardi 23
mai à 13h30 à la 11ème chambre du Palais de justice de Paris (métro cité).
Quant à leur procès il se déroulera le 29 mai à 13h30 à la 23e/2 chambre du
Palais de justice de Paris (metro cité).
Soyons nombreux à nous rassembler
le mardi 23 mai à 13h30 au Palais de Justice, dans le grand hall des cours
d’appel (escalier K, 1er étage) pour exiger la fin de leur détention provisoire
et le lundi 29 mai à 13h30 à la chambre 23e/2 pour les soutenir lors de leur
procès et obtenir leur relaxe.
Ils se retrouvent sans ressource en prison dans un pays dont ils ne parlent pas
la langue. Pour faire face aux frais de procédures et à d’éventuelles amendes,
ils ont besoin de soutien.
Vous pouvez les soutenir en envoyant un chèque à l’ordre de l’AIP, adressé à «
Mayday », 2 cité Aubry, 75020 Paris. Avec la mention au dos du chèque « Soutien
à Federico et Nicola ».
- Rappel : pour signer l’appel à leur libération, envoyer un mail à
anomalia51@hotmail.com
- La liste des signataires, en italie et en france est mise à jour
quotidiennement
Pour leur écrire (carte postale de préférence, adressée à l’un ou à l’autre) :
Nicola di Gennaro : n° 349078h
Federico Olivieri : n° 349081m
Bâtiment D5, Maison d’arrêt de Fleury Mérogis
7 allée des peupliers, 91705 Fleury Mérogis
Le réseau Mayday à Paris
www.maydayfr.org
contact@maydayfr.org
Messages
1. > Appel à soutien pour Féderico et Nicola, 21 mai 2006, 19:20
Et bien, voilà quelque chose pour laquelle une autre orientation politique devrait se faire sentir...
Un petit mot assez fort de Prodi pour franchir la barrière du sonotone de Chirac....
Ca fait maintenant plusieurs fois, qu’en France, des Italiens sont pris pour cibles par la police puis la justice .
Les lois injustes et scandaleuses existantes, lois qui devront être changées, permettent ce genre de dérives.
Cette situation n’est plus tolérable.
Cop