Accueil > Appel pour la reconnaissance par l’État du 17 octobre 1961 à Paris

Appel pour la reconnaissance par l’État du 17 octobre 1961 à Paris

Publie le vendredi 15 octobre 2004 par Open-Publishing

rassemblement le samedi 16 octobre à 17 heures sur le Pont Saint Michel

CYBER ACTION 115 : COMMENT FAIRE ?

- Copiez le texte entre les ############ (édition-copier)
- Ouvrez un nouveau message et collez le texte (édition-coller) (et/
ou adaptez-le)
- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
- Objet, choisissez votre titre et votre formule de politesse
- Adressez votre message à :
cyberacteurs@wanadoo.fr et petition@www.elysee.fr

Par cette action vous ferez connaître votre opinion au Président de le
République Française et à Cyber @cteurs pour nous permettre de mesurer
l’impact de cette cyber@ction.

D’avance merci de votre participation et de vos efforts pour faire connaitre
cette cyber @ction.

POur une éventuelle diffusion à vos amis préférez le CCI ;o)

Alain UGUEN Association Cyber @cteurs
http://www.cyberacteurs.org

#################################
Prénom Nom
profession
adresse
code postal, Ville

Monsieur Jacques Chirac, Président de la République Française

Monsieur le Président,

Dans cette période où souffle sur notre pays le vent mauvais du racisme et
de l’antisémitisme, il n’est pas inutile de réaffirmer que la reconnaissance
des « trous de mémoire » de la République, permettrait de contribuer à la
lutte contre tous les racismes et contre les discriminations.

Je m’associe aux associations qui demandent solennellement que
- cette nuit tragique du 17 octobre 1961 à Paris soit enfin reconnue
et les responsabilités condamnées par les autorités de notre pays,
- que le libre accès aux archives permettent d’écrire son histoire
et celle des guerres coloniales,
- et que l’enseignement de ces événements soit introduit et
développé dans les programmes et les manuels scolaires.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes
salutations citoyennes

#################################

Dans cette période où souffle sur notre pays le vent mauvais du racisme et
de l’antisémitisme, il n’est pas inutile de réaffirmer que la reconnaissance
des « trous de mémoire » de la République, permettrait de contribuer à la
lutte contre tous les racismes et contre les discriminations. Il ne peut
subsister dans notre pays une mémoire à deux vitesses : celle reconnaissant
la période vichyste et celle occultant la période coloniale.

Les Français qui font l’objet des discours intégrationnistes depuis vingt
ans ne peuvent prétendre à une réelle citoyenneté, si les silences d’État
perpétuent les occultations de l’Histoire de France, telle que sa période
coloniale, les tortures commises par l’armée française durant la guerre
d’Algérie, ainsi que le massacre du 17 octobre 1961 à Paris.

Ces dernières semaines, les plus hautes autorités de l’État ont affirmé leur
volonté d’affronter toutes les facettes de l’histoire de notre pays. Ainsi,
emboîtant le pas au président de la République, le premier ministre,
Jean-Pierre Raffarin, déclarait à Toulon, lors des cérémonies du
débarquement de Provence en août 2004, à propos des relations
franco-algériennes : « Nous franchissons une étape historique, qui est la
reconnaissance d’une histoire qui a porté sa part de blessures, de
cicatrices. Il faut savoir se souvenir, il ne faut pas oublier. »

Depuis quarante ans, nus n’avons pas oublié les dizaines d’Algériens ­
Français musulmans d’Algérie à l’époque ­ assassinés au c¦ur de la capitale.
Leur disparition n’a pas été reconnue par l’État français : ils sont morts
deux fois. Ils constituent l’une de ces cicatrices et de ces blessures dont
parle le premier ministre. Ainsi, au moment où la création d’un lieu de
mémoire de l’immigration a été annoncée, les associations soussignées
demandent solennellement que

- cette nuit tragique du 17 octobre 1961 à Paris soit enfin reconnue
et les responsabilités condamnées par les autorités de notre pays,

- que le libre accès aux archives permettent d’écrire son histoire
et celle des guerres coloniales,

- et que l’enseignement de ces événements soit introduit et
développé dans les programmes et les manuels scolaires.

Elles appellent au rassemblement le samedi 16 octobre à 17 heures sur le
Pont Saint Michel et demandent dès ce jour une audience au premier ministre.

Premiers signataires :

Les Alternatifs ; Alternative Citoyenne ; Association 17 octobre 1961 contre
l’oubli ; Association Culturelle Berbère ; Association la Maison de
l’Algérie ; Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) ; Au
nom de la mémoire ; CEDETIM - Réseau IPAM ; Collectif une école pour
toutes-tous ­ Paris ; Collectif des Féministes pour l’Egalité ; Droit et
Solidarité ; FASTI ; Fédération des oeuvres laïques de la Seine-Saint-Denis
(FOL 93) ; Fédération SUD Education ; Fédération des Tunisiens pour une
citoyenneté des deux rives (FTCR) ; FIDH ; Institut Mehdi Ben Barka ­
Mémoire vivante ; Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) ; Ligue des droits
de l’Homme (LDH) ; Lutte Ouvrière (LO) ; Mouvement contre le Racisme et pour
l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Parti Communiste Français (PCF) ; Les
Verts.