Après l’Espagne, le mouvement des "indignés" gagne la Grèce

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  AFP/LOUISA GOULIAMAKI
  

  Environ 8 000 manifestants ont envahi, mardi 24 mai au soir, la place Syntagma, au centre d’Athènes, pour protester contre les mesures d’austérité qui frappent le pays, englué dans la récession.

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  AFP/LOUISA GOULIAMAKI
  

  Le rassemblement, inspiré de celui de la Puerta del Sol à Madrid, a été organisé via Internet et les réseaux sociaux sous la bannière "des indignés", qui réunit à droite comme à gauche.

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  REUTERS/YIORGOS KARAHALIS
  

  Sur la place athénienne, quelques slogans, comme "voleurs" ou "kleptocratie", ont été scandés à l’encontre du gouvernement, malgré un mot d’ordre de rassemblement silencieux.

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  REUTERS/GRIGORIS SIAMIDIS

  D’autres rassemblements ont eu lieu dans le pays, notamment à Thessalonique, où 4 000 personnes se sont regroupées au pied de la Tour blanche.

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  REUTERS/JOHN KOLESIDIS
  

  Le gouvernement grec a annoncé lundi une série de privatisations et promis de nouvelles mesures d’austérité pour assainir les comptes publics.

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  REUTERS/YIORGOS KARAHALIS
  

  En Grèce, où les manifestations contre l’austérité sont presque quotidiennes depuis plusieurs mois, il s’agit de la première protestation de ce type. Généralement, les défilés, très organisés et encadrés par les centrales syndicales, sont annoncés longtemps à l’avance et rassemblent quasiment toujours les mêmes personnes.