Accueil > Après la Suède, Israël se heurte à la Norvège
Après la Suède, Israël se heurte à la Norvège
Publie le samedi 5 septembre 2009 par Open-Publishing6 commentaires
Le ministère des Affaires étrangères israélien a convoqué l’ambassadeur de la Norvège et lui a fait part de son indignation suite à la décision de son pays de retirer ses investissements d’une société israélienne, qui a importé un système de surveillance du mur de séparation de la Cisjordanie.
Selon la radio israélienne, le directeur général du ministère israélien, Yossi Gal, a signifié au diplomate norvégien "qu’Israël a accueilli cette décision avec gravité, et étudiera la manière d’y réagir." Selon un communiqué du même ministère, Israël prendrait d’autres mesures de protestation.
Le gouvernement norvégien avait annoncé que le fonds souverain du pays a revendu toutes ses actions de la société Elbit Systems, pour avoir importé un dispositif de surveillance du mur de séparation en Cisjordanie, affirmant son refus de contribuer au financement de tout projet qui intervient en violation les droits de l’Homme.
La ministre norvégienne des Finances, Kristin Halvorsen, a déclaré que "l’investissement dans la société Elbit Systems, signifie une possibilité inacceptable de contribuer à des violations dangereuses des principes éthiques de base".
Elle a ajouté que son pays "ne souhaite pas financer des sociétés, contribuant d’une manière directe à la violation du droit international humanitaire", signalant que "ceux qui vivent dans les territoires occupés ont vu leur liberté de circulation limitée d’une manière inacceptable".
La décision norvégienne est intervenue suite aux recommandations du Conseil d’éthique selon lesquelles, une des missions du ministère est de garantir que les investissements publics menés à l’extérieur du pays soient conformes à l’éthique, et que le financement direct de certaines sociétés ne soit pas en porte-à-faux avec le droit humanitaire international, à l’instar de ce qui est le cas avec la construction du mur par Israël.
La décision du comité d’éthique norvégien a été fondée sur le jugement de la Cour Internationale de Justice de La Haye, qui a décrété l’illégalité de ce mur en 2004 et a demandé à Israël de le démanteler et de dédommager les Palestiniens pour les préjudices subis.
Messages
1. Après la Suède antisémite c’est au tour de la Norvège d’être antisémite, 5 septembre 2009, 11:37
Ne pas confondre anti sémitisme et anti sionisme.
La résistance à la politique de l’actuel gouvernement d’Israël n’est pas la condamnation de tous les Israéliens (résidents d’Israël), encore moins de tous les Israélites (embrassant la religion juive)
1. Après la Suède antisémite c’est au tour de la Norvège d’être antisémite, 5 septembre 2009, 18:54
Avec un bémol : les Israéliens ont le droit de vote et il votent de plus en plus pour l’extrême-droite raciste.
2. Après la Suède antisémite c’est au tour de la Norvège d’être antisémite, 5 septembre 2009, 11:55, par Nicole
A voir :
Ken Loach, Jane Fonda et des dizaines d’artistes dénoncent la collaboration avec Israël
3. Après la Suède antisémite c’est au tour de la Norvège d’être antisémite, 5 septembre 2009, 11:57, par Puma
Un explication venant du dossier du Canard Enchaîné "Les petits et gros profiteurs de la crise"
La norvège, à l’instar des autres membres de l’OPEP, avait décidé de conserver les profits des hydrocarbures dans un fond de placement (aujourd’hui évalué à 300milliards d’euros) pour faire tourner l’économie lorsque pétrole ne sera plus.
Et ils se permettent d’être regardants sur leurs investissements
Israël est frustré ?C’EST LEUR FAUTE !
1. Après la Suède antisémite c’est au tour de la Norvège d’être antisémite, 5 septembre 2009, 14:03, par Dogue argentin
Dogue argentin à puma :
Ca te pose un problème que les pays nordiques appliquent la déontologie
démocratique ?
Nous ferions bien, ici, de nous en inspirer !
2. Après la Suède antisémite c’est au tour de la Norvège d’être antisémite, 5 septembre 2009, 15:26, par Puma
non je disais la faute à Israël.Y a eu maldonne des infos.
C’est même exemplaire de la part d’un pays riche qui se dote d’un code éthique sur leurs investissements.