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Armes à l’uranium et fusion froide
Publie le mardi 22 juillet 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Armes à l’uranium et fusion froide
Résumé d’un reportage de Maurizio Torrealta diffusé sur « rainews 24 »
La fusion froide* a été expérimentée pour la première fois en 1989 par M. Fleischmann et S. Pons. Grâce à une campagne massive, les barons du nucléaire du monde entier ont tenté de bloquer toute recherche liée à cette expérimentation. Mis à part la question de savoir si la fusion froide a réellement l’importance que lui donnent ses promoteurs, il y a au moins une chose indéniable : il pourrait s’agir là d’une source d’énergie réaliste et économique fonctionnant de manière décentralisée et échappant ainsi à l’emprise monopolistique des grands fournisseurs d’énergie. Un autre aspect qui explique la violence de la campagne pourrait résider dans l’utilisation de cette technique dans une nouvelle génération d’armes. Voici le résumé d’un reportage réalisé par Maurizio Torrealta pour « rainews 24 » et diffusé le 24 avril 2008.
L’enquête thématique de la station de radio italienne « rainews 24 » tire son origine d’une étrange coïncidence : Deux journalistes qui travaillaient apparemment sur deux questions différentes se sont rendu compte qu’ils s’occupaient en réalité du même problème mais qu’ils avaient choisi deux approches différentes.
Le premier, Angelo Saso, menait une enquête sur l’histoire étrange d’un groupe de chercheurs de l’Enea (Ente per le Nuove Tecnologie, l’Energia e l’Ambiente – Agence nationale italienne pour les nouvelles technologies, l’énergie et l’environnement) qui avait vérifié les conditions requises pour reproduire l’expérience sur la fusion froide. Malgré le succès obtenu par ce groupe de chercheurs, leurs résultats avaient été passés sous silence, sans la moindre explication ou critique.
Le deuxième journaliste, Flaviano Masella, enquêtait sur la présence inexplicable d’uranium enrichi dans un cratère de bombe israélienne dans le sud du Liban.
Il s’est avéré que ces deux sujets, à première vue sans rapport, étaient liés. Désireux de mieux comprendre l’attitude irritante de l’Enea concernant le « Rapporto 41 » qui confirmait la validité de la fusion froide, Angelo Saso a décidé d’interviewer Martin Fleischmann, l’un des inventeurs de la fusion froide.
Dans cet entretien, il a appris que la vraie raison de l’hostilité envers la fusion froide résidait dans le fait que l’incorporation d’hydrogène dans des métaux lourds concernait d’importants développements récents en matière d’armement et que ceux-ci étaient top secret. Or, si on réussissait à incorporer du deutérium dans l’uranium plutôt que dans le palladium, l’énergie dégagée, une fois atteint un certain seuil de charge, serait 800 fois plus élevée que celle nécessaire à cette charge. On obtiendrait ainsi de l’énergie sous forme de chaleur, de micro-ondes et de rayons gamma qui généreraient des micro-fusions et des micro-fissions nucléaires.
L’autre journaliste, Flaviano Masella, avait découvert, alors qu’il enquêtait sur la radioactivité dans la région de Khiam, au Liban, que dans un échantillon provenant du cratère de la bombe, le rapport U238:U235 était de 108:1. Cela indiquait qu’il y avait eu manifestement un léger enrichissement de l’uranium, tandis que dans d’autres cratères la relation était de 138:1, ce qui correspond à peu près au rapport observé dans l’uranium naturel.
Le journaliste avait également appris que lors d’une analyse de l’urine d’un habitant de la région, on avait trouvé de l’uranium enrichi. Ces résultats sont peu compatibles avec l’hypothèse d’une explosion nucléaire classique. En revanche, ils pourraient s’expliquer par les nouveaux processus physiques que Fleischmann avait décrits dans l’interview accordée à Angelo Saso.
D’autres contradictions rendent plus difficile encore la résolution de cette énigme.
Sur d’autres champs de bataille, on a trouvé un taux significatif d’U236, élément qui n’existe pas à l’état naturel. Même s’il est occasionnellement produit dans des réacteurs nucléaires, il s’agit de pourcentages 10 000 fois inférieurs à ceux mesurés sur les champs de bataille. Qu’est-ce qui s’est donc passé sur ces champs de bataille ? Quelles nouvelles armes y ont été utilisées ? Quels processus physiques ont été employés ? L’uranium appauvri (UA) est-il en cause ? Certaines recherches de nos journalistes d’investigation à propos des brevets sur des bombes à l’UA semblent en effet aller dans cette direction. •
(Traduction : Horizons et Debats)
* Réaction de fusion nucléaire réalisée dans des conditions de température et de pression ambiantes (ndtr).
Current Concerns, www.currentconcerns.ch, Phone +41-44-350 65 50, Fax +41-
44-350 65 51
Messages
1. Armes à l’uranium et fusion froide, 22 juillet 2008, 12:29, par glop
La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque. Albert Einstein
je trouve cette phrase approprié !
2. La fusion froide : ça ne fonctionne PAS !, 22 juillet 2008, 15:35
A ceci prêt que la fusion froide est une vulgaire arnaque : ça ne fonctionne pas ! Aucun scientifique n’a pu reproduire l’expérience.
Quant à « la présence inexplicable d’uranium enrichi dans un cratère de bombe israélienne dans le sud du Liban. », je rappelle qu’on a fortement soupçonné Israël d’avoir utilisé des armes de type atomique dans sa guerre contre le Liban.
A propos du « taux significatif d’U236, élément qui n’existe pas à l’état naturel », c’est tout simplement parce qu’on nous bourre le mou avec les munitions à l’uranium appauvri. En réalité, elles sont fabriquées avec des déchets nucléaires. Cela avait été prouvé dans une émission intitulée " La guerre radioactive secrète " passée sur Canal Plus le jeudi 24 février 2000 à 22h.10.
Je conseille vivement à tous ceux d’entre vous qui le peuvent de regarder un enregistrement de cette excellente émission. Peut-être que Canal Plus acceptera d’envoyer une cassette à ceux (celles) qui en feront la demande. Et peut-être accepteront-ils de la repasser.
Pour celles et ceux qui n’ont pas vu cette émission et qui n’ont pas la chance de disposer d’un enregistrement, je vais tenter d’en résumer ici quelques points essentiels.
A leur retour de la guerre du Golfe, de nombreux soldats américains ont eu d’énormes problèmes de santé : sur 700 000 soldats, 250 000 ont été touchés par le syndrome de la guerre du Golfe ! Le gouvernement américain a essayé de nier une quelconque responsabilité des armes radioactives dans ce syndrome, mais certains soldats malades se sont fait faire des analyses. Ce qui n’a pas toujours été facile... Et ils étaient positifs à l’uranium !
Les chefs militaires américains ont essayé de faire croire que ces munitions dites " à l’uranium appauvri " n’ont été utilisées que dans de très rares cas, quand il était impossible de faire autrement. Mais c’était un mensonge. Quand, après la fin de la guerre du Golfe, des médecins se sont rendus en Irak pour comprendre pourquoi depuis cette guerre il y avait autant d’enfants Iraquiens malades, ils en ont conclu que c’était dû à la radioactivité. Les enfants iraquiens jouent souvent avec des balles radioactives. Comme pendant la guerre du Golfe les avions américains arrosèrent en permanence l’Irak avec ces munitions modernes, on en trouve partout dans ce pays.
Les enfants des soldats américains de la guerre du Golfe naissent souvent avec des difformités (absence de bras, par exemple). Difformités que l’on retrouve chez beaucoup d’enfants nés en Iraq depuis la " fin " de cette guerre propre, chirurgicale et sans aucun dégats collatéraux !
Les dirigeants américains ont dit que l’uranium appauvri, " avec lequel " sont fabriquées les munitions modernes, était bien moins radioactif que celui, enrichi, que l’on met dans une bombe atomique ou dans une centrale nucléaire (explosion atomique ralentie dans un équilibre instable), ils ont dit que la radioactivité de cet uranium appauvri est tellement faible qu’elle ne présente aucun danger et que, pour ainsi dire, il n’était pas radioactif. Mais l’un des médecins qui s’est déplacé en Iraq pour soigner ces étranges maladies modernes a voulu faire analyser en occident ces balles que les enfants iraquiens sucent et avec lesquelles ils jouent couramment puisque, répétons-le, il y en a partout. Suite aux résultats, il s’est fait arrêter pour détention de substances radioactives !
Des scientifiques ont signalé que même si sa radioactivité n’était pas aussi négligeable que le prétendaient les dirigeants américains, l’uranium appauvri ne pouvait avoir aussi souvent de telles conséquences sur la santé. Ils ont conclu que les munitions modernes étaient fabriquées avec autre chose, par exemple avec des déchets nucléaires.
Des soldats américains se sont fait faire des analyses très précises. On a retrouvé dans leur corps une sorte d’uranium très particulier : de l’uranium 236 (U236). Dans la nature, cet uranium 236 n’existe pas, ou seulement à l’état d’infimes traces. Il n’y en a pas non plus dans l’uranium enrichi ni dans l’uranium appauvri. On n’en trouve que dans les déchets nucléaires (seules les centrales nucléaires en produisent).
Quand un obus en uranium touche un char d’assaut, il explose seulement après l’avoir pénétré, et, dans le char, tout ce qui peut brûler brûle et tout ce qui peut exploser explose. Et la poussière radioactive provenant des obus en uranium se répand un peu partout. Ainsi, de vastes zones iraquiennes sont contaminées.
Bien sûr, en Irak, il n’y a pas que les enfants à être malades, même si les adultes n’ont pas l’imprudence de porter à leur bouche des munitions en uranium massif.
Vous aurez compris que le même scénario s’est reproduit dans les Balkans.
Vous vous demandez peut-être ce que la fRANCE (petit " f " et grand " RANCE ") va faire dans ces guerres ? Allons, ne cherchez pas, il n’y a pas que l’Amérique à avoir besoin de se se dépêtrer de ses déchets nucléaires. Rien ne vaut pour un état nucléaire une bonne guerre bien loin de chez lui, dans un pays qu’il arrosera le plus copieusement possible des déchets nucléaires dont il a un urgent besoin de se débarrasser !
A France-Info, j’ai entendu le médecin chef du service des armées prétendre que cinq soldats français revenant des Balkans avec une leucémie venaient d’être examinés et qu’ils étaient négatifs à l’uranium appauvri. Mais les recherches ont été faites seulement dans leurs urines, et en hôpital militaire. Peut-on faire confiance au secret-militaire pour dire la vérité ?
Si vous en avez l’occasion, demandez aux soldats européens touchés par le "syndrome des Balkans" de faire faire secrètement des analyses par des laboratoires INDÉPENDANTS, et de faire rechercher dans leur corps de l’uranium 236 ! Qu’ils publient ensuite résultats et conclusions.
NE DITES PLUS " SOLDAT "
MAIS
" ÉBOUEUR DE DÉCHETS NUCLÉAIRES " !
1. La fusion froide : ça ne fonctionne PAS ? Si si funzione !, 3 août 2011, 20:18
http://www.rainews24.rai.it/it/canale-tv.php?id=23074
http://sms.cam.ac.uk/media/1150242
!!