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Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine
Publie le lundi 1er janvier 2007 par Open-Publishing7 commentaires

Arno KLARSFELD, aide au relogement quai de Jemmapes, aide à l’expulsion en Palestine
de Gonzague Hutin
Batisseur Ici, démolisseur là bas, Arno Klarsfeld, le si éloquent avocat-deux-poids/deux-mesures, est présent sur tous les chantiers…
En Israël, interviewé par les chaînes TV sous l’uniforme des Forces d’Occupation Sionistes, il pavanait en gilet pare-balles au check point du mur de grignotage des terres palestiniennes. Endossant volontairement cet uniforme, il avalise du même coup les démolitions de maisons palestiniennes, les expulsions et les mises en SDF de ces palestiniens …
En France, appelé au Quai de Jemmapes par cet imprévisible et abracadabrantesque gouvernement, il endosse une mission de réflexion sur le relogement des SDF !
Félicitons cette double attitude d’un avocat si doué pour les doubles bégaiements…
Félicitons aussi la clairvoyance d’un gouvernement si génial dans ses contresens et ses revirements aléatoires…
Dommage qu’en Israël, Arno,le vaillant occupant, n’ait pas choisi le camp des refuzniks … Il aurait dés lors toute légitimité pour mener le combat de ces autres palestiniens laissés pour compte au check point de la vie, Quai de Jemmapes…
Messages
1. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 1er janvier 2007, 11:19
Une des intérrogations de cette photo concerne le statut de ceux qui détiennent la double ,voire la triple ou quadruple nationalité !!
2. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 1er janvier 2007, 12:55
Entre autres contradictions, en juillet dernier Arno Klarsfeld, qui fut l’un des avocats des parties civiles lors du procès Papon, jouait les "médiateurs" lors d’une chasse aux immigrants de Zarkosi à la date anniversaire de la rafle du vel d’hiv sans que cela lui occasionne le moindre trouble.
Anna
3. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 1er janvier 2007, 14:46
Quel statut juridique pour les soldats français de l’armée israélienne ?
par René Naba (ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’Agence France presse (1978-1990), ancien conseiller du directeur-général de RMC pour l’information (1989-1994)
Alors que le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, à la double nationalité israélienne et marocaine, vient d’être mis en examen au Maroc pour crime contre l’humanité, René Naba, consultant indépendant, s’interroge sur le statut légal des Français servant sous l’uniforme israélien. Ils pourraient être poursuivis devant les juridictions françaises pour leur complicité dans les crimes commis par Israël au Liban.
Un citoyen français engagé volontaire dans une armée étrangère en opération de guerre contre un peuple ami, sans mandat explicite du gouvernement français, peut-il se prévaloir de la nationalité française ?
Le mutisme est complet sur ce point, refoulé au tréfonds du subconscient national telle une consigne implicite tant de la classe politique que dans les médias. Certes le sujet fâche, car il fait tâche. Mais la solidarité avec Israël, pour légitime qu’elle puisse être pour de larges secteurs de l’opinon occidentale, ne saurait occulter le débat de fond que cette question pose tant au niveau du droit que de la morale.
La situation de Gilad Shalit présente en la circonstance un parfait cas d’école. À ce titre, il peut paraitre opportun qu’il soit soumis, pour avis, aux autorités juridictionnelles compétentes (Conseil d’État, ministère de la Justice) tant il est vrai qu’ une réponse circonstanciée en la matière ferait œuvre de jurisprudence à l’effet de lever les ambiguités futures.
Caporal de l’armée israélienne capturé le 25 juin 2006 par des Palestiniens, Gilad Shalit peut-il se prévaloir de la nationalité française et réclamer es-qualité l’intervention diplomatique du gouvernement français ? Son engagement dans l’armée israélienne, sans mandat gouvernemental français, entraîne-t-il, sinon la déchéance de sa nationalité, à tout le moins la caducité de son droit à invoquer la protection de la nationalité française ?
Le Quai d’Orsay a donné à savoir à diverses reprises qu’il s’impliquait dans la libération du caporal Shalit — non pas tant pour des raisons humanitaires ce qui peut paraître concevable, mais du fait de sa « nationalité française » —, omettant de préciser que ce citoyen se trouvait en opération de guerre dans une armée étrangère contre un peuple supposé ami de la France, le peuple palestinien.
Mutatis mutandis, un Français de confession musulmane qui choisit d’effectuer son service militaire au Soudan en guerre contre le Tchad, ou un arabe chrétien de nationalité française qui sert dans les rangs de l’armée ivoirienne, continueraient-ils de bénéficier, eux, de la protection de la nationalite française dans l’hypothèse de leur capture où péseraient sur eux immanquablement la suspicion.
Le cas de Gilad Shalit ne constitue pas un cas isolé. Ainsi un bi-national franco-allemand qui choisit de servir le drapeau d’un pays tiers par affinité religieuse, en exerçant non une option de nationalité mais une requête en naturalisation, a-t-il vocation à assumer des fonctions de conseiller ministériel dans son pays d’origine ?
Son statut de réserviste d’une armée en guerre contre un pays ami de la France, à tout moment réquisitionnable, lui confère-t-il la quiétude suffisante dans la gestion d’un sujet aussi épineux que celui des « sans papiers » ? Cette situation juridiquement sinon exorbitante du moins insolite, ne le place-t-elle pas en porte-à-faux dans sa fonction, en cas de mobilisation de son armée d’affectation ?
La nomination de Arno Klarsfeld, avocat français et réserviste de l’armée israélienne, au poste de conseiller du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy sanctionne-t-elle la carence française dans le domaine des compétences ou relève-telle d’une manœuvre électoraliste ?
Au-delà du cas Shalit, se pose le problème plus général de la dualité d’allégeance des bi-nationaux franco-israéliens, (ou franco-arabes ou franco-africains de confession chrétienne ou musulmane) dans l’exercice de responsabilités politiques ou militaires en France ou en Israël, particulièrement en temps de guerre.
La double allégance justifie-t-elle la confusion juridique ? Exonère-telle de toute obligation de réserve au point de se vivre comme un passe-droit ? Cela préfigure-t-il la collaboration future entre les diverses composantes de l’« Axe du Bien », telle qu’elle est préconisée par les néo-conservateurs états-uniens et leurs relais français ? Un axe constitué, selon ses promoteurs, par les États-Unis, Israël, et au-delà par la droite française et le judaïsme institutionnel français (face à un « Axe du Mal » regroupant grosso modo le tiers-monde arabo-musulman bariolé) ; un axe auquel le ralliement de Philippe de Villers, représentant de la droite traditionnelle, découvreur des mosquées souterraines de l’aéroport de Roissy, est la manifestation la plus pathétiquement symptomatique.
La question peut paraitre dérisoire au regard des enjeux de puissance que sous-tend cette nouvelle guerre du Liban, des morts et destructions de l’été 2006 qui s’en sont suivis tant au Liban qu’en Palestine et en Israël même.
Alors que la France s’emploie activement à retrouver un rôle diplomatique au Proche-Orient, il importe que le droit soit dit et redit tant il est vrai que les grandes civilisations se meurent des entorses répétitives qu’elles commettent à l’encontre de leurs propres principes.
Toute explication sur une question qui demeure dans le flou près de quatre semaines après la capture du soldat israélien de nationalité française serait la bienvenue pour l’édification des générartions futures.
1. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 1er janvier 2007, 19:13
Arno a sevi aux services d’une puissance étrangère, contre les intérêts de son pays à moins d’avoir eu un ordre de mission français. Nicolas a 50 ans et a du servir aussi mais on ne sait pas où. En hongrie peut être ? On aimerais savoir question de voir si ils aiment vraiment la France sinon qu’ils ...
2. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 1er janvier 2007, 23:47
Le service militaire pour les double-nationaux est souvent fixé par des conventions ad-hoc. Depuis les années cinquante, la France en a signé près d’une quinzaine. Dans le cas franco-israélien, la convention de 1959 détermine, en fonction de la résidence, dans quel pays le jeune doit réaliser son service militaire, il en sera automatiquement déchargé dans le deuxième (le service n’étant plus obligatoire en France, cette question devient caduc).
Il n’y a donc aucune interrogation juridique sur ce statut, le seul problème qui pourrait surgir serait celui du soldat qui effectuerait son service dans les deux pays et encore faudrait-il démontrer que les compétences acquises d’un côté portent ombrage à cette armée… Bref, ce n’est pas au niveau du soldat du contingent.
Mais l’ancien responsable de l’AFP développe deux points problématiques :
1. Comment un responsable de son niveau peut développer un article de plus de 800 mots et ignorer les fondements du statut des binationaux ? Est-ce une pratique courante de l’AFP ?
2. Soustraire les droits et obligations d’un double national viseraient à supprimer le statut même du double (triple) national. La critique de la double allégeance, voilà l’argumentation de la fascisation des esprits.
Lilith
3. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 3 janvier 2007, 21:04
Une mise au point du Quai d’Orsay sur la situation juridique des bi-nationaux franco-israéliens servant dans l’armée israélienne :
Le Quai d’Orsay a précisé à l’auteur, René Naba, de cet article que « Le statut juridique des soldats israéliens qui disposent également de la nationalité française est réglé par la Convention entre la France et Israël relative au service militaire des doubles nationaux du 30 juin 1959.
En vertu de ce traité, les doubles nationaux sont tenus d’accomplir leur service militaire actif dans celui des deux Etats où ils ont leur résidence permanente (art. 2, 1°)). Ils ont également la possibilité de prendre volontairement du service dans les forces armées de l’Etat de leur choix avant d’avoir été appelés par l’autre Etat (art. 3) ; la suppression du service militaire obligatoire en France ne semble pas avoir d’autre incidence à cet égard que de permettre aux personnes considérées de s’engager volontairement dans les forces armées de l’un des deux Etats. L’article 7 de la Convention permet par ailleurs l’appel sous les drapeaux des doubles nationaux en cas de mobilisation.
Enfin, en ce qui concerne plus directement la nationalité des personnes visées par la convention, l’article 8 de celle-ci prévoit que "les dispositions de la présente convention n’affectent en rien la condition juridique des intéressés en matière de nationalité".
Dès lors, l’engagement dans l’armée israélienne du caporal Shalit ne saurait en aucun cas entraîner une "double allégeance" justifiant "la confusion juridique", pour reprendre les termes de votre message. La Convention du 30 juin 1959 a précisément pour objet de régler la situation militaire des doubles nationaux franco-israéliens, en préservant la "condition juridique des intéressés en matière de nationalité" (article 8) et, partant, l’ensemble des droits afférents à la possession de la nationalité française. Fin de citation du Quai d’Orsay))
Donnons acte au Quai d’Orsay en observant toutefois que cet accord, conclu en 1959, en pleine euphorie franco israélienne consécutive à l’agression tripartite de Suez (anglo-franco-israélienne-1956), a été signé à une époque où l’armée israélienne n’occupait pas de territoires arabes et ne constituait donc pas, au regard du droit international, une « armée d’occupation ».
4. Arno Klarsfeld, relogeur à Paris, délogeur en Palestine, 1er janvier 2007, 19:11
AK 47, n’ a jamais rien construit.
Nommé médiateur auprès des Sans Papiers , il verra son cabinet occupé et laissera tomber. Nommé, une nouvelle fois médiateur par Sarko auprès des Enfants de Don Quichotte, il sera déclaré persona non grata, pour son incompétence manifeste.
Le campement lui s’ agrandit, se multiplie en province et un immeuble de 1000 m² vient d’ être réquisitionné par une association, au coeur de Paris.
2007 l’ année du logement et des revenus décents.