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 Arrestation de Caruso et d’autres militants anti-globalisation.
 Arrestation de Caruso et d’autres militants anti-globalisation.
				
				
				Publie le vendredi 15 novembre 2002
				par  Open-Publishing
				Nous sommes tous des 270/bis (art. du code 
                  pénal italien : association terroriste et subversion à l’ordre 
                  démocratique - jusqu’à 15 ans d’emprisonnement ). 
                  
 
Le 15 novembre, une information judiciaire 
                      pour " conspiration et association subversive " a été ouverte 
                      contre 42 personnes. 11 hommes et 2 femmes ont été emprisonnés, 
                      6 autres militants sont assignés à résidence.
                      
                      Ils sont accusés de "conspiration politique et propagande 
                      subversive dans le but de perturber l’exercice gouvernementale 
                      et l’ordre économique", et pour des dégâts matériels commis 
                      pendant le Forum Global de Naples et du G8 de Gênes.
                      
                      Les militants ont été incarcérés à la Prison de Haute Sécurité 
                      de Trani sans avoir pu contacter leurs avocats. Aujourd’hui 
                      nous assistons à une rude attaque contre la liberté de dissidence 
                      et de lutte. La prison est la seule réponse des institutions 
                      aux cris de résistance contre l’exclusion et la pauvreté. 
                      Le gouvernement tente d’étrangler les chômeurs, les étudiants, 
                      les travailleurs en lutte de Fiat.
                      Le champ d’application de l’article 270/Bis et son extensibilité 
                      pourrait justifier des arrestations de masse.
C’EST UNE TENTATIVE DE CRIMINALISATION 
                      DU PLUS GRAND MOUVEMENT D’OPPOSITION POLITICO-SOCIAL DES 
                      TRENTE DERNIERES ANNEES EN ITALIE. 
Combattre la globalisation et la pensée 
                      unique libérale qui sèment la guerre et la misère serait, 
                      aux yeux de nos gouvernements de droite, un délit qui mène 
                      en prison.
                      
                      Les forces qui tentent de pousser le mouvement social dans 
                      une logique stérile de confrontation avec l’appareil d’état 
                      peuvent et doivent être combattues politiquement comme l’a 
                      démontrée l’extraordinaire semaine de Florence,et ce malgré 
                      une féroce campagne de provocation. 
                      
                      Plus que jamais, nous devons rester actifs au sein des mouvements 
                      de lutte et nous organiser à la base pour agir en nombre. 
                      
                      
                      
                      Le Collectif Bellaciao
                      Paris - 15 novembre 2002




