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Au jeune homme (Sorbonne) qui a écrit l’article "SOS" sur bellaciao vendredi 16 au matin
Publie le mardi 20 novembre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
J’ai assisté partiellement à une nouvelle AG (pour voir où ils en étaient) le lundi 19 à 14h à la Sorbonne, où enfin 2 maîtres de conférences étaient présents et l’ont dit (peut-être y en avait-il d’autres qui n’ont pas jugé bon de le dire), dont l’une qui a parlé de ce mot "autonomie", pris exprès alors que c’est de l’inverse d’une autonomie dont il est question, elle a tenu à bien expliquer cela.
Et c’est dans cette nouvelle AG que j’ai entendu ce jeune homme-là qui avait écrit un article intitulé SOS sur bellacio, - alors dans ce cas c’est affreux parce que l’on se dit qui cela peut-il être, un agitateur etc (je mets les mots faux de ce qu’il n’est pas, exprès) - dire que c’était lui qui avait été frappé, menotté, et qui avait évidemment porté plainte. Alors je tiens à témoigner que de nous tous aux AG, il est l’un des plus pacifistes, dans sa façon de s’exprimer, d’être... Je... je n’en suis pas encore revenue parce que c’est au-delà de grave, mais... les mots me manquent. Il fallait vraiment que j’aille là-bas pour entendre que c’était à lui que c’était arrivé, s’il a besoin d’une pétition qu’il la fasse circuler par exemple sur internet, nous la signerons, ou d’autres choses légales, et il peut en appeler à ses professeurs qui le connaissent et en qui il a une confiance totale, je ne sais pas, je propose plusieurs choses.
Je lui conseille de songer au Procureur de la République de Paris, pour porter aussi plainte, si certains policiers mettaient des bâtons dans les roues d’autres policiers, personnellement j’ai été obligée de porter plainte contre une personne très haut placée à la Sorbonne, et une autre moins haut placée pour une chose pire que grave, n’ayant rien à voir avec les grèves, mais alors vraiment rien, et c’est au Procureur de la République de Paris que j’ai porté ma plainte, qui a été RECUE par lui et porte un numéro, affaire toujours en cours pour l’une d’entre elles, l’autre n’a plus son poste, mais je veux dire par là que j’ai personnellement confiance dans le Procureur de la République de Paris (à la condition qu’il soit bien le même auquel j’ai eu affaire, et je l’espère bien (!)).
Pour ce que vous appelez (vous = plusieurs), j’en profite juste pour poser en plus cette question, ce que vous appelez des "vigiles privés" (battant le record du temps de recrutement dans ce cas, pas comme dans l’enseignement (...)), est-ce quelqu’un peut me CERTIFIER qu’il a des sources sûres sur le fait que ces gens en noir s’appellent sur leurs CARTES "vigiles privés", curieux nom, parce qu’une Université est faite de ses usagers et QUI aurait en un temps record recruté des nouveaux personnels à la Sorbonne ? Le Recteur n’a pas ce droit, il a celui en revanche d’appeler la "police" selon ses idées. Parce que lorsqu’on voit ces hommes habillés de noir, l’on a envie de leur demander - très poliment - de nous montrer leur carte de "vigile privé", ce sont eux qui sont chargés de fouiller les sacs en plus... Je veux dire par là que j’ose espérer que ce ne sont pas des policiers munis de gilets par-balles contre des étudiants pacifistes et des enseignants à l’intérieur de leur Université (parce que cela ne s’appelerait pas de la diffamation mais un autre mot qui m’échappe, de l’intimidation, voilà, faisant complètement fi de la présomption d’innocence - et quel mot déjà ! - ; un vrai policier attend qu’un acte grave SE PASSE pour ARRIVER et agir, il en a besoin comme preuve et ne se montre pas avant, ne harcèle personne de son omniprésence), qui seraient là d’une manière pas si légale que cela. JE POSE LA QUESTION. Ils sont habillés d’une manière bizarre, non, vous ne trouvez pas ? Mille fois tant mieux si je pense n’importe quoi et suis très con sur ce coup-là, c’est "juste" que les vrais vigiles de la Sorbonne on les connaît, on les a cotôyés pendant longtemps, il y en a qui sont très sympas, ils sont habillés d’une certaine façon, alors que ces hommes DANS l’Université munis tous de vestes noires capitonnées, personne ne nous a informés de qui ils sont.
Si personne n’a d’information sûre à me donner sur qui ils sont, parce que dans une Université on se connaît tous (fonction) et on sait qui est qui, je pense qu’il pourrait être utile d’informer et de porter plainte auprès du Procureur de la République de Paris de la présence d’hommes non-identifiés (la légalité étant l’information, la présentation de ce nouveau personnel) à la Sorbonne et qui ne se sont pas présentés à nous, pas même sur une petite pancarte à l’entrée, genre : "l’Université de la Sorbonne a recruté d’urgence des "vigiles privés" (avec petite définition et explication)", ces mots seraient écrits et ne pourraient donc être des mensonges. Ces hommes non-identifiés constituent pour moi une violence visuelle inacceptable dans un lieu d’enseignement, et une présentation atténuerait au moins un peu. Et s’ils persistaient à ne pas se présenter, l’illégalité serait d’autant plus probable.
La présence d’hommes non-identifiés dans une Université est pour moi une illégalité. Et le mot "privé" ("vigiles privés ???"), dans une Université PUBLIQUE... Mon dieu comme j’aimerais avoir tort. Mais pour moi, JAMAIS le privé ne va dans le public.
P.S. : lors de ma plainte reçue par le Procureur, j’avais aussi écrit au Recteur, un avocat m’avait conseillé les 2, alors je ne sais pas si c’est le même Recteur, mais le Procureur avait reçu ma plainte, alors que silence du Recteur.
Messages
1. Au jeune homme (Sorbonne) qui a écrit l’article "SOS" sur bellaciao vendredi 16 au matin, 10 avril 2008, 15:59, par neutre
Ces personnels travaillant dans les universités sont des fonctionnaires. Ils doivent etre dans les lieux 24 heures sur 24 - Le recteur est responsable de leur emploi - Au cas ou ils ne peuvent plus remplir leur mission, le recteur est obligé par la loi d’en rendre compte immédiatement au commissaire de police territorialement compétent - Tant que ces fonctionnaires peuvent exercer normalement leur mission, c’est la garantie que la police ne pénêtre pas dans l’université hormis les cas prévus par la loi - Droit de suite, appel de l’intérieur, porter secours et flagrant délit. Leur demander de justifier de leur qualité peut etre assimilée à un outrage car toute personne présente dans des lieux universitaires est censée en connaitre les règles.