Aujourd’hui à Nancy.........

France : un an de prison ferme requis contre le frère de Rachida Dati.
Par hayet zitouni le 17/07/2007 à 20:21

Le frère de Rachida Dati expérimente la nouvelle loi proposée par sa sœur le même jour à l’Assemblée nationale. Si la loi Dati prévoit un durcissement des peines infligées aux récidivistes, Jamal Dati a entendu ce mardi l’avocat général de la Cour d’appel de Nancy souhaiter voir aggraver la peine infligée en première instance. Condamné à six mois de prison avec sursis, il a été requis contre lui douze mois d’emprisonnement ferme.

L’avocat général a demandé que le juge d’application des peines prenne des dispositions afin que Jamal Dati, 34 ans, conserve son travail. Il a évoqué son casier judiciaire, qui fait apparaître deux condamnations en 1995 et 2001 pour des affaires de stupéfiants. Pour les trois autres prévenus, l’avocat général a aussi demandé des peines de prison ferme supérieures à celles prononcées initialement. Le parquet avait fait appel parce qu’il pense que les peines de première instance sont largement insuffisantes.

« Certes ce ne sont pas des parrains de la mafia, mais ce système est dangereux parce qu’il essaime et prospère ; des personnes ne vivent plus que de cela, ils achètent, consomment et font revendre. De l’herbe de plus en plus forte, mais aussi de l’héroïne », a fait valoir l’avocat général.

Et de cibler Jamal Dati « qui pendant un an allait à Maastricht (Pays-Bas) tous les dix jours se procurer 15 à 20g d’héroïne pour lui et sa concubine et pour la revendre. Il avait un nombre impressionnant de téléphones portables et utilisait un discours codé ».

Tous les intéressés ont abandonné la drogue et disent « avoir compris la leçon ». Jamal Dati a regretté que « cela salisse sa sœur » Rachida Dati, garde des Sceaux. L’avocat de Jamal Dati, Me Gérard Michel, a souligné que son client « a sombré dans l’héroïne à la mort de sa mère". Aujourd’hui, « il veut prouver aujourd’hui à son père, très exigeant, qu’il va réussir avec ses mains. Il a tourné la page, il a un emploi. Son petit garçon de 2 mois est malade. Son père est retourné au Maroc pour ne rien entendre de ce procès », a ajouté Me Michel. Verdict le 21 août.