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BÉZIERS : POUR UNE AUTRE GESTION MUNICIPALE

Publie le mardi 7 août 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

« Nous vivons dans un temps où le monde politique, y compris celui qui se dit de gauche, poursuit une lente évolution qui l’amène à considérer comme devenu l’ordre normal des choses, le système économique et politique capitaliste qui fait de l’entreprise le moyen pour les actionnaires de faire de l’argent en confisquant les richesses pro­duites par les salariés. On voit qu’avec le temps ces prélèvements n’arrêtent pas d’enfler, que les dividendes épuisent les salaires et que l’exploitation des uns au pro­fit des autres étend ses ravages dans le peuple.

Nous communistes, contestons ce système de do­mination et luttons pour son abolition. Nous prônons la rupture avec le capitalisme et voulons changer l’entreprise pour en faire un lieu de production de biens répondant aux besoins de la collec­tivité. Nous voulons rester fidèles à l’idée com­muniste. Nous re­fusons de nous engager dans une démarche réformiste sans avenir et de perdre dans la désertion notre raison d’être politique. Car un renonce­ment ferait de nous les serviteurs du capital, avec la vaine et illusoire prétention d’en limiter les effets dévastateurs. La politique réformiste a en effet largement démontré son in­capacité à enrayer l’effritement des avancées so­ciales d’après-guerre, qu’il s’agisse de protection sociale, de retraites, de droit de grève, de destruction des services publics, ou de dilapida­tion des biens de la nation par des privatisations jusqu’à épuisement.

La collaboration de classe est inopérante à changer le monde. L’idée com­muniste, même si elle a été dévoyée ailleurs et en d’autres temps est une belle idée. On n’a pas le droit de la confondre avec ses déviations, et en­core moins celui de la dénigrer. Elle est riche de la promesse d’une justice sociale qu’aucune autre organisation de la société n’est en mesure d’ac­complir.

C’est sur cette ligne politique que nous voulons rassembler lors des élections munici­pales de mars 2008 les communistes biterrois, les sympathisants, et tous ceux, engagés ou non poli­tiquement, qui ne se satisfont pas d’un régime d’injustice et d’inégalités sociales. Nous ne cher­cherons pas à imposer nos idéaux, mais nous sa­vons que les difficultés de ceux qui ne se ré­signent pas ne trouveront de solution que dans la mise en oeuvre de principes qui fondent notre propre engagement.

Ceux qui, dans le mouvement associatif, luttent pour rétablir les exclus dans leurs droits, se préoccupent de la condition des sans-papiers sachant bien que l’immigration clandestine a pour cause directe l’exploitation néo-colonialiste, ou encore se battent contre les expulsions et pour le logement social, tous ceux-là doivent savoir que le prolongement politique normal de leurs actions se situe dans notre projet. Ceux qui, syndicalistes acquis à l’idée d’un enga­gement politique, savent que l’action syndicale n’a pas d’avenir dans des pourparlers avec un partenaire léonin, et que leur terrain de lutte est dans l’affrontement, ceux-là ne peuvent que nous rejoindre.

Ceux qui, écologistes ayant compris que la destruction de la planète a pour cause di­recte les pillages des multinationales capitalistes, ceux-là doivent bannir la pratique des accommo­dements et faire avec nous cause commune dans une démarche de rupture. Tous ceux enfin qui, de­vant la débandade générale et l’effondrement idéologique, refusent de suivre et s’arc-boutent sur des idéaux et des valeurs prétendument péri­més, et qui pourtant sont leur raison de vivre, tous doivent se retrouver à nos côtés.

La remise en question de l’ordre établi n’a de chance de prospérer que dans un grand rassemblement contestataire. Nous décidons de construire et de présenter dès le premier tour, une liste munici­pale dans le but de battre les résultats et le conte­nu de la politique inscrite dans le système capitaliste de Raymond Couderc.

Pour cela nous proposons qu’Aimé Couquet soit res­ponsable de l’animation de cette campagne avec le bureau de sec­tion, le comité de section et les communistes biterrois. D’autant plus que la dimension communale, dans ces élections municipales va être dépassée, compte tenu qu’il existe maintenant une commu­nauté d’agglomérations qui regroupe 13 communes et dont l’importance n’est pas à démontrer. »

Messages

  • Après 6 mois de victoires électorales de la droite fasciste, vous n’avez pas encore compris que dans ce système politique pourrie, il n’y avait rien à attendre d’une élections pour changer la vie.

    Je suis consterné que les politiciens arrivistes se mettent déjà en piste pour ces futures municipales, et vont essayer de calmer la colère populaire en attendant le début de la campagne.

    Tous ensemble dans la rue, c’est le seul moyen qui nous reste pour retrouver notre dignité et nos libertés.

  • La rue, c’est tout ce qui reste aux SDF et ils aimeraient avoir un logement et un boulot !

    Alors le débat d’idées pour une nouvelle conscience de classe qui rassemble contre toutes les droites une gauche à visée communiste majoritaire, il faut le faire partout où c’est possible !!!