Accueil > BIEN SUR, JE RESTE AU NPA
Bien sûr, je reste au NPA
par Jacques Fortin
Le NPA ce n’est pas un parti c’est un projet. Et ce projet reste le mien, dans les bons et les mauvais jours. Pas vous ?
Celui d’un parti à créer, à penser, à "programmer" à partir des résistances et des espérances des "sans", des salariés, des anciens, contre la dislocation générale des liens sociaux, la dilapidation des savoirs et des ressources, et l’asservissement toujours plus violent des multitudes pour le profit vorace de quelques-uns.
Un projet qui fait honneur à ceux dont je suis, membres de la LCR "canal historique" (métissage trotsko, guévarro, libertaire) qui, quoi qu’on en susurre ici et là, ont osé mettre toutes leurs billes sur la table, risquer leurs acquis en les proposant à qui voulait non seulement les partager mais les enrichir, qui sait ? les transformer. C’était notre rôle, non ? Nous ne partions pas de rien. Avec l’ambition, certes, d’emporter la conviction, ce qui n’a rien de honteux, mais avec la conviction aussi d’apprendre beaucoup. Il va falloir faire le point de nos illusions, nos conneries, nos apprentissages, à nous et à tous, ce dont le congrès chaotique n’as pas été capable.
C’est un projet qui contrarie. Pas question pour la gauche institutionnelle de se voir flanquée d’un courant politique ancré dans les mobilisations, radicalement hostile à rentrer dans le rang des unions de gestion successives, et réfractaire aux poisons et délices d’institutions qui, c’est leur fonction, finissent toujours par avoir raison de qui s’illusionne d’y changer quelque chose. L’on s’est empressé d’envoyer un mercenaire bien "posturé" (à gauche du PS - sic), dûment nourri au gras de la république pendant 30 ans, en contrefeu. Son ordre de mission était simple, se la jouer sur deux modes : la grrrosse colère contre l’injuste monde, et les palinodies de l’unitarisme sans frontière, histoire de rameuter au bercail les brebis électorales qui semblaient s’égarer en dissidence.
Cela donne la rrrévolution citoyenne du vieux sénateur naguère mitterrandolâtre. Une resucée de la politique d’un PCF mol et coi, engoncée dans son républicanisme franchouillard, shootée au miroir aux alouettes de la gagne et de l’arrivée en tête, offrant pour toute unité le ralliement à sa personne. Son verbiage programmatique n’a d’égal que sa détestation verbale d’un DSK, diversion qui lui permet de ne pas trop dire mot des autres (Aubry...) ? Bref, ce projet a ça pour fonction, ceux qui fléchissent et cèdent à ses sirènes, exaspérés de colère et d’amertume devant la dureté des temps, ça se comprend, (je ne parle pas des petites personnalités pressées) en reviendront. Expérience faite, nous nous retrouverons.
Contrairement à ce qui est hautainement moqué ici et là, le projet ne relevait pas de l’idée qu’entre la LCR et le PS il n’y avait rien, mais, nuance, du constat qu’entre la LCR et le PS ce qu’il y avait était enferré dans une double névrose : l’incapacité de s’opposer au PS dès que celui-ci approchait d’un pouvoir quelconque, de résister à l’hypnose qu’exercent les institutions sur quiconque y espère ne serait-ce qu’un strapontin. Que de surcroît profitant de la misère aggravée, politique et sociale, surfant sur le désespoir rampant, ce "rien" entre le PS et la LCR trompait encore son monde sur l’air de "votez pour nous et vous verrez, cette fois on les aura" (le PS et les institutions).
Le projet s’est heurté à plusieurs limites, dont les nôtres, mais ça reste un projet. Le mur sarkozien a tenu solidement adossé au MEDEF, à l’Europe libérale, à un art consommé de la diversion sordide sur le dos de boucs émissaires, peu menacé par des directions syndicales en semi coma volontaire, ni les gesticulations de la gauche parlementaire empêtrée dans la vacuité de son alternative. Les luttes sont venues s’y cogner, opiniâtres mais sans relai, habilement épuisées une à une, de journée d’actions en journée d’action, de grèves sectorielles soigneusement indépendantes les unes des autres, ou tout bonnement laissées au bon soin de "la base" encouragée par un assourdissant silence des appareils.
Piège électoral (fait pour ça), il est possible que nous ayons raté quelque chose aux européennes : proposer une coalition à gauche du PS. Nous étions en position de force après des présidentielles où notre porte parole (et non notre chef comme le marmonnent les imbéciles) cumula à lui seul autant que tous les autres (PCF, Bové, LO, Voynet). Proposer une coalition qui devait prouver la force de l’union libérée du PS avec la perspective (et non la condition) de la poursuivre dès lors que, sur la base de cette première réussite, on convenait pour la suite (régionales etc) de l’indépendance totale envers le PS et du refus de cogérer.
Ensuite ? Le projet a beaucoup rassemblé, mais, ce que nous n’avions pas estimé, il a rassemblé des aspirations et des colères diverses et impatientes. Il fallait qu’à chacune le NPA réponde. Chacune se voyait prioritaire : pour les uns forcer l’unité à gauche de la gauche, pour tels autres élaborer un projet radical, pour d’autres incarner une écologie anticapitaliste, pour d’autres encore redonner dignité et espoir aux populations maltraitées des quartiers populaires, pour d’autres asseoir la crédibilité du parti sur des élus voire des postes (pour eux)... Tout cela sous l’égide d’une improbable démocratie : celle où tout le monde aurait raison et où chacun serait majoritaire.
Il ne suffisait pas pour "faire parti" de se rassembler, il fallait accepter de ne pas se ressembler, de ne pas prendre la contradiction comme une insulte ni une mise en cause personnelle, accepter de, minoritaire, s’inscrire dans un processus de conviction - débattre et expérimenter -,il fallait créer, pour beaucoup ex nihilo, une loyauté de parti qui implique donc de respecter... la majorité au lieu de "n’en faire qu’à sa ligne", d’être minoritaire sans accuser par exemple la LCR de magouilles, de ne pas voir un réformiste derrière chaque pragmatique, de laisser Lénine un peu à sa place c’est à dire un siècle en arrière, de ne pas la jouer à la démission ou la victilisation à tout va, de ne pas tenter par tous les moyens de pousser sa candidate voilée en dépit du mandat donné, ou de ne pas, malgré 55% de vote dans les AG, tenter de faire passer un avis contraire, de ne pas jouer sa fraction contre l’ensemble, de poursuivre le débat sans bloquer la machine.
Bref. Pas si simple de "faire parti" sans être adossé à une table de la loi condition d’entrée et règle commune. Or, pour son honneur au passage, c’est ce qu’a voulu la LCR. Pas facile non plus lorsque ça secoue de tous bords, la droite déchaînée, la gauche institutionnelle à la manœuvre...
Ni simple, ni facile ? Raison de plus pour persévérer.
Messages
1. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 22 février 2011, 23:08, par JdesP
"Républicanisme franchouillard" : à la lecture de tels qualificatifs imbéciles qui ne veulent rien dire, hors le mépris, et qui crachent sur une tradition égalitaire et sociale du mouvement ouvrier de notre pays, on se demande ce que veut rassembler le NPA ?
Marx, les Communards, Jules Vallès, Louise Michel, Ambroise Croizat le CNR....luttaient pour la République universelle, la Sociale, face à la réaction qui s’exprime aujourd’hui dans cette formule malheureuse.
2. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 00:39
Mh, c’est pas parce que melenchon et certains du FdG racontent parfois n’importe quoi sur le NPA qu’il faut en faire autant…
Ya rien de mieux pour dégoutter de participer a la politique.
D’autant que bon, les accusations, je veux bien, mais sans preuves je prends pas.
A la jouer comme ca le NPA sera perdant.
3. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 09:40, par Thaumasios
NPA… NPA… C’est quoi déjà le NPA ?
Ah oui, bien sûr, le Nouveau Parti Anti-unitaire !
Allez, bon vent, les gauchistes…
Une preuve de plus que leur mission historique se résume à diviser les forces révolutionnaires.
1. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 10:05
Tu parles des forces révolutionnaires qui ont privatisé France-Télécom et appelé à voter Maastricht ?
2. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 11:11
.
Mort de rire de quel "forces révolutionnaires" tu parle ????
Du PS et des ces satellites télécommande comme le PdG ???
3. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 12:16, par AC
Ce nième article est ses commentaires sont la preuve que "nous" avons tous besoin d’un pause afin de vérifier modestement si ces histoires d’un" NPA sectaire qui s’sole" ou de "Sociaux démocrates FDG qu’ilne faut pas rallier vu qu’il s ont un jour ou l’autre gouverné avec le PS", c’est , pardonnez moi , un e volonté CONSCIENTE de combat pour empêcher" toute construction d’alternative !
San compter qu’il y a adeptes du "jamais avec les gauchisses qui sont que des diviseurs alliés du patronat" ..qui s’opposent aux" historiques "genre" n’oublions pas l’assassinat de Trotsky, les crimes du boucher d’Albacete et les contre révolutionnaires en 45 et 1968
Quant à l’anticapitalisme de la calculette, certains ici sont en train de donner dans la concurrence aux pires commentaires de la presse politicarde , qui roule pour bipolarisation avec le passage au scanner prévisionnel de ce que serait le poids de telle .forme de roue de la secours"unie".. pour second tour en 2012.!
Le coup des DEUX CHIFFRE !
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110222.OBS8516/sarkozy-la-cote-d-alerte.html
’
je vais vous(re) dire mon point de vue que je le crois partagé par ceux qui sont DEPOLITISES (parait -il)
..
Que machin reste au NPA, que TRUC en parte, que la "3 "soit plus à gauche que la "2," que des sections du PC soient en "rébellion" contre l’effacement du PCF..que le PCF s’efface ici devant tel notable PG ou qu’à la cantonale de Morlaix ou LechLay,(pardon..) un candidat soit soutenu par le NPa, le FDG le POI et " Gays et lesbiens Ecologiques du Cher"..ON s’EN BRANLE..
A un point que vous pouvez pas comprendre..
Vous persistez (je sais que je me fais pas d’ami et Colas me bat froid sur ces questions) à arroser avec vos petits arrosoirs vos petits mètres carrés d’Orgas en agonie, ou le jeune adhérent éberlué rencontre un pôte agé(oui..c’est voulu vu l’arrosage du petit jardinet) qui lui fait une leçon d’initiation militante par compilation d’actes d’accusation sur la con cul rance..
Pour lui dire" mais je reste" ou "je dégage" !!
Alors vous allez "capitaliser" 7 ou 4 pour cent chacun voire 8 ?
ce qui fera râler ceux qui pensent qu’avec 12 d’union..pour montrer des petits biscoteaux à la Socila démo, ?
C’est ça qui compte.? ???
RESTEZ , PARTEZ, REVENEZ,avec GPS révolutionnaires..
Mais nous prenez quand même pour le genre qui serions capables de croire que nous immiscer dans vos bagarres de cours de récré c’est un "PLUS" dans la rapport de FORCES..
Ceci sans mépris ni condescendance ni irrespect envers ceux qui militent
Mais avec un p’tit doigt(majeur)... sympa à ceux qui viennent nous décrire leurs scènes de ménage , semblables à ces couples qui se tumifient la tronche le samedi soir, prennent les voisins à témoin et trois jours après recouchent ensemble ..
Je ne me faisais aucune illusion sur ce que sera la fin des Orgas qui n’ont rien compris à ce que la jeunesse entend par " volonté de s’occuper de ses affaires" et refus d’embrigadement pour servir de "supporters" de tel ou tel second rôle ..dans le Show électoraliste..
Tu restes au NPA, Camarade ?
C’est vraiment devenu une affaire aussi personne et privée que la nature des a sexualité..ou de son athéisme ou sa"foi"....
Grand bien te fasse si tel est ton bon "plaisir" !
Je reste.. sur mes positions :
Ce qui reste de sain chez les uns et les autres, comme les pommes saines d’un panier pourri.., c’est condamné à finir , avec la panier..à la décharge.!
Libre à chacun de rester encore dans le panier à.. "salades" gauchisantes.
Ou de tenter de prendre l’air et venir tenter à construire de l’Orga sur laquelle on puisse compter pour que la LDC ne soit pas unquement pour de la colère de la Rue sans abolition du Capitalisme..
Ce que j’en dis, ce que je rabâche, c’est pas nouveau..
Mais vos arguments non plus..!
:))
Mais là, je vous promets que je dois , au delà de Bella ciao, faire plus de disciples.que vous de soutiens à vos organisations.....
Je suis sur le cul, et je suis sincère.!
.
Sauf un temps sur un Forum qui a disparu , jamais je n’avais vu autant de nombrilisme hors des enjeux de classe.!!
Jamais.!
Et comme je suis franc, je vous dit « Attention, les gars c’est pas très "bon" pour la suite" »tout ça..
Plus clairement encore : je vous jure que je vais prendre des fortifiants pour qu’aux cantonales et en 2012, le refus de ce Cirque soit au moins , un élément visible, par l’abstention de CLASSE ou le vote" dit NUL ...
Parce que, pardon d’être brutal : ce qui sera bientôt de la nullité , c’est le débat pour chercher à savoir à quoi ça pourrait bien servir de "vous" donner des voix, tellement vous êtes sourds à ce qui sort des nôtres...
Selon moi.
Cordialement
AC
4. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 14:17, par richard PALAO
quel feuilleton palpitant , j’ attends avec impatience de pouvoir lire le 6243 ème témoignage du dernier restant et le 4325ème témoignage du dernier partant du NPA , le suspens est intenable ...vivement demain sur BC pour lire le prochain épisode ... je prépare une réunion pour en discuter avec mes voisins et j ’espère que PAUL mon pote l’instit pourra venir car il en connait un rayon dans la lutte des classes ...
1. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 17:32, par Augusto Cesar Sandino
Bonjour,
Simplement pour dire que l’intitulé même de l’article de Jacques Fortin est un aveu d’échec...qui a probablement de multiples causes. Je ne m’interesserai qu’à celles qui me concernent. Tant que l’auteur et d’autres commentateurs en resteront à cette superficialité d’analyse sur le Parti de Gauche et ses deux co-président(e)s, voire en tapant complétement à côté, effectivement rien ne sera possible entre nous, mais aussi pour le NPA tout seul. Il suffirait simplement d’aller sur le site du PG et sur le blog de Mélenchon et de lire un peu.
Je ne m’adresse pas par ce mel à ces commentaires qui sentent la rancoeur eructée au dessus d’un verre de bière reprenant en les gauchisant les derniers commentaires fielleux des médias bourgeois sur Mélenchon.
Le Parti de Gauche est plein d’anciens militants de la LCR, cela devrait peut-être vous donner à réfléchir sur les raisons pour lesquels nous n’écartons jamais le NPA d’un revers de main ou d’un mépris souverain, nous.
Patrick
2. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 25 février 2011, 18:36, par guillot
"Je ne m’adresse pas par ce mel à ces commentaires qui sentent la rancoeur eructée au dessus d’un verre de bière reprenant en les gauchisant les derniers commentaires fielleux des médias bourgeois sur Mélenchon. Le Parti de Gauche est plein d’anciens militants de la LCR, cela devrait peut-être vous donner à réfléchir sur les raisons pour lesquels nous n’écartons jamais le NPA d’un revers de main ou d’un mépris souverain, nous. Patrick"
Parlons aussi des "commentaires fielleux" sur le NPA que l’on trouvent tenps en temps sur le blog de Mélenchon. Des exemples : "canon à merde " ; » Ma réplique amusée et narquoise à cette bande de nuls coalisés [NPA et Quatremer] sur des infos bidons est dans le sous titre de ce billet…. » ; au sujet d’un journaliste du Monde ayant eu un un passé dans l’ERP argentine (trotskiste proposant la lutte armée)sous une dictature militaire, dont pour Mélenchon c’est un passé de « bandit » et de « voyou », tout en rappelant que c’est grâce à la « LCR germanopratine » qu’il a pu rentrer au Monde.
Parlons de l’utilisation qu’a fait le PG du NPA pendant la séquence des élections régionales : une monnaie d’échange afin de monayer de meilleures places sur les listes du front de gauche. Comment ? En jouant (avec le PG) un chantage auprès du PCF a la constitution d’une liste commune avec le NPA. Et ce petit jeu a duré jusqu’à la veille du dépôt des listes ! Et il me semble qu’en Ardeche aussi le PG aurait rendu "utile" le NPA pour de meilleures places aux cantonales.
Parlons du vote des budgets 2011 et des financements des projets LGV des élus PG dans les conseils régionaux(exceptés en Limousin). il n’est pas besoin de siéger dans les exécutifs pour cela, en contradiction avec leurs engagement de campagne devant leurs électeurs.
En Aquitaine, un responsable du PG de mon département a tenu à justifer le vote de leurs 2 élus : "en échange, nous avons obtenu 300 mille euros supplémentaires pour subventionner les associations". Sur un budget régional annuel de 2,3 milliards d’euros ! C’est du calcul du boutiquier, de la tambouille, de l’achat de vote. Peut-on croire une seule seconde que le NPA adhèrera un jour à toutes ces magouilles ? Mais ce serait pour lui un suicide politique !
5. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 23 février 2011, 17:53, par vériane
Si on part du constat suivant : l’échec de la gauche ( de tout genre) et la radicalisation de la Droite gouvernementale ouvrent la voie à l’extrême droite ,il est temps y compris pour les trostkos historique de relire "comment vaincre le fascisme" du toujours jeune Léon.
Ni OB ni Méluche il faut un troisième homme ou femme ( j’ai même cru comprendre que Filoche qui sent toujours bien le vent nous fait dont de sa personne, voir Démocratie socialiste).
On doit tous se faire violence ou échouer lamentablement avec nos vérités invérifiables.
Cela ne fait pas plaisir mais il y a t il un autre choix ?
1. BIEN SUR, JE RESTE AU NPA, 26 février 2011, 13:00, par Samdro
... Et quel choix : entre celui de se faire sodomiser par sarko et celui de se faire sodomiser par dsk !!!
Le choix d’avoir la tête entre le marteau et l’enclume !!!