Accueil > Banlieues : le cynisme du MEDEF
« L’entreprise, c’est le meilleur lieu d’intégration qu’on puisse imaginer, peut-être encore plus que les équipes de foot ou les groupes de rock n’ roll. » Cette déclaration d’évidence sera très largement partagée.
C’est même bien le coeur du problème posé aujourd’hui dans les banlieues et à toute la société : comment peut-on prétendre « intégrer » des jeunes en leur fermant les portes des entreprises, et du même coup, donc, celles de la société et de la dignité personnelle ?
Mais quand cette phrase est dans la bouche de Laurence Parisot, la présidente du MEDEF, au moment où Citroën à Aulnay annonce 500 licenciements, quelle indécence ! Le patronat n’aurait-il aucune responsabilité dans le chômage massif, la précarité ? Les patrons n’ont-ils rien à voir dans les discriminations à l’embauche des jeunes parce qu’ils ont telle origine ou viennent de tel quartier ?
La question ne traverse même pas l’esprit de la patronne des patrons : « Pas de mea culpa, pas de leçon de morale ! » clame-t-elle. D’ailleurs, la dame a son explication des événements : elle se demande si ce n’est pas parce que les « premiers effets positifs (de la loi Borloo) sont perceptibles que certains cherchent à protéger leur économie souterraine ».
Autrement dit, si la banlieue explose, c’est que ça va mieux ! Reste la solution, et elle n’en voit qu’une : « La priorité des priorités, c’est le rétablissement de l’ordre. »
Texte de : Olivier Mayer
Paru sur le Web de l’Huma
Isabelle
Messages
1. > Banlieues : le cynisme du MEDEF , 10 novembre 2005, 13:27
Il faut arrêter de se voiler la face, je ne connais personne qui aime travailler par plaisir, alors comment pourrait-on, s’épanouir dans un travail lorsque la moindre chose devient une corvée. Le travail d’aujourd’hui est une forme d’aliénation de la pensée. Tous ces politiques de droites ou de gauches (sauf PCF) me font presque vomir, ils parlent du travail alors qu’ils ne savent rien (ou presque) de la vraie vie des gens qui se lèvent le matin pour aller bosser a l’usine a la chaîne. Franchement, bientôt on se croira en chine !!!
Quand a la patronne des patronnes, elle ou seliere c’est bonnet blanc ou blanc bonnet. (a gerber !!! ) .
2. > Banlieues : le cynisme du MEDEF , 10 novembre 2005, 17:33
On se plaint quand on n’a pas de travail. Quand on a du travail on se plaint qu’il est trop dur. Quand le travail est supportable, il n’est pas assez payé. Quand le salaire est bon, il y a trop de travail...Il ya toujours matière à se plaindre du travail. C’est normal, le nom vient du latin treponem : torture. Il faut supprimer le travail !
1. > Banlieues : le cynisme du MEDEF , 10 novembre 2005, 17:52
otez moi d’un doute : vous, vous n’etes pas chomeurs cest ca ?
2. > Banlieues : le cynisme du MEDEF , 10 novembre 2005, 19:24
je dirais qu en ce moment on est coincé entre un travail exclavagiste ou la violence du chomage.