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Banque mondiale : le coup d’Etat permanent

Publie le jeudi 15 juin 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers Monde

L’agenda caché du Consensus de Washington

Une plongée dans les coulisses de la géopolitique et de la finance internationale.

Contrairement à une idée reçue, la Banque mondiale n’a pas pour mission de réduire la pauvreté. Plutôt que combattre la pauvreté, elle la reproduit.

La Banque mondiale et son jumeau le FMI sont des instruments de subordination des pays endettés aux intérêts des puissances les plus industrialisées.

De leurs origines à aujourd’hui, ces institutions manifestent une réticence certaine à considérer que le respect des droits de l’homme fait partie de leur mandat. Elles ont systématiquement soutenu des dictatures et la politique qu’elles mènent constitue très souvent une violation des droits humains fondamentaux.

Il s’agit d’être lucide et de constater que le modèle de développement tel que promu par la Banque et le FMI n’a pas permis une amélioration des conditions de vie des populations concernées. Le bilan humain et environnemental est sans appel : négatif.

Avec le nouveau président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, un promoteur de l’invasion de l’Irak et idéologue des néo-conservateurs aux Etats-Unis, cela va être pire.

Ce livre permet de comprendre les forces fondamentales qui déterminent les politiques des grandes institutions financières internationales.

Auteur :

Eric TOUSSAINT
Historien et politologue, président du CADTM Belgique, auteur de La Finance contre les peuples, CADTM/Syllepse/Cetim, 2004.

Co-édition CADTM (Liège, Belgique) / Syllepse (Paris) / Cetim (Genève).
Parution prévue : mai 2006
Format : 150 X 210 mm
256 pages. Prix : 18 euros
CADTM ISBN : 2-930443-00-6
SYLLEPSE ISBN : 2-84950-058-5

www.cadtm.org

Messages

  • Un peu de morale dans ces institutions que sont la B.M. ET LE FMI cela ne ferait pas de mal.
    L’Afrique en sait quelque chose.Pendant que le FMI se mange goulument le gâteau, les peuples africains n’en n’ont même pas une miette à se mettre sous la dent. Ceci expliquant cela.

    • Ils n’ont que des miettes,c’est vrai et pire encore:en Afrique subsaharienne,partie la plus pauvre de la planète,1400 000 000 (un miliard quatre cents millions)d’êtres humains sont directement concernés par le paludisme.Le cacul "capitaliste"est celui-ci :ces gens vivent avec moins d’un euro par jour,l’antidote du paludisme en coûte deux,donc ?On ne fabrique pas de médicaments pour ces gens-là.C’est aussi simple que ça !!Alors Banque mondiale,FMI et, dans ce cas,les laboratoires...Même combat !On laisse crever ces pauvres gens mais on maintient les bénéfices.La logique libérale dans toute sa splendeur !!!
      François.

    • Pire encore, non seulement on ne fabrique pas les antidotes contre le paludisme mais si les Africains le font par leurs propres moyens, on bombarde leurs usines, comme ce fut ce cas au Soudan lorsque l’avation et les missiles de Croisiers US se sont abattus sur ce pays. Le Pretexe etait la meme chanson , l’usine servait parait t’il a fabriqué des armes de destructions massives.

      Ramo

    • Et vous pouvez appliquer le même raisonnement à propose du SIDA !
      L’Afrique est pillée et ses habitants volontairement maintenu en "dépendance" vis à vis de l’Occident depuis...que l’homme blanc a accosté sur ses cotes.

      Mais ce qui me révolte le plus, c’est que cela devient de pire en pire et que j’en porte une part de responsabilité en ayant accès à un PC connecté pour écrire ceci !!

      J’ai honte !

      PéKa

    • PéKA,

      Le but du FMI est d’organiser un commerce mondial globalisé.
      Le problème est le suivant : comment laisser les pays pauvres assez pauvres de manière à ce qu’ils soient réduits à être de simple fournisseurs des pays riches.

      La solution serait un plan internationnal pour garantir l’indépendance de chaque pays dans chacun des secteurs suivants :
      – Agriculture (production interne suffisante pour la population, priorité à la production interne)
      – Santé (Service publique gratuit, notamment en se qui concerne les pathologies graves comme le SIDA)
      – Education (En france par exemple, le secteur public de l’éducation va disparaitre)
      – Industrie (En france par exemple, le secteur public de l’industrie va disparaitre)

      Dans nos pays riches, le rôle de la banque mondiale , du FMI, est amoindri par les restants de garanties sociales encore existantes.

      Mais ces dernieres protections une fois éliminées, la france sera un pays du tiers monde comme un autre.

      jyd.

    • CQFD, c’est ce qui nous pend au nez.

    • Je te suis parfaitement, mais comment descendre du train en marche lorqu’on est minoritaire à avoir aperçu le mur ?

      Merci pour ton commentaire en tout cas.

      PéKa

  • Bonjour,
    pour ceux qui veulent en savoir plus sur la triade "Banque mondiale/FMI/OMC", je recommande la lecture du numéro 3 de "L’écologiste", et la lecture des autres numéros d’ailleurs, où tous les articles sont scrupuleusement référencés.
    Ce n’est pas parce que le communisme du bloc de l’Est a "perdu" que le capitalisme occidental va "gagner".
    Le "développement" n’est qu’un dogme, une idéologie comme les autres, sauf que c’est une idéologie dominante, relayée par les journaux du 20heures, et qui fout en l’air des milliers d’africains (entre autres continents et regardez ce qui se passe au lesotho et ailleurs...), parce que trop humbles, trop traditionnels, pas assez mondialisés...