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Benoît XVI : "le préservatif aggrave le sida"

Publie le mercredi 18 mars 2009 par Open-Publishing
12 commentaires

Selon le Pape, le préservatif "aggrave le Sida"...

Le Pape a affirmé le 17 mars dans l’avion qui l’emmène au Cameroun que le sida "ne peut être vaincu par la distribution de préservatifs. Cela ne fait que l’aggraver". Autant la première partie de la phrase est défendable, autant la deuxième partie ne peut que faire bondir les acteurs de santé publique... et conforter les obscurantistes !

A la lecture de la déclaration du Pape sur l’aggravation du Sida causée par le préservatif, on pourrait juste penser que cette position rejoint la position traditionnelle de l’Eglise catholique, qui prône la fidélité dans le mariage, la chasteté et l’abstinence pour lutter contre le sida. Néanmoins les mots ont un sens, et l’affirmation que le préservatif "aggrave le sida" paraît particulièrement dangereuse et déplacée au moment d’un déplacement dans un continent ravagé par la maladie et de plus en plus réceptif au catholicisme.

Face à ce genre de déclarations, il faut donc rappeler, une fois de plus, que le préservatif (non périmé, non endommagé), ne laisse passer ni les spermatozoïdes ni les virus et que son emploi correct (utilisation avant toute pénétration) permet de diminuer drastiquement le risque de contamination. Cette protection est effective lors d’un rapport occasionnel, mais aussi lors d’une relation de couple marié quand un des deux partenaires est infecté (par le VIH ou une hépatite virale par exemple), cas de figure systématiquement oublié par l’Eglise d’ailleurs...

Comme le rappelle le Times Online, l’ONU avait réagi en 2003 aux assertions du Vatican sur l’inefficacité du préservatif -certains membres haut placés du clergé avaient insinué que le préservatif était poreux, qu’il laissait passer les virus, voire les spermatozoïdes- en affirmant que "ces informations erronées sur les préservatifs et le sida sont dangereuses alors que nous faisons face à une pandémie globale qui a déjà causé la mort de plus de 20 millions de personnes, et en touche actuellement au moins 42 millions".

L’Onu avait également déclaré que le préservatif réduit le risque d’infection par le virus du sida "de 90 %". Un message que l’on aimerait voir repris par l’Eglise en lieu et place de ce genre d’assertion papale source, a minima, de confusion...

http://news.doctissimo.fr/selon-le-...

Messages

  • Faudra expliquer à Adolph II que, pour que ce soit efficace, le préservatif, c’est pas à l’index qu’il faut le mettre...

  • Ta gueule PanzerPape.

    Bientôt, je l’espère, tu rejoindras tous les autres dans la poubelle de l’Histoire.

    (k)G.B.

  • le pape Benoît XVI a déclaré ce mardi que le problème du sida ne « peut pas être réglé » par la « distribution de préservatifs ». « Au contraire, leur utilisation aggrave le problème ». Selon lui, la solution passe par « un réveil spirituel et humain » et l’« amitié pour les souffrants ».

    C’est quoi ce baratin à la con ! C’est encore au peuple qu’il décoche ses flèches , pendant que les riches sont autorisés à faire toutes leurs saloperies contre nous ! Qu’il aille au diable et réserve ses blablas aux nantis ! Sarko est allé faire allégence, qu’il le sermonne ça lui fera pas de mal à lui !

    Dire que le préservatif aggrave le sida ! C’est qu’il ne doit pas bien savoir à quoi ça sert, ni où ça se met ! Vous me direz : normal c’est un pape !

  • Si ses parents avaient un préservatif a l’époque ,il ne raconterait pas de connerie !Il pourrait juste dire ,grace a la capote nestor ,je ne suis pas né,je ne suis pas mort....momo11

  • Le pape ne peut-il pas être jugé par le TPI pour crime contre l’humanité ?

    • Petit extrait dédié aux cul-bénis dont le pape et ses accolytes

      Désir, plaisir et socialité.

      Il existe deux conceptions en présence sur les effets du désir et la recherche du plaisir ; l’une optimiste, à la suite de Reich, Fritz Perls, Bettelheim, voit le désir et le plaisir comme une capacité, comme une dynamique pour le développement. ; l’autre pessimiste défend, avec Freud, le désir comme fondé sur le manque et volontiers possessif et destructeur.

      Il est intéressant de mieux saisir la conjonction indissociable allant du désir à la socialité via le plaisir.

      Voici ce qu’écrit Max Pagès dans « Le travail amoureux  » (Dunod) au chapitre « Plaisir et socialité ».(p 34)

      La première est une conception optimiste de l’homme, conçu comme un être capable dès l’origine, défini non par le manque mais par la capacité, capable à tous les stades d’initiative, de développement, de relation à lui-même, aux autres et au monde.

      L’initiative et la spontanéité humaines sont valorisées car elles conduisent au développement de la relation.

      Inversement, ce qui les bride, les canalise ou les limite structurellement, c’est-à-dire la répression sociale, est un obstacle au développement et à la relation. C’est l’hypothèse que les forces instinctuelles les plus profondes et les plus primitives de l’homme sont positives, que leur mise en jeu conduit au développement et à la relation humaine. Plus précisément c’est l’hypothèse que le désir et le plaisir sexuel, dans leur diverses manifestations, sont dès l’origine des expériences sociales. Désir, plaisir et socialité sont donnés ensemble comme un donné indissociable. Le désir, plus que désir de possession d’un objet identifiable aux objets matériels, est désir d’identité et de réalisation des potentialités internes. Il met en contact avec autrui dont il attend confirmation, il appelle l’expérience de l’altérité et y introduit. Le désir est ouverture à soi-même et aux autres. Il est tourné vers l’avenir et non vers le passé, vers les autres et non vers soi.

      Le plaisir partagé est le fondement de toute expérience sociale, l’origine du langage. Il permet la découverte de soi-même et des autres, le développement par l’apparition de désir nouveaux. Il est le moteur du changement.

      Plus loin Max Pagès écrit : C’est par l’expérience du plaisir partagé que passe nécessairement le rétablissement de la socialité, la réduction des formes possessives et destructrices du désir, des conduites perverses, névrotiques ou psychotiques. L’auteur ne les nie donc pas. Mais elles sont rapportées aux conditions qui les ont crée et qui les maintiennent en permanence. Il écrit : Ce sont les conditions sociales, les interdits et les contraintes empêchant le plaisir partagé, qui sont à l’origine des conduites névrotiques, psychotiques et perverses.

      Il convient donc de lutter pour un plaisir partagé dans tous les domaines en usant de ce qui convient pour que le plaisir partagé soit durable. En matière de sexualité, le préservatif est l’un de ses moyens. Dans un domaine proche mais plus large que la sexualité, l’avortement en est un autre.

      Christian D.

  • J’espère que dans quelques décennies, à force de refuser le monde moderne, le catholicisme fera de moins en moins d’adeptes jusqu’à disparaître définitivement de la surface du globe.

    • D. – Santità, benvenuto in mezzo al gruppo dei colleghi : siamo una settantina che ci stiamo accingendo a vivere questo viaggio con Lei. Le facciamo i migliori auguri e speriamo di poterLa accompagnare con il nostro servizio, in modo tale da far partecipare anche tante altre persone a questa avventura. Come al solito, noi Le siamo molto grati per la conversazione che adesso ci concede ; l’abbiamo preparata raccogliendo, nei giorni scorsi, un certo numero di domande da parte dei colleghi – ne ho ricevute una trentina – e poi ne abbiamo scelte alcune che potessero presentare un discorso un po’ completo su questo viaggio e che potessero interessare tutti ; e Le siamo molto grati per le risposte che ci darà. La prima domanda, la pone il nostro collega Brunelli, della televisione italiana, che si trova qui, alla nostra destra :

      D. – Buongiorno. Santità, da tempo – e in particolare, dopo la Sua ultima lettera ai Vescovi del mondo – molti giornali parlano di ‘solitudine del Papa’. Ecco : Lei che cosa ne pensa ? Si sente davvero solo ? E con quali sentimenti, dopo le recenti vicende, ora vola verso l’Africa con noi ?

      R. – Per dire la verità, devo dire che mi viene un po’ da ridere su questo mito della mia solitudine : in nessun modo mi sento solo. Ogni giorno ricevo nelle visite di tabella i collaboratori più stretti, incominciando dal Segretario di Stato fino alla Congregazione di Propaganda Fide, eccetera ; vedo poi tutti i Capi Dicastero regolarmente, ogni giorno ricevo Vescovi in visita ad Limina – ultimamente tutti i Vescovi, uno dopo l’altro, della Nigeria, poi i Vescovi dell’Argentina … Abbiamo avuto due Plenarie in questi giorni, una della Congregazione per il Culto Divino e l’altra della Congregazione per il Clero, e poi colloqui amichevoli ; una rete di amicizia, anche i miei compagni di Messa dalla Germania sono venuti recentemente per un giorno, per chiacchierare con me … Allora, dunque, la solitudine non è un problema, sono realmente circondato da amici in una splendida collaborazione con Vescovi, con collaboratori, con laici e sono grato per questo. In Africa vado con grande gioia : io amo l’Africa, ho tanti amici africani già dai tempi in cui ero professore fino a tutt’oggi ; amo la gioia della fede, questa gioiosa fede che si trova in Africa. Voi sapete che il mandato del Signore per il successore di Pietro è “confermare i fratelli nella fede” : io cerco di farlo. Ma sono sicuro che tornerò io stesso confermato dai fratelli, contagiato – per così dire – dalla loro gioiosa fede.

      D. – La seconda domanda viene fatta da John Davis, responsabile della sezione romana dell’agenzia di notizie cattolica degli Stati Uniti :

      D. – Santità, Lei va in viaggio in Africa mentre è in corso una crisi economica mondiale che ha i suoi riflessi anche sui Paesi poveri. Peraltro, l’Africa in questo momento deve affrontare una crisi alimentare. Vorrei chiedere tre cose : questa situazione troverà eco nel Suo viaggio ? E : Lei si rivolgerà alla comunità internazionale affinché si faccia carico dei problemi dell’Africa ? E, la terza cosa, si parlerà di questi problemi anche nell’Enciclica che sta preparando ?

      R. – Grazie per la domanda. Naturalmente, io non vado in Africa con un programma politico-economico, per cui mi mancherebbe la competenza. Vado con un programma religioso, di fede, di morale, ma proprio questo è anche un contributo essenziale al problema della crisi economica che viviamo in questo momento. Tutti sappiamo che un elemento fondamentale della crisi è proprio un deficit di etica nelle strutture economiche ; si è capito che l’etica non è una cosa ‘fuori’ dall’economia, ma ‘dentro’ e che l’economia non funziona se non porta in sé l’elemento etico. Perciò, parlando di Dio e parlando dei grandi valori spirituali che costituiscono la vita cristiana, cercherò di dare un contributo proprio anche per superare questa crisi, per rinnovare il sistema economico dal di dentro, dove sta il punto della vera crisi. E, naturalmente, farò appello alla solidarietà internazionale : la Chiesa è cattolica, cioè universale, aperta a tutte le culture, a tutti i continenti ; è presente in tutti i sistemi politici e così la solidarietà è un principio interno, fondamentale per il cattolicesimo. Vorrei rivolgere naturalmente un appello innanzitutto alla solidarietà cattolica stessa, estendendolo però anche alla solidarietà di tutti coloro che vedono la loro responsabilità nella società umana di oggi. Ovviamente parlerò di questo anche nell’Enciclica : questo è un motivo del ritardo. Eravamo quasi arrivati a pubblicarla, quando si è scatenata questa crisi e abbiamo ripreso il testo per rispondere più adeguatamente, nell’ambito delle nostre competenze, nell’ambito della Dottrina sociale della Chiesa, ma con riferimento agli elementi reali della crisi attuale. Così spero che l’Enciclica possa anche essere un elemento, una forza per superare la difficile situazione presente.

      D. – Santità, la terza domanda ci viene posta dalla nostra collega Isabelle de Gaulmyn, de “La Croix” :

      D. – Très Saint Père, bon jour. Faccio la domanda in italiano, ma se gentilmente può rispondere in francese … Il Consiglio speciale per l’Africa del Sinodo dei Vescovi ha chiesto che la forte crescita quantitativa della Chiesa africana diventi anche una crescita qualitativa. A volte, i responsabili della Chiesa sono considerati come un gruppo di ricchi e privilegiati e i loro comportamenti non sono coerenti con l’annuncio del Vangelo. Lei inviterà la Chiesa in Africa ad un impegno di esame di coscienza e di purificazione delle sue strutture ?

      R. – J’essayerai, si c’est possible, de parler en français. J’ai une vision plus positive de l’Eglise en Afrique : c’est une Eglise très proche des pauvres, une Eglise avec les souffrants, avec des personnes qui ont besoin d’aide et donc il me semble que l’Eglise est réellement une institution qui fonctionne encore, alors que d’autres structures ne fonctionnent plus, et avec son système d’éducation, d’hôpitaux, d’aide, dans toutes ces situations, elle est présente dans le monde des pauvres et des souffrants. Naturellement, le pêché originel est présent aussi dans l’Eglise ; il n’y a pas une société parfaite et donc il y a aussi des pêcheurs et des déficiences dans l’Eglise en Afrique, et dans ce sens un examen de conscience, une purification intérieure est toujours nécessaire, et je rappellerais aussi dans ce sens la liturgie eucharistique : on commence toujours avec une purification de la conscience, et un nouveau commencement devant la présence du Seigneur. Et je dirais plus qu’une purification des structures, qui est toujours aussi nécessaire, une purification des cœurs est nécessaire, parce que les structures sont le reflet des cœurs, et nous faisons notre possible pour donner une nouvelle force à la spiritualité, à la présence de Dieu dans notre cœur, soit pour purifier les structures de l’Eglise, soit aussi pour aider la purification des structures de la société.

      D. – Adesso, una domanda che viene dalla componente tedesca di questo gruppo di giornalisti : è Elisa Kramer che rappresenta il Sankt Ulrich Verlag, che ci fa la domanda :

      D. – Heiliger Vater, gute Reise ! Padre Lombardi mi ha detto di parlare in italiano, così faccio la domanda in italiano. Quando Lei si rivolge all’Europa, parla spesso di un orizzonte dal quale Dio sembra scomparire. In Africa non è così, ma vi è una presenza aggressiva delle sètte, vi sono le religioni tradizionali africane. Qual è allora la specificità del messaggio della Chiesa cattolica che Lei vuole presentare in questo contesto ?

      R. – Allora, prima riconosciamo tutti che in Africa il problema dell’ateismo quasi non si pone, perché la realtà di Dio è così presente, così reale nel cuore degli africani che non credere in Dio, vivere senza Dio non appare una tentazione. E’ vero che ci sono anche i problemi delle sètte : non annunciamo, noi, come fanno alcuni di loro, un Vangelo di prosperità, ma un realismo cristiano ; non annunciamo miracoli, come alcuni fanno, ma la sobrietà della vita cristiana. Siamo convinti che tutta questa sobrietà, questo realismo che annuncia un Dio che si è fatto uomo, quindi un Dio profondamente umano, un Dio che soffre, anche, con noi, dà un senso alla nostra sofferenza per un annuncio con un orizzonte più vasto, che ha più futuro. E sappiamo che queste sètte non sono molto stabili nella loro consistenza : sul momento può fare bene l’annuncio della prosperità, di guarigioni miracolose ecc., ma dopo un po’ di tempo si vede che la vita è difficile, che un Dio umano, un Dio che soffre con noi è più convincente, più vero, e offre un più grande aiuto per la vita. E’ importante, anche, che noi abbiamo la struttura della Chiesa cattolica. Annunciamo non un piccolo gruppo che dopo un certo tempo si isola e si perde, ma entriamo in questa grande rete universale della cattolicità, non solo trans-temporale, ma presente soprattutto come una grande rete di amicizia che ci unisce e ci aiuta anche a superare l’individualismo per giungere a questa unità nella diversità, che è la vera promessa.

      D. – E ora, diamo di nuovo la parola ad una voce francese : è il nostro collega Philippe Visseyrias di France 2 :

      D. – Santità, tra i molti mali che travagliano l’Africa, vi è anche e in particolare quello della diffusione dell’Aids. La posizione della Chiesa cattolica sul modo di lottare contro di esso viene spesso considerata non realistica e non efficace. Lei affronterà questo tema, durante il viaggio ? Très Saint Père, Vous serait-il possible de répondre en français à cette question ?

      R. – Io direi il contrario : penso che la realtà più efficiente, più presente sul fronte della lotta contro l’Aids sia proprio la Chiesa cattolica, con i suoi movimenti, con le sue diverse realtà. Penso alla Comunità di Sant’Egidio che fa tanto, visibilmente e anche invisibilmente, per la lotta contro l’Aids, ai Camilliani, a tutte le Suore che sono a disposizione dei malati … Direi che non si può superare questo problema dell’Aids solo con slogan pubblicitari. Se non c’è l’anima, se gli africani non si aiutano, non si può risolvere il flagello con la distribuzione di preservativi : al contrario, il rischio è di aumentare il problema. La soluzione può trovarsi solo in un duplice impegno : il primo, una umanizzazione della sessualità, cioè un rinnovo spirituale e umano che porti con sé un nuovo modo di comportarsi l’uno con l’altro, e secondo, una vera amicizia anche e soprattutto per le persone sofferenti, la disponibilità, anche con sacrifici, con rinunce personali, ad essere con i sofferenti. E questi sono i fattori che aiutano e che portano visibili progressi. Perciò, direi questa nostra duplice forza di rinnovare l’uomo interiormente, di dare forza spirituale e umana per un comportamento giusto nei confronti del proprio corpo e di quello dell’altro, e questa capacità di soffrire con i sofferenti, di rimanere presente nelle situazioni di prova. Mi sembra che questa sia la giusta risposta, e la Chiesa fa questo e così offre un contributo grandissimo ed importante. Ringraziamo tutti coloro che lo fanno.

      D. – E ora, un’ultima domanda che viene addirittura dal Cile, perché noi siamo quindi molto internazionali : abbiamo anche la corrispondente della televisione cattolica cilena con noi. E le diamo la voce per l’ultima domanda : Maria Burgos …

      D. – Grazie, padre Lombardi. Santità, quali segni di speranza vede la Chiesa nel Continente africano ? E : Lei pensa di poter rivolgere all’Africa un messaggio di speranza ?

      R. – La nostra fede è speranza per definizione : lo dice la Sacra Scrittura. E perciò, chi porta la fede è convinto di portare anche la speranza. Mi sembra, nonostante tutti i problemi che conosciamo bene, che ci siano grandi segni di speranza. Nuovi governi, nuova disponibilità di collaborazione, lotta contro la corruzione – un grande male che dev’essere superato ! – e anche l’apertura delle religioni tradizionali alla fede cristiana, perché nelle religioni tradizionali tutti conoscono Dio, l’unico Dio, ma appare un po’ lontano. Aspettano che si avvicini. E’ nell’annuncio del Dio fattosi Uomo che queste si riconoscono : Dio si è realmente avvicinato. Poi, la Chiesa cattolica ha tanto in comune : diciamo, il culto degli antenati trova la sua risposta nella comunione dei santi, nel purgatorio. I santi non sono solo i canonizzati, sono tutti i nostri morti. E così, nel Corpo di Cristo si realizza proprio anche quanto intuiva il culto degli antenati. E così via. Così c’è un incontro profondo che dà realmente speranza. E cresce anche il dialogo interreligioso – ho parlato io adesso con più della metà dei vescovi africani, e le relazioni con i musulmani, nonostante i problemi che si possono verificare, sono molto promettenti, essi mi hanno detto ; il dialogo cresce nel rispetto reciproco e la collaborazione nelle comuni responsabilità etiche. E del resto anche cresce questo senso di cattolicità che aiuta a superare il tribalismo, uno dei grandi problemi, e ne scaturisce la gioia di essere cristiani. Un problema delle religioni tradizionali è la paura degli spiriti. Uno dei Vescovi africani mi ha detto : uno è realmente convertito al cristianesimo, è divenuto pienamente cristiano quando sa che Cristo è realmente più forte. Non c’è più paura. E anche questo è un fenomeno in crescita. Così, direi, con tanti elementi e problemi che non possono mancare, crescono le forze spirituali, economiche, umane che ci danno speranza, e vorrei proprio mettere in luce gli elementi di speranza.

      D. – Grazie mille, Santità, del tempo che ci ha dato, delle cose che ci ha detto. E’ una ottima introduzione per seguire il Suo viaggio con molto entusiasmo. Ci daremo veramente da fare per allargare il Suo messaggio a tutto il Continente e a tutti i nostri lettori ed ascoltatori.

    • Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l’Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du SIDA. La position de l’Eglise catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n’étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?

      R - Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte conte le SIDA est précisément l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant’Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lute contre le SIDA, aux camilliens, à toutes les sœurs qui sont à la disposition des malades... Je dirais qu’on ne peut pas surmonter ce problème du SIDA uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n’y met pas l’âme, si on n’aide pas les Africains, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d’augmenter le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l’un avec l’autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent. Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l’homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d’épreuve. Il me semble que c’est la juste réponse, et c’est ce que fait l’Eglise, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font.