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Bernard Kouchner défend la présence de Total en Birmanie
Publie le mardi 30 octobre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a déclaré, mardi 30 octobre à Bangkok, que si Total se retirait de Birmanie, les populations birmane et thaïlandaise seraient les premières à en souffrir.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, il a réaffirmé, comme il l’avait fait lundi à Singapour, que toute politique de sanctions contre la Birmanie devait être couplée à "une perspective" et à "un espoir" de développement économique pour la population."Imaginez que nous fermions le robinet de Total [en Birmanie], qui souffrira ? La population de Birmanie et la population de Thaïlande. Qui remplacera les Français ? D’autres", a-t-il lancé.
Total exploite depuis 1992 en Birmanie une partie du champ gazier de Yadana, où il a produit, en 2006, 17,4 millions de mètres cubes de gaz par jour, qui alimentent des centrales électriques de Thaïlande. Le développement de Yadana a été réalisé dans le cadre d’un contrat de partage de production associant Total, opérateur avec environ 31 %, une filiale d’Unocal (aujourd’hui Chevron) avec environ 28 %, Petroleum Authority of Thailand Exploration & Production (PTTEP) avec 25,5 %, et MOGE (Birmanie) avec 15 %.
TOTAL DÉDOUANÉE DE COMPLICITÉ DE TRAVAIL FORCÉ
En 2003, Bernard Kouchner a rédigé, pour le compte de sa société BK Conseil, un rapport défendant les activités de Total en Birmanie, qui dédouanait la plus importante des sociétés françaises d’allégations de complicité de travail forcé. Le document a valu au fondateur de Médecins sans frontières les critiques des organisations humanitaires.
Fin septembre, le régime militaire birman a brutalement réprimé un mouvement de protestation populaire emmené par des moines bouddhistes, suscitant de vives condamnations à travers le monde. Le 15 octobre, l’Union européenne a approuvé le principe de nouvelles sanctions contre la Birmanie, incluant un embargo sur les bois et métaux birmans, mais excluant les produits pétroliers. Le lendemain, le directeur général de Total, Christophe de Margerie, avait annoncé que le groupe pétrolier français ne ferait pas de "nouveaux investissements" en Birmanie mais qu’il "ne quitterait pas" ce pays.
Messages
1. Bernard Kouchner défend la présence de Total en Birmanie, 31 octobre 2007, 20:45
Mais non mais non, la partie de la gauche qui n’a plus d’âmes indique que ce soulèvement c’est pas bien, c’est juste pour emmerder les Chinois et servir de porte-avions à la bannière étoilée ...
Peu importe les faits de la dictature, peut importe que 2 millions sur plus de 40 millions d’habitants vivent avec des magasins spéciaux, imposent une dictature contre les travailleurs traités en semi-esclaves ou esclaves tout courts, se construisant une nouvelle capitale pour elle seule, en continuant de pressurer le pays, massacrer les minorités nationales, surexploiter les classes populaires (dont une partie de celles-ci va respirer un air un peu moins étouffant en Chine), bref peu importe qu’une nomenclatura bourgeoise criminelle, militaire, passe en coupe réglée un peuple , car l’essentiel est, dans un kriegspiele dément, de jouer de la géo-politique pour condamner un peuple à la nuit plutôt que peut-être, on ne sait jamais, ce pays pourrait sombrer dans l’amour de la bannière étoilée.
Là dans une étrange samba on retrouve d’étranges coquinages entre une version kouchnerienne de la présence pétrolière française et nos fanas de la lutte de classes entre les bourgeois chinois et les bourgeois américains, les Birmans là dedans servant d’Alsaciens interposés de la guerre de 14-18....
Les choses se présentent bien plus simplement, et notre bon Kouchner porte contre-feu.... l’entreprise bénéficiant de l’amour inextinguible de notre ventilateur gouvernemental est bien le plus gros exploiteur étranger du pays. Généraux sanguinaires birmans et nomenclaturistes bourgeois français peuvent bien s’accorder sur une chose : C’est quand même vachement plus chic que le serf birman soit surexploité et meurtri sous la bannière tricolore que sous ces hideuses bannières chinoises et américaines ! D’ailleurs la preuve de notre bon gout c’est que les flingues, les fusils qui poussent dans le dos les travailleurs volontaires sont chinois ! La preuve !
En fait Kouchner et Total sont en quelque sorte des ambassadeurs du bon chic français !
Tuer, maltraiter et surexploiter des Birmans leur évitent d’être tués, maltraités et surexploités par d’autres !
Fallait y penser !
On ne se trompe jamais en étant aux côtés d’un peuple qui se soulève contre ses oppresseurs et contre ses exploiteurs.
Copas