Accueil > Bernard Thibault pour une nouvelle journée de mobilisation

Bernard Thibault pour une nouvelle journée de mobilisation

Publie le dimanche 8 février 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

Les organisations syndicales devraient "discuter des modalités d’une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle", assure le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dans le Journal du Dimanche , à la veille d’une réunion des huit confédérations syndicales qui doit se tenir lundi. Ces dernières doivent décider des suites à donner aux manifestations du 29 janvier et aux pistes émises jeudi soir par le chef de l’Etat, qui les a invitées à une rencontre le 18 février.

"Tous les syndicats sont déçus, nous allons donc discuter des modalités d’une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle. Elle se dessine après le 18 février, date du rendez-vous avec le Chef de l’Etat car rien n’indique que nous en sortirons avec des réponses", affirme le secrétaire général de la CGT. Il reproche à Nicolas Sarkozy son refus de changer de cap : "Il veut poursuivre ses réformes mais la crise les invalide, les choses ont changé (...) par exemple, supprimer un poste de fonctionnaire pour deux départs en retraite est totalement inopportun."

Revenant sur l’intervention télévisée de jeudi soir , Bernard Thibault déplore que Nicolas Sarkozy n’ait pas apporté de réponse sur "la question du pouvoir d’achat". "Le sujet porte sur les salaires, dit-il, pour l’instant, il n’y a pas de réponse, je n’ai rien contre discuter de la fiscalité, mais c’est un sujet global et qui prend du temps, or les mesures pour le pouvoir d’achat s’imposent tout de suite." Sur le partage des profits évoqué par Nicolas Sarkozy, "cette promesse a été déjà formulée, sans effet", souligne le secrétaire général de la CGT, "ce sujet n’est pas inintéressant, mais il concerne seulement les entreprises qui ont des actionnaires".

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/bernard-thibault-pour-une-nouvelle-journee-de-mobilisation/920/0/315010

Messages

  • Sur le partage des profits évoqué par Nicolas Sarkozy, "cette promesse a été déjà formulée, sans effet", souligne le secrétaire général de la CGT, "ce sujet n’est pas inintéressant, mais il concerne seulement les entreprises qui ont des actionnaires".

    Et les bénéfices des entreprises classiques sans actionnaires, ça va où, car que je sache la productivité des salariés français, malgré les 35 h, n’a jamais faibli, bien au contraire. Eux n’ont jamais failli à leurs obligations, ce qui en va tout autrement des dirigeants, n’en déplaise à Parisot.

    Par contre, il serait intéressant de nous faire un peu de comptabilité d’entreprise, et de voir à quel niveau se situerait ce partage des profits, sachant que les bénéfices sont emputés des investissements, et des dividendes à reverser aux actionnaires. Que reste-t-il après ces soustractions ?
    J’ai idée que NS s’est bien fichu de notre poire, si je comprends bien, le bénéfice net représente des cacahuètes.

  • Dommage d’attendre après le 18 fevrier,on sait pertinement que le nabot reste campé dans ses talonnette.A nous de le débusquer !Bien sur je suis conscient du frein que représente chérèque.Mais de toute façon il ira signer .Avant ou après ne comptons pas sur la cfdt.Fraternellement momo11

  • Elle se dessine après le 18 février, date du rendez-vous avec le Chef de l’Etat car rien n’indique que nous en sortirons avec des réponses",

    AH NON !! APRÈS c’est pas mal mais AVANT c’est comme cela qu’il faut faire !!!!

    OUI AUX MOBILISATIONS APRÈS le 18 FÉVRIER MAIS SURTOUT AVANT !!

    • moi je suis pour AVANT ! ET SURTOUT PENDANT ! C’EST A DIRE LE 18 !!!!!! ET ENSUITE... loulou34

    • C’est ainsi que je voyais : AVANT pour envoyer un message fort au Chef qu’on ne lachera pas la partie. Nous aussi comme les Guadeloupéens devons engager un "bras de fer" pour obtenir ce qui nous revient de droit. Désolée, mais nous ne devons pas nous contenter de miettes, que dis-je, de rien, quand les patrons du CAC40 et les actionnaires se sont goinfrés de bénéfices à eux tout seuls.

      NS n’a pas compris que s’il maintient en l’état le smig, je ne vois pas comment il y aura une relance de l’économie, car personne n’a envie, ni ne peut consommer un minimum avec un salaire de misère. Jeudi pourtant, les journaleux lui ont bien montré, par des exemples parlants, les difficultés des ménages qui doivent se nourrir après les charges payées avec seulement 80 € pour tout le mois. Est-ce que lui est capable de vivre avec 80 € ? Et ses laquais qu’ils essaient un peu pour voir, avant de dire des âneries !

      C’est nos bulletins de salaires + charges (idem pour les retraités et les chômeurs) qu’il faudrait lui balancer sur son bureau à l’Elysée pour qu’il entrevoit, si possible, la réalité de nos vies, qu’il ne tient pas à connaître, et qu’il convienne qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le monde du travail. Idem à Parisot pour la faire taire.

  • LES SALARIES VEULENT UNE MOBILISATION AVANT LE 18, LES SYNDICATS SONT ILS SOURDS ? MARIE 54

    • C’est aux salariés de prendre leurs responsabilités ensemble et déterminés . Les dirigeants syndicaux qui participent à la gestion du capitalisme avec le patronat ne sont pas près de lâcher leur gamelle, et ça ne date pas d’aujourd’hui. Le système est pourri et n’est pas réformable. Il suffit de faire taire nos égoïsmes et nos peurs et d’avoir un peu de courage pour enfin pouvoir vivre dans la dignité et ce n’est pas aussi difficile que certains, pour préserver leurs petits intérêts, voudraient nous le faire croire.