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Besancenot, Bové, Buffet, Mélanchon, rencontrez-vous !

Publie le lundi 20 novembre 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

La désignation triomphale de Madame Ségolène comme candidat du PS crée pour le débat des collectifs "pour une candidature antilibérale unitaire" une situation nouvelle.

D’une part, en ce qui concerne les rapports avec le PS.
Une raison de notre refus de la formulation tranchée exigée par la LCR ("on n’envisage pas d’accord avec le PS") était le combat interne mené par nos amis de PRS, derrière Jean-luc Mélanchon. Si ces camarades luttaient pour faire partager au PS une orientation non libérale (voire moins libérale...) il ne fallait pas discéditer a priori ce combat.

Maintenant, ce combat est dépassé. Il a été perdu (ce qui ne prouve pas qu’il était inutile), et bien perdu.

La discussion peut et doit reprendre avec la direction de la LCR.
Qui peut croire aujourd’hui qu’il y a un "danger" de reconstitution de la "gauche plurielle" ?

Ségolène et la direction du PS font les yeux doux au centre...

Par ailleurs, que deviennent nos amis de Pour la République Sociale (PRS) ?
On imagine mal Mélanchon partir en campagne pour soutenir une candidature dont il a dénoncé les relents pétainistes : "ordre juste, famille, armées".

Nous pouvons, nous devons élargir le rassemblement à la fois sur sa gauche et sur sa droite, de manière à ce qu’il recouvre presque exactement le champ de NON de gauche ! C’est alors que nos espoirs de figurer au second tour deviennent tout à fait réalistes.

Il faut donc que Besancenot, Bové, Buffet et Mélanchon se rencontrent et se mettent d’accord sur une campagne commune et sur un candidat commun.

Lequel ? N’importe lequel des quatre !
Puis, que ce nom soit proposé aux collectifs pour ratification.
Double consensus, avons-nous dit. Cela signifie que l’on va de bas en haut, mais également de haut en bas.

Dans ce contexte, aucun des quatre noms ne pose un problème insurmontable. En effet, le "poids politique" du rassemblement équilibrerait celui de la LCR, ou du PCF.

JP Boudine

Messages

  • Le meilleur auxiliaire du social-libéralisme, c’est celui qui divise et empêche toute unité sous des prétextes fallacieux et qui pleure auprès de ces mêmes sociaux-libéraux pour obtenir ses signatures en les faisant chanter pour le second tour. Tant que Besancenot et ses copains ne seront pas plus clairs sur ces sujets on n’avancera pas. JdesP

    • Dans les collectifs, nous sommes entrés dans la phase de désignation du camarade qui portera notre candidature à la présidentielle. Nous ne pouvons pas subordonner le processus aux calculs partisans des uns et des autres. La prise d’otage a échouée, et la LCR n’est plus en mesure de négocier quoi que ce soit, d’autant qu’il n’y a pas de sommet, et que les choses se discutent dans les collectifs. Tout ce que nous avons décidé et tout ce que nous décidons l’est avec l’engagement des camarades unitaires de la LCR.
      JMW

  • jean-pierre n’oublies pas clémentine autain et yves salesse qui peuvent apporter énormément au collectif.

    je pense que josé ou clémentine peuvent être notre candidat pour nous représenter dans notre diversité avec un collectif de porte-parole omniprésent dans toute la campagne.

    jc (site la gauche)

    • Quant la L.C.R. a présenté Besancenot, en 2002, elle a fait un joli coup médiatique. Elle n’a pas négligé les effets de l’image et les attentes des médias, au détriment de Robert Hue par exemple. Alors tirons en les leçons. Elle défend très bien, avec conviction et honnêteté nos positions. Elle sait ce qu’est la télé. Elle est au centre de notre dispositif et puis tiens, disons-le, c’est affreux, n’est-ce pas, quelle présence et quel charisme ! vous avez deviné, je choisis Clémentine Autain.
      François Servais

  • la désignation de royal par les militants constitue un moment décisif dans l’histoire du PS ; à sa façon elle tranche le débat récurrent et jamais explicitement posé en raison des courants opposés en son sein, de l’orientation future du parti. Confomement aux socialistes européens et sans le moindre retour sur la question européenne les militants se sont tres majoritairement offerts à ce qu’il y a de plus à droite au PS. Ce qui implique pour les forces de gauche des responsabilités nouvelles. La tâche est d’ouvrir impérativement une perspective nouvelle, sur la base d’analyses et d’explications honnetes. Ne pas s’en tenir à des slogans à l’emporte piece mais prendre la complexité du réel à bras le corps, parier sur l’intelligence et la volonté d’une majorité de citoyens d’ouvrir les fenètres. Un illustre inconnu du PT vient d’annoncer sa candidature, inconscient comme savent l’être les membres d’une secte, il va nous refaire le coup de Gluckstein sur les retraites en 2002, réduire sa campagne à un détail, mais surtout avec ses 0,3 pour cent montrer à tous qu’il n’a toujours rien compris à l’enjeu décisif d’aujourd’hui. J’espère que Besancenot aura cette lucidité de ne pas ajouter un trotzkiste aux deux autres déja prets ce qui les ridiculiserait tous. Montpellier est la preuve de ce qui gronde au plus profond du peuple français, et ce qu’on attend d’un responsable politique c’est qu’il sache entendre ce bruit qui lui donne rendez vous avec l’histoire... Ou qu’il reste le petit clown des plateaux télé.

  • Il est clair que c’est l’alliance des *Besancenot/Melanchon/Buffet/Bauvais* et d’autres ,qui amenera tous ceux qui trouvent que le ps n’est plus un parti de gauche a rejoindre un nouveau parti creé par cette alliance . Et j’en serai evidement .Alors messieurs dames au boulot sans tarder et laissez votre fierté au vestiaire . Mais tenez nous au courant de vos transactions .