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Besancenot capitalise sur la colère
Publie le mardi 9 septembre 2008 par Open-Publishing21 commentaires
Besancenot capitalise sur la colère
Le Journal du Dimanche. Par Bertrand GRECO, à Locminé (Morbihan).
Olivier Besancenot s’empare du terrain social. Samedi, le héraut de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) se trouvait dans le Morbihan, aux côtés des salariés du groupe volailler Doux, dont le site menace de fermer. L’occasion pour lui de se camper en réel opposant à la politique de Nicolas Sarkozy. En "catalyseur", dit-il, d’une colère qui ne cesse de monter.
Il tisse sa toile à petites touches. Pendant que le PS se livre à une fratricide guerre des ego, Olivier Besancenot (34 ans) occupe le terrain. Samedi, c’est à Locminé, petite bourgade de 4 000 âmes, dans le Morbihan, que le leader de la LCR est allé manifester sous une pluie battante. Ici, le groupe volailler Doux (n° 1 en Europe, propriétaire de Père Dodu) s’apprête à fermer son site de production de dindes. Avec les canards de Pleucadeuc (Morbihan) et les poulets du Châtelet (Cher), deux autres sites menacés, près de 630 salariés sont en sursis. La direction évoque la grippe aviaire de 2006, la flambée du prix des céréales ou encore la faiblesse du dollar... Les salariés, eux se battent, mais sont emportés par la fatalité... "On est dans la galère, on ne sait pas de quoi demain sera fait, on ne voit même plus d’avenir pour nos enfants", soupire Nicole, trente-huit ans de maison chez Doux.
"Le plus gros de la crise est devant nous"
Besancenot laisse parler, écoute, approuve du regard. Plus tard, quand il prend la parole devant une soixantaine de manifestants, réunis dans la pénombre étrange d’un bowling-boîte de nuit, le trotskiste s’emploie à transformer la détresse en indignation. "Je suis ici pour vous dire qu’on est écoeurés par ces licenciements invisibles dans les JT, explique-t-il, assis sur un tabouret de bar. Pour nous, le groupe Doux est la caricature de ce qui se passe partout. Ils ont palpé toutes les subventions possibles, c’est du détournement de fond public. Ce n’est pas aux travailleurs de payer les erreurs des patrons." Il exhorte son assistance à se battre. "C’est votre mobilisation, je ne vais pas me l’approprier, mais je tâcherai de la relayer nationalement. Ne baissez pas les bras." Ou encore : "Si on met bout à bout tous ceux qui sont en train de se faire allumer par le patronat ou par Sarkozy, on peut faire du raffut."
Le facteur se défend de capitaliser la misère sociale. Mais il sent la colère monter, il l’attise, et cette colère sera politique. "Le plus gros de la crise financière est devant nous. On va assister à des licenciements en cascade. On aura du grain à moudre, il y a un espace qui se dégage." S’il multiplie ainsi les déplacements, parfois pour une poignée de grévistes, c’est pour "être utile à ceux qui résistent, les rendre visibles". D’ailleurs, il est sollicité de toute part, aux quatre coins de la France, et ne peut répondre à toutes les demandes tant elles sont nombreuses.
Les gens, ravis de rencontrer une vedette, lui sont d’autant plus reconnaissants qu’ils ne croisent aucune autre personnalité politique de son envergure. C’est ainsi que la star de la contestation construit son ascension. "Je suis un catalyseur, dit-il. On va faire en sorte que Sarkozy ne mène pas sa barque sur un long fleuve tranquille jusqu’en 2012. Je fais le boulot de la gauche." Besancenot rêve aujourd’hui de créer une "alliance entre les salariés et la population". Il mise sur la journée de grève du 23 septembre contre la "privatisation de La Poste", appelant ses collègues postiers "à la résistance et à la désobéissance à l’égard de la direction". Et croit fort à l’idée d’un référendum sur la question, projet porté par l’ensemble de la gauche. "Cela permettra de faire faire de la politique à des millions de personnes, faire la jonction entre les agents et les usagers. En Suède, la privatisation de la poste a entraîné la suppression de 25% des effectifs et une hausse de 75% des tarifs." Petit à petit, Besancenot pose ses pions. Il lancera son Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en janvier 2009. "Ce n’est pas ’mon’ parti, je ne serai qu’un porte-parole parmi d’autres", assure- t-il. Mais il le sait : sans lui, l’extrême gauche comme les salariés de Doux seraient confinés à l’anonymat.
Messages
1. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 14:55
Et oui, sur ce coup là, je partage totalement son avis.Je trouve ça bien aussi qu’il ait été dans le Morbihan. On peut dire "opération de comm" etc, ben oui mais AU MOINS, i l y était.
J’espère qu’il sera là le 16 septembre à Amiens pour soutenir les Goodyear (et je ne suis pas au NPA, je le re-précise). J’espère surtout que d’autres leaders politiques seront là AUSSI, ceux de "gauche", pour nous montrer ENFIN ce qu’ils ont dans le bide.S’ils ont du sang ou du jus de navet qui coule dans leurs veines.
Attention, les dirigeants politiques qui se prétendent de gôôôôche et qui ne soutiennent pas efficacement et effectivement les lutte sociales vont être balayés avec la déferlante sociale qui arrive, en effet, et ils nourrissent le populisme et le fascisme. Leurs responsabilités sont énormes
Je suis de plus en plus en colère contre eux, et je tolère de moins en moins qu’ils nous fassent la leçon.
La Louve
1. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 15:26, par Copas
Il semble, dans le cadre libre qu’il a , s’être déplacé un très grand nombre de fois auprès de travailleurs en lutte, en combat contre les mauvais plans des patrons (si j’en juge le site de la LCR où il existe un bon nombre de visites signalées du ci-devant auprès de travailleurs en lutte).
Tu peux je pense directement demander à son parti si il y sera à cette date, comme prendre contact avec les porte-paroles d’autres partis pour qu’ils soient là, au coude à coude, ce jour là, exprimer leur solidarité et leur volonté d’unifier la bataille sociale contre sarko et le MEDEF.
Besancenot sert à tout le monde dans la plupart de ses interventions (la part de la tambouille au faveur du NPA est toujours plus mince que celle de l’appel à la mobilisation et à la résistance).
Question posée donc à la LCR : seront-ils là le 16 septembre à Amiens ?
2. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 15:32, par JP
La Louve a raison de relever ce passage. La crise financière déclenchée aux Etats-Unis a désormais atteint l’économie réelle. La crainte que la récession se transforme en dépression est telle que le gouvernement des Etats-Unis vient d’achever la nationalisation la plus importante de son histoire : 200 milliards de $. Plusieurs gouvernements des pays de l’OCDE, y compris la France, sont tentés par un repli protectionniste, ce qui a précisément approfondi la crise de 29.
Qu’il s’agisse de récession ou de dépression, le capital fera payer la facture au travail . Comme d’habitude, avec un mélange de hausse du chomage, de précarité accrue, de hausse du taux d’exploitation, soit baisse des salaires réels, de répression syndicale et politique ciblée puis massive au besoin (d’où l’importance d’empêcher le fichage généralisé par EDVIGE), de guerres commerciales et de guerres tout court.
Dans ces conditions, les vrais communistes, quelles que soient leur "encartage", doivent arrêter toute polémique secondaire, tout sectarisme, tout esprit de chapelle. Et agir dans l’unité pour défendre leur classe partout, à chaque moment. Les vrais communistes, qu’ils soient au PCF, au NPA ou ailleurs n’ont qu’un seul ennemi, le capital et une seule responsabilité, sauver l’humanité et la planète de la barbarie.
3. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 15:45
Exact, il s’est rendu à Amiens plusieurs fois depuis le mois de mars. Les communiqués et vidéos de ses rencontres avec les salariés de Goodyear sont sur le site de la LCR (taper Amiens dans la rubrique "rechercher").
S@brina
4. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 15:57
Le ton narquois de cet artcile est insupportable.
c’est le "journal du dimanche", qui donne son avis sur Besancenot, le NPA, et les luttes sociales : le mépris de classe est là.
Normal, le torchon du dimanche, c’est la presse de la bourgeoisie.
5. Besancenot à Amiens, 9 septembre 2008, 16:24, par Manu
Oui Olivier Besancenot sera présent à Amiens avec les Goodyear le 16 septembre, et toujours dans le même esprit : soutenir des travailleurs en lutte qui refuse la fatalité d’un système inégalitaire. Même si ce n’est pas le but, cela n’est bien entendu pas sans rapport quand même avec la construction d’un nouveau parti anticapitaliste. Autant dire que c’est une discussion qui dépasse bien largement la LCR. Si on construisant enfin un parti de la "gauche de rue" ?
6. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 16:28
Sauf que de mon point de vue , la crise financière n’est qu’un symptôme, une sorte de "variable d’ajustement" ; les capitalistes ont déplacé le travail ailleurs, pour de très mauvaises raisons, ils y étaient contraints pour augmenter leurs profits, et ils vont continuer, car nous les laissons faire,alors qu’il y a mille moyens de les bloquer.
En d’autres termes, je pense que c’est un mouvement qui nous vient de "l’économie réelle" qui perturbe le capitalisme dit financier. Et pas l’inverse. Mais bon si on avait pas arrêté de lire Marx, on ne serait pas pris de cours à ce point. Relire aussi Lénine, Hilferding, pour comprendre ce que sont l’impérialisme, le capitalisme financier justement. C’est comme lorsque on a cru comme des c... les capitalos quand ils nous ont dit "il n’y a plus de classe ouvrière" - vu qu’on avait déjà abandonné les usines à l’époque on n’a pas pu constater par nous meêm que c’était faux. "Dommage".
En effet JP les US viennent de re-nationaliser (et recapitaliser, surtout) une grosse banque. "Cherchez l’erreur" comme dirait l’autre.
C’est nous qui allons bosser pour un bol de riz dans 20 ans si on ne se sort pas les doigts rapidement pour nous défendre et faire la nique aux capitalos.
Entendons nous bien, contrairement à d’autres, je ne prône pas du tout le retour au "nationalisme", en tant qu’idéologie que nous connaissons hélas déjà, non loin de là. Je ne dis pas non plus "déshabillons paul pour habiller jacques". Je dis comment nous servir de ces deux forces pour que les contradictions explosent et que tout cela finisse par céder ?
C’est un vrai sujet auquel nous avons à réfléchir, sans doute est ce pour cela que la question de l’internationalisme /de la nation/ de la région/ etc doit être au coeur de notre débat. C’est pas avec la "base commuen " qu’on va y arriver en tout cas...
LL
7. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 17:06
Salut Cop
Evidemment, je précise que je ne mettais nullement en doute la réalité de la présence de Besancenot dans ces combats. Je l’ai assez fréquenté (de loin) ces deux dernières années ,dans tout types de luttes pour avoir vu qu’il était là et "payait de sa personne". Ses motivations profondes, je ne sais pas, je ne les connais pas, je dois lui laisser le bénéfice du doute ( même si tu connais mon point de vue sur le NPA à ce jour - j’aurais préféré que la LCr "lance" un nouveau parti ouvertement communiste).
Je ne suis pas psy ni Mme Irma et surtout, rien dans "mon" parti aujourd’hui ne m’autorise à "faire la morale", ou des procès d’intention, à des gens comme lui.
Je note avec plaisir qu’il sera donc là le 16.
J’invite donc Marie George Buffet, Jean Luc Mélenchon, José Bové, BErnard Thibault, Fr. Chérèque etc ... à être présents ce jour là à 11 heures devant l’usine pour soutenir les Goodyear et crier notre colère, notre rage, de voir les ouvriers en France réduits à la paupérisation, à l’exploitation esclavagiste.
"TOUS ENSEMBLE MAINTENANT" - il n’y a pas d’autres moyens à ce jour , et pas sur des objectifs à la baisse, pas en tant que "dominés" comme disent certains, mais avec la tête haute et une volonté de fer pour se battre contre les capitalistes.
Déplaçons nous dès que nous pouvons sur les lieux des luttes ,des grèves, organisons nous, allons rencontrer les patrons-voyous et leurs émissaires là où ils sont.
Que les journalistes, les cameramen, les photographes et autres reporters refusent de filmer et de rapporter autre chose que cette réalité qu’on nous cache, qu’on travestit, de "la France" qui en chie, de "la France" qui en bave. Voilà une grève intelligente. Fini les sujets bidons. Place à la réalité du quotidien de 88 % des Français.
Camarades journalistes, montrez nous le VRAI visage de la France de l’Europe, de Sarkozy et de Parisot.
La Louve
8. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 17:15, par JP
Exact, les pertes d’emploi vers l’étranger sont la dynamique de la concurrence à l’échelle mondiale, suite à l’élimination de toutes les protections nationales concernant le capital et les marchandises (mais pas bien sûr le travail).
Mais ce qui nous pend au nez, et qui va aggraver la mise en concurrence des travailleurs, avec toutes les conséquences que j’ai décrites, c’est en plus une récession qui pourrait même éventuellement déboucher sur une dépression. On sait ce que celle de 29 a entrainé de souffrance (fascisme et guerre). Prenons donc les devants !
Pour revenir au sujet Goodyear, voici la video d’une précédente visite de OB à Goodyear. Excellent !
9. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 18:30, par BenflasherBZH
C’est très bien de la part d’O.B de se mouiller sur le terrain, c’est incontestable, Mais combien de ces pauvres gens ont voté à droite, le 6 Mai, combien se sont abstenus ???
Combien ont cru au baratin du "petit prince" et de ses sbires ?
Et voilà ou çà emmène ce genre d’acte !!!
C’est la catastrophe !!!
Cordialement !!!
10. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 18:36
Ouai.
Et alors ?
....
11. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 21:45, par RASPOUTINE
Si tu ne veux pas qu’on te fasse la leçon comme tu dits, ne la fait pas aux autres !
Mais pour toi, je pense qu’il s’agit de débat d’idées, alors tolère que l’on débatte dans le concret des idées, des actes et de la réalité des intentions des hommes et des femmes !
Pour ce qui concerne la demarche de la LCR de s’élargir par un subterfuge médiatique monté de toutes pièces et porté à bout de bras par l’ensemble des médias de droite, cela laisse très perplexe sur les finalités de cette structuration !!
C’est une sorte de troisième voie introuvable...à chacun la sienne, celle du PS, celle de la LCR...Bref, une organisation politique en carton pâte, les dernières élections partielles viennent de le dire, il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles !! Le PS trinque grave...
12. Besancenot capitalise sur la colère, 10 septembre 2008, 01:05, par Copas
Bien vu et c’est bien le fond, même si il existe des éléments de dynamiques internes et inhérents aux crises du capitalisme.
83 marque l’inversion des rapports de force en termes de taux de profits dans le monde , sur la base de défaites de la classe ouvrière (Tatcher, virage en France de la gauche, etc) les bourges se gavent de plus en plus à tel point que ça leur degueule du museau, bref, même en se décrochant la machoire ils n’arrivent plus à avaler la plus-value et se mettent à détruire à cause de ces trops pleins des bulles financières. Je ne dis pas que la bonne régulation c’est d’augmenter les salaires, mais il est indéniable que la part des revenus des travailleurs dans les richesses produites à baissé nettement en faveur des bourgeois, suscitant une spéculation effrénée de la part de ces derniers à cause de ces surplus d’oseille.
Les crises, dues à des bulles suivies de kracks c’est quand on n’a pas assez appliqué la saignée aux bourges, quand ils ont trop exploité, quand les travailleurs ont baissé la garde.
Les subprimes c’est d’abord des travailleurs qui n’étaient pas assez payés pour se payer leur petite maison, la soluce apparente factice du prêt long terme n’y changeait rien, bref les crises sont d’abord les enfants de la faiblesse de la classe ouvrière.
Alors oui, les crises sont d’abord des questions de lutte de classe, avant tout.
13. Besancenot capitalise sur la colère, 10 septembre 2008, 01:40, par Copas
Je ne l’ai pas pensé un instant.
Je suis préoccupé par le sort de l’usine de Fumel qui a déjà payé un prix exorbitant à la crise et sur laquelle plane des rumeurs de plus en plus rapprochées de fermeture (j’ai quelqu’un là bas) .
Ce qui fut une grande concentration ouvrière est en train de se déliter et de disparaitre, c’est une petite ville, ses terres, ses maisons qui vont se vider, être à vendre à l’encan .
14. Besancenot capitalise sur la colère, 10 septembre 2008, 10:18
...Et les Bourgeois pourront s’acheter de nouvelles maisons de campagne....
J’espère que les toits leur tomberont sur la tête, que les murs s’écrouleront et qu’ils finiront dévorés par les rats....
La Louve
2. Besancenot capitalise sur la colère, 9 septembre 2008, 22:38, par hf47
il est facile comme le petit facteur (qui ne travaille plus ou presque) de jouer les robins des bois, de s’enfermer dans l’opposition sterile.
tout le monde peut le faire. c’est le choix des trotskystes.
au pc, nous avons toujours eu le courage de tremper les mains dans le cambouis, d’accepter les responsabilités. ça nous a couté cher. mais au moins on ne s’et pas contenté de promettre le grand soir ou une "bonne vieille revolution" aux travailleurs. on aurait pu faire plus. mais avec des si.
ne tombons pas dans ce piege grossier. le facteur est mediatisé par les grands groupes à la solde de la bourgeoisie uniquement parce que ces derniers savent qu’il ne représente aucune menace pour le systeme. le parti a besoin de se remuscler un peu, de se rassembler. plus que jamais nous avons besoin d’un parti communiste en france. pas d’un npa, d’une lo, pt et qui sait quoi d’autres. seul le parti peut comme par le passé acquerir des droits pour les travailleurs. les gauchistes n’ont jamais été qu’a la marge des grands mouvements sociaux (la plupart du temps pour faire dans la surenchere ou saboter les dits mouvements). le congrés qui se profile sera l’occasion d’un nouveau depart pour un pc combattif et clair dans ses choix.
bien sur, nous n’aurons pas la couverture mediatique dont profitent les trotskystes.
mais nous savons pourquoi.
courage camarades. l’heure n’est pas au defaitisme.
1. Besancenot capitalise sur la colère, 10 septembre 2008, 01:26, par Copas
Oui t’as raison de nous être trempés les mains dans le purin au profit de la bourgeoisie et contre les travailleurs ça pue !
Bien le bonjour, .....
Non, l’histoire des mains dans le goudron c’est de la merde, c’est tout simplement se mettre au service de la bourgeoisie, de tuer le PCF . Et ce dernier point n’est pas trop grave, car le pire est de frapper la classe ouvrière et les travailleurs communistes qui y sont.
D’en trouver la chose acceptable et héroïque est tout à fait tordu et masochiste. Continues !
C’est bien et très justement que cette politique pourrie est et fut dénoncée par des communistes, comme par la LCR et LO : Ils avaient raison à 150%.
Comment peux-tu encore défendre une politique anti-sociale ?
2. Besancenot capitalise sur la colère, 10 septembre 2008, 10:36
Mais, si je peux me permettre, c’est n’importe quoi ce discours camarades ! Laissons tomber le rapport PCF/LCR-trotskistes ( manifestement ce n’est pas près de changer)...
C’est pas "dans le cambouis" qu’on a trempé nos mains ces 40 dernières années...
C’est dans la m...social-démocrate quand même ! Vous êtes CONTENTS de ce que le PCF a fait ou laissé faire en 1997 avec JOSPIN ???????? Vous êtes CONTENTS de TOUT ce qu’on a fait en 1981 ?
Vous ne croyez pas que peut être c’est "un peu" stupide de participer à un gouvernement dans lequel on n’a pas le rapport de force non seulement pour imposer des choses fondamentales, importantes mais surtout, pour lutter contre les poussées libérales des socialos d’opérette du PS ?
C’est quoi la gloire dans cette histoire ? A part que MG Buffet a beaucoup fait pour le cyclisme et la lutte antidopage ???? (Pardon si je trouve ça tout à fait insuffisant et insusceptible de justifier notre collaboration)...
On ne peut pas progresser,devenir communistes, si on n’est pas suffisamment humbles, surtout pour reconnaître nos erreurs...Ca même Lénine le disait..
LL
3. Besancenot capitalise sur la colère, 10 septembre 2008, 15:34
"""
Vous ne croyez pas que peut être c’est "un peu" stupide de participer à un gouvernement dans lequel on n’a pas le rapport de force non seulement pour imposer des choses fondamentales, importantes mais surtout, pour lutter contre les poussées libérales des socialos d’opérette du PS ?"""
Voila l’analyse que je fis le 10 mai 1981 et qui me fit quitter le pcf AVANT MËME l’arrivée de ministres communistes !
Je ne fus pas surpris,mais décu de la politique du pcf dans sa totalité militants et dirigeants.
Et c’est bien parceque mes potes de la LCR m’avaient averti et étaient présents dans cette lutte de classe qui continuait avec mon parti comme adversaire que j’ai gardé espoir.
Je n’ai pas rejoins la ligue.
je vais rejoindre le NPA
ce qui me pose probleme car enfin le npa sera en fait sur une ligne quasi lcr,et un fonctionnement à tendance comme la lcr,en fait ceux qui vont rejoindre le NPA aurait pu intégrer la lcr sur la tendance de leur choix.
quel fut le blocage ???
Oui Marx n’a pas tout dit sur la conscience fonction du rapport de classe,il y a bien une composante psychologique à intégrer.
Damien
4. Besancenot capitalise sur la colère, 11 septembre 2008, 01:30, par Ailes
Le NPA sera ce que ses militant-e-s (LCR, ex-PCF, ex-bovétistes, ex-Verts, ex-Anars, et surtout, la majorité d’entre eux, ex rien du tout, et ça déjà c’est un bon signe), en feront.
Que le principe du droit de tendance y soit inscrit, pour ma part, je trouve plutôt que c’est une bonne chose. Et comme on peut le voir pour qui suit les débats de la LCR depuis le lancement du processus NPA, les tendances éventuelles (vu que le débat programmatique commence tout juste, difficile de voir ce qu’elles seront...), ne seront pas en tout cas, celles de la LCR puisque les lignes bougent. Et ça aussi, c’est plutôt bon signe !
Après, que dire sur l’intervention du camarade plus haut sur le "cambouis", et le "sabotage des mouvements" par la LCR, sinon rire de bon coeur...
Oui, mai 68 a été saboté par la JCR alors que heureusement le PCF appelait (et encore, seulement une partie de sa direction) a stopper la grève pour éviter les dérives "gauchistes", sans même aller jusqu’à rappeler la trop célèbre phrase "il faut savoir arrêter une grève" en 1948...
Oui, 2003 a été saboté par la LCR alors que nos directions syndicales n’appelaient heureusement qu’à des journées d’action non reconductibles sans lendemain (d’où la victoire que l’on connait tous et le recul sur les retraites... Ah non tiens ?).
Oui, le CPE a été saboté par la LCR que l’on n’a jamais vu dans le mouvement ni dans les coordinations et c’est d’ailleurs grâce à ça qu’on a gagné...
Bon, arrêtons là le ridicule. Je pensais que l’âge d’or de la langue de bois marchaiso-thorézienne était dépassée au PCF...
5. Besancenot capitalise sur la colère, 11 septembre 2008, 11:37
"AILES"... Un bon bureau de propagande, dis moi - j’ai rien contre le NPA , encore moins la LCR, mais là tu charries un peu....
"Ex-ANAR" ?? Alors je connais des ex-verts (COnBendit passé à la droite)... des ex-bové (reconverti en néo soces) ou ex-pcf (en tout cas ex-apparentée PCF, ça j’ai bien vu...) mais "ex-Anar", je ne connaissais pas dis donc.
Aux dernières nouvelles vous n’êtes pas encore 10.000 - ( la LCR a donc triplé son contingent, ok c’est bien - ça fait pas non plus un parti de masse - pourquoi ???)
– quant au fait qu’il y aurait au NPA bcp de gens n’ayant jamais été nulle part (comme toi, la preuve, ta rhétorique impeccable ;-) ).... oulalalala - j’ai un énorme, un très gros doute - en tout cas, ce n’est pas ce que j’ai vu des réunions....
Mais bon...