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Bon anniversaire, Fausto

Publie le jeudi 24 mars 2005 par Open-Publishing
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Traduit de l’italien par Karl&rosa

Le leader de Refondation communiste est né le 22 mars 1940 à Sesto San Giovanni (MILAN). Son activité politique commence en 1964, quand il entre à la CGIL et devient le secrétaire de la locale Fédération italienne des ouvriers textiles (la FIOT, à l’époque). En 1972, il adhère au Parti Communiste Italien, en se rangeant avec le courant de Pietro Ingrao. Après une courte parenthèse au Parti Socialiste Italien, il se déplace à Turin et devient le secrétaire régional de la CGIL (1975-1985).

Pendant cette période il participe à la protestation des ouvriers de FIAT qui s’achève par l’occupation, durant 35 jours, de l’usine de Mirafiori (1980). En 1985, il est élu au secrétariat national de la CGIL et s’occupe d’abord de politique industrielle et ensuite de marché du travail. Neuf ans après, il quitte cette charge pour entrer au Parti de la Refondation Communiste.

Le 23 janvier 1994, il devient le secrétaire national du PRC et il est élu, la même année, député italien et européen. Aux élections législatives de 1996, il conclut un accord de désistement avec le centre-gauche (Olivier) ; le pacte prévoit que Refondation ne se présente pas dans les collèges électoraux uninominaux et que l’Olivier laisse la voie libre à environ vingt-cinq candidats de Bertinotti, qui sont élus sous le symbole des "Progressistes".

Avec la victoire de Romano Prodi, Refondation fera partie de la majorité, bien qu’il s’agisse d’un soutien de l’extérieur. Le rapport avec la majorité sera toujours très tendu et en octobre 1998, Bertinotti, en désaccord sur la loi des finances proposée par l’exécutif, provoque la crise du gouvernement. Armando Cossutta et Oliviero Diliberto essayent de sauver l’exécutif en se détachant de Refondation Communiste et en fondant le Parti des Communistes Italiens. Pour une seule voix, Prodi perd la confiance du Parlement.

Le troisième congrès du PRC d’abord, (décembre 1996) et le quatrième ensuite, (mars 1999) confirment Bertinotti secrétaire national. En juin 1999, il est réélu député européen.

A l’occasion des élections législatives de 2001, Bertinotti a choisi d’adhérer à un "pacte de non belligérance" avec le centre-gauche, sans un réel accord sur le programme : c’est-à-dire que les représentants de Refondation n’étaient pas candidats dans la quote-part majoritaire, mais seulement dans la quote-part proportionnelle. Une démarche qui, selon l’avis de certains, a causé la défaite de la coalition dirigée par Francesco Rutelli, car le parti de Bertinotti a eu, à lui seul, 5% des voix.

Il participe aux cortèges alter mondialistes qui contestent le sommet du G8 en juillet 2001 à Gênes et, grâce à sa grande expérience à l’intérieur des mouvements de gauche, il devient très vite un des leaders du nouveau mouvement.

Bertinotti s’est aussi mis à l’épreuve en rédigeant quelques essais, visant à exposer sa pensée et à divulguer les idées dans lesquelles il croit. Parmi les livres qu’il a publiés, nous pouvons citer : "La camera dei lavori" (Ediesse) ; "Verso la democrazia autoritaria" (Datanews) ; "Tutti i colori del rosso" et "Le due sinistre" (publiés tous les deux par Sperling & Kupfer).

Nous compléterons sa biographie plus tard...

http://bellaciao.org/it/article.php3?id_article=7953

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