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Bon appétit... Les précaires passent à table !

Publie le lundi 15 septembre 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Nouveaux Précaires Affamés : Le repas de rentrée.

Bon appétit...
Les précaires passent à table !

A l’initiative de « L ’Appel et la Pioche » (comité des précaires pour un Nouveau Parti Anticapitaliste), des militants et sympathisants du NPA, et au delà, tous ceux qui s’opposent aux goinfres de la grande distribution,

Début 2007 le candidat Sarkozy déclarait : « Je veux être le président du pouvoir d’achat »... C’est raté Monsieur le Président !

Selon la dernière étude de l’Institut National de la Consommation, le pouvoir d’achat a diminué de 0,4% entre juin 2007 et juillet 2008, et la précarité ne cesse de s’étendre.
Marie-Jeanne Husset, directrice de la rédaction de 60 Millions de Consommateurs, affirme même qu’ « on peut prévoir une baisse d’environ 0,8% sur l’année 2008 » (Libération, 28/08/2008).

Pendant ce temps là, certains gardent le ventre plein : dans la grande distribution, on constate une hausse moyenne des prix de 6,6% sur cette dernière année (source UFC-Que Choisir).
Et les prix des denrées alimentaires dans les grandes surfaces ont augmenté de 4,1% entre aout 2007 et aout 2008 (dont + 20% pour les pâtes, et + 13% pour le lait !) (source Nielsen, 02/09/2008).
Sans parler des marques de distributeurs, qui gonflent encore plus que les grandes marques : ainsi, en huit mois, les étiquettes des produits Carrefour ont augmenté de 9% !

Nous exigeons :

 le gel des prix dans la grande distribution,
 la hausse des salaires : 300€ d’augmentation pour tous, pas de salaires inférieurs à 1500€,
 la taxation des profits de la grande distribution,
 la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité.

Et en attendant, allons célébrer la grande redistribution de la grande distribution !

http://lappeletlapioche.blogspot.com/

Messages

  • Nouveaux Précaires Affamés : Le repas de rentrée.

    Je me demande ce qui se produirait, si les restos du coeur, et autres assos ne distribuaient plus de vivres aux précaires, palliant le déficit d’implication des pouvoirs publics dans ce drame de la précarité que nombre de citoyens connaissent !

    En même temps, il y aurait beaucoup plus de monde dans les manifs pour réclamer du travail, du pain et un toit, ainsi que le maintien de tous les acquis sociaux et la redistribution de toutes les richesses produites par les salariés !