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Bonjour l’Egalité devant la loi... J’ai ma carte Tricolore
Publie le samedi 7 octobre 2006 par Open-Publishing3 commentaires
Aujourd’hui, le sous-prefet n’est pas un citoyen comme nous. En effet on lui reconnaît le droit de se soustraire à un contrôle de Gendarmerie ou de Police. Il a été condamne a un blâme (sauf erreur de ma part). Nous vivons bien dans une République Monarchique où il suffit de montrer sa carte tricolore pour être reconnue intouchable... Et ils parlent encore des chauffards de la route, des délinquants... en nous expliquant que cela ne peut plus continuer que la TOLERANCE 0 doit être appliqué pour tous. Alors non seulement je rigole mais en plus je ne voterai pas pour les rois et les princes de cette fausses democratie. Ou alors qu’on me donne une carte tricolore à moi aussi...
La petite histoire :
Il est environ 17 heures, ce samedi, lorsqu’un motard est arrêté au guidon de son véhicule par un gendarme (une gendarmette, en l’occurrence) de la brigade d’Ars-sur-Moselle, posté sur une petite route de campagne. La maréchale des logis-chef décide de soumettre le pilote à l’éthylomètre.
Descendu de sa monture pour monter sur ses grands chevaux, Bernard Gonzales, sous-préfet de son état, aurait alors vigoureusement protesté : "Vous ne savez pas qui je suis ? Je suis le secrétaire général de la préfecture ! Vous êtes sous mes ordres, vous dépendez de moi, et c’est moi qui ordonne les contrôles."
Sans se démonter, la gendarme aurait répliqué en des termes courtois mais fermes : "Monsieur le secrétaire général, j’interviens de ma propre initiative en ma qualité d’officier de police judiciaire." Sur ce, le motard aurait brandi sa carte tricolore, conseillé à l’impertinente de souffler elle-même dans le ballon avant de remettre son casque, d’enfourcher son véhicule et de reprendre sa route. Branle-bas de combat immédiat !
La gendarme rend compte des faits à son commandant de brigade, qui alerte le commandant de compagnie, qui prévient le commandant de groupement. Lequel colonel ne tarde pas à recevoir un coup de fil du fonctionnaire récalcitrant, qui lui fait part d’un "petit incident" avec l’un de ses subordonnés. Poliment, l’officier lui fait savoir que la procédure a déjà été transmise au parquet.
Le procureur de Metz, Joël Guitton, dérangé lui aussi durant son week-end, ordonne dans un premier temps qu’un procès-verbal relatant l’"incident" en question lui soit transmis. Un incident lourdement réprimé, le refus de se soumettre à un test d’alcoolémie constituant un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende, éventuellement assortis d’une suspension du permis de conduire et d’un travail d’intérêt général.
Ce type de poursuite s’alourdit généralement d’un "outrage à personne dépositaire de l’autorité publique", et il n’est pas rare que les auteurs de telles infractions soient jugés en comparution immédiate.
Chose curieuse, le procureur demande, sitôt de retour au palais, audience au préfet. "J’ai effectivement rencontré le préfet, à mon initiative, confirme Joël Guitton. Nous avons évoqué le dossier, mais en aucun cas je ne suis allé là-bas prendre mes instructions", assure-t-il. Selon plusieurs sources, le préfet aurait demandé au représentant de l’autorité judiciaire de classer cette affaire embarrassante.
Le procureur, qui dément avoir fait l’objet d’une quelconque "pression", affirme de son côté n’avoir "jamais dit à quiconque qu’il allait classer ou, au contraire, poursuivre les faits". "Ma décision n’est pas prise, l’analyse du dossier n’est pas terminée", fait-il savoir.
Sous la pression du parquet général, l’auteur des faits - à qui il a été demandé de s’expliquer par écrit - devrait être convoqué prochainement pour audition.
En attendant, les détours empruntés par cette procédure "signalée" laissent perplexe. "Il faut être lucide, confie le procureur Guitton. Dès lors que le nom d’une personnalité figure dans un dossier, celui-ci attire mon attention. Comme la vôtre, d’ailleurs. Cette affaire vous préoccuperait-elle autant s’il s’agissait du cafetier du coin ?", interroge-t-il.
Alors que la préfecture évoquait mercredi un "non-événement", son secrétaire général contestait "formellement" la version de la gendarme à l’origine de ses ennuis. "Son procès-verbal est partial, partiel et totalement excessif, et je suis prêt à m’en expliquer devant la justice", dénonce-t-il.
Messages
1. > Bonjour l’Egalité devant la loi... J’ai ma carte Tricolore, 7 octobre 2006, 23:36
Bien sûr la loi s’applique à tous sauf à ceux qui sont chargés de la faire respecter.
Organisez une pétition pour que le sous préfet soit jugé comme n’inporte quel quidam.
Y’en a marre !!
MdT
1. > Bonjour l’Egalité devant la loi... J’ai ma carte Tricolore, 9 février 2007, 16:10
Je suis d’accord pour la petition
2. Bonjour l’Egalité devant la loi... J’ai ma carte Tricolore, 9 février 2009, 09:54, par jacky
Bonjour,
MOI aussi je suis d’accord pour la pétition !
dixit le Président SARKOZY, 4 septembre 2008 TF1/20H.
< Personne en FRANCE n’est au-dessus des lois > !!!....