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Bonnes vacances ci-devant BUSSEREAU !

Publie le samedi 23 octobre 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

BUSSEREAU aurait déclaré à peu près ceci : "La réforme des retraites est votée. Les français peuvent partir en vacances !"

Rappelons à ce sous-fifre que la réforme a été votée par un sénat élu de façon si démocratique qu’il est toujours à droite .

Que le vote a été acquis par 167 voix pour contre 153 contre, ce qui est lamentable sur un sujet de société engageant toute la population sur des dizaines d’années sans débat ouvert ni concertation réelle.

Qu’il s’agit à l’évidence d’un passage en force des classes dominantes sans même la précaution du vernis démocratique, afin de ne pas partager les profits retirés de l’exploitation des travailleurs, y compris en période de "crise".

Quels sont donc les français qui peuvent partir en vacances, ci-devant BUSSEREAU ? Vous venez d’avouer : les pauvres vont payer, nous pouvons partir en vacances ! Honte sur vous, triste repu !

Ne prenez pas non plus vos rêves pour des réalités ! Nous nous souviendrons de vous, de votre clique , des noms de tous ceux qui ont osé voter cette infamie et bien d’autres.

Rien n’est terminé ! Il est bien possible que tout commence, au contraire !

Bonnes vacances, ci-devant BUSSEREAU ! Nous rêvons tous de ne plus vous entendre parler, entre deux rôts .

 Entre deux canons, et sans alcootest votre collègue, l’avocat d’affaires BORLOO nous apprend que la situation aux pompes s’améliore ! Ce n’est pas la première fois qu’il confond la citerne de pinard et celle d’essence !

Au fait, citoyens ...
Il y a deux siècles, c’est à Coblence que vos semblables prirent leurs vacances ...

Messages

  • Si l’on veut bien lutter il faut commencer par remettre les choses à leur place et ne pas employer les termes du Kapitalisme lui même.

    QUI D’ENTRE NOUS PREND DES "VACANCES" ?

    PERSONNE. Nous prenons toutes et tous des CONGÉS PAYES.

    C’est un peu différent dans la mesure où fort peu nombreux sont ceux qui peuvent se permettre de partir en "vacances" sans avoir de "congés payés" !

    Des congés payés, oui c’est à dire du temps non travaillé ET "pourtant" rémunéré .

    Vous savez, cette "pression insupportable" que les Kapitalistes voudront bientôt, je n’ai aucun doute, nous retirer AUSSI, tellement c’est "insupportable et inique et scandaleux et illogique de payer des gens à ne rien faire", hein ?!

    Parler de "vacances" plutôt que de "congés payés" , c’est, je p ense, faire l’impasse sur deux choses essentielles :

     Premièrement les luttes, énormes, dures, violentes, mortelles, qui sont à l’origine de ce droit aux "cong’payes" qui ne sont en rien un "cadeau gratuit du Kapital" mais l’aboutissement d’une logique PROLETARIENNE et marxiste de l’analyse de la création des des richesses de "l’entreprise". C’est la représentation sous forme de "DROIT" du rôle réel du salarié, par son exploitation dans le système capitaliste, en tant que "producteur" et donc créateur de richesse, à qui la plus value est toujours extorquée et qui est toujours insuffisamment rémunéré pour cela.

     Deuxièmement le fait que si nous avons ces "congés payés" et qu’il ne faut pas en avoir honte,mais AU CONTRAIRE trouver qu’on n’en a même pas assez !!, c’est parce que les ancêtres des grévistes actuels se sont battus comme DES LIONS pour les arracher au Kapital. Et ça c’était pas des "vacances". Et ils ne l’ont pas obtenue en suçant le PS ou en faisant des petits mots d’amour à leurs patrons et gouvernants de l’époque.

    DONC LES CONGES PAYES, si "on" (les syndicalistes et les salariés en lutte en général depuis des décennies) n’était pas là, y’en aurait pas, et donc tous les Messieurs Dames qui pleurnichent à la TV que "à cause des méchants grévistes des carburants et de la SNCF leurs "vacances sont ratées"" ils n’auraient même pas de QUOI être interviewés par tous les valets du Kapital que sont BFM ITV ou TF1.

    Fraternellement,

    La Louve

    • C’est Bussereau qui parle de vacances au lieu de congés payés, et pour cause !

      Mais je suis d’accord pour ne pas utiliser des termes employés par les valets du capital, sauf par ironie !

      Ne jamais parler de "plan social" pour plan de licenciement , de "partenaires sociaux", de "dialogue social", de "néo-libéralisme", de "restructuration", de "demandeur d’emploi" pour chômeur, de "crise", convulsion normale et prévisible du capitalisme etc ...

      cf par exemple : LQR (Lingua Quintae Respublicae) d’Eric Hazan

      ou écouter http://www.la-bas.org/article.php3?...

      Quelqu’un signe TM / BC ? BC pour Bellaciao ? et parle de saloperies sans s’expliquer ?

      Bon enfin !

      Fraternellement !

    • "QUI D’ENTRE NOUS PREND DES VACANCES ?

      PERSONNE.Nous prenons toutes et tous des CONGES PAYES."

      Slt frangine,et si nous prenions des CONGES pour prendre les VACANCES ? après 11j de grève on peut rêver.......

      ......un petit con sur les épaules d’un grand(con),courant avec son troupeau de boeufs et de génisses aux outres dessèchées,pour embarquer sur une ile,refuge de la" bêtise en cours".....

      Et on fait quoi de toutes ces VACANCES de postes abandonnées par ces bestioles dont la SPA ne veut même pas pour des raisons d’hygiène ?

      A NOUS LES VACANCES !

      Bise LR

    • Quelqu’un signe TM

      parce que je trouve relou les vannes sur l’alcoolisme qui est une maladie :)

    • Tu as le droit en effet, et je préfère une explication mais tu réintroduis le débat sur "peut-on rire de tout ?"

      Desproges avait répondu ceci :

      S’il est vrai que l’humour est la politesse du désespoir, s’il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s’il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout.
      De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu’elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu’elle ne pratique pas l’humour noir, elle, la mort ? _ Regardons s’agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l’heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d’un coup ça s’arrête, sans plus de raison que ça n’avait commencé, et le militant de base, le pompeux P.D. G., la princesse d’opérette, l’enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu’au bout de ton cancer, tous, tous nous sommes fauchés un jour par le croche-pied rigolard de la mort imbécile, et les droits de l’homme s’effacent devant les droits de l’asticot.

       :-(