Bouygues dit merci à sarkol’ump : les actions remontent !

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Selon Nicolas Sarkozy, « l’urgence est partout »
CONFÉRENCE | 10h56 Le président Nicolas Sarkozy a estimé mardi que l’urgence était « partout » et assuré qu’il voulait, avec le gouvernement, « répondre à cette urgence ». Son action s’inscrira « dans la longue durée » et dans le cadre d’un « projet de civilisation ».

Le président Nicolas Sarkozy a estimé aujourd’hui que l’urgence était « partout » et assuré qu’il voulait, avec le gouvernement, « répondre à cette urgence ». Son action s’inscrira « dans la longue durée » et dans le cadre d’un « projet de civilisation ».

« Après des décennies de réformes différées, de réformes manquées, après des décennies de pensée unique qu’il aurait été si confortable de continuer, de conservatisme, de chômage de masse, de relâchement dans le lien social, de recul dans la promotion sociale, de stagnation des salaires, de dévalorisation du travail, de déficits et d’endettement, l’urgence est partout », a-t-il déclaré lors de sa première grande conférence de presse à l’Elysée.

« Les Français n’en peuvent plus d’attendre », a poursuivi le chef de l’Etat en présence d’environ 600 journalistes et des membres du gouvernement. « C’est avec François Fillon et son gouvernement, avec la majorité que nous nous efforçons de répondre à cette urgence. »

« Il faut inscrire la politique dans la longue durée et dans la profondeur d’un projet de civilisation », a-t-il cependant ajouté. « C’est ce que je souhaite faire en 2008, non pas pour m’éloigner des problèmes de la vie quotidienne ou pour faire oublier les difficultés qui assaillent les Français (...) mais je veux y revenir en nous donnant des chances de gagner. »
Nicolas Sarkozy a ainsi consacré son propos préliminaire à expliquer ce qu’il entendait par la « politique de civilisation » qu’il a promis de mettre en oeuvre lors de ses voeux aux Français le 31 décembre.

Suppression de la publicité sur les chaînes télévisées publiques

Promettant une "véritable révolution culturelle dans le service public de la télévision" en 2008, Nicolas Sarkozy a proposé de supprimer la publicité sur les chaînes publiques.
Je veux "que l’on réfléchisse à une suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques". Les chaînes publiques pourraient alors être financées par une "taxe accrue" sur les chaînes privées et une "taxe infinitésimale" sur les abonnements à Internet et à la téléphonie, a-t-il précisé. L’effet a été presqu’immédiat sur les cours de la Bourse : TF1 prenait 8,92% à 18,19 euros, M6 Metropole TV 5,65% à 17,40 euros au CAC40. Avant cette annonce, le titre TF1 touchait son plus bas mardi matin depuis 1999.

MERCI NICOLAS !!!!!!!!!!!!!!!!!!