Accueil > Bush aura rempli sa mission
Alors qu’il y a beaucoup de commentateurs qui disent que l’héritage de la présidence de Bush sera négatif et qu’il se retirera honteux, je crois qu’il faut se placer d’un autre point de vue.
Quand Bush a été élu, les altermondialistes en menaient large avec leur slogan : "Un autre monde est possible". Alors qu’il est sur le point de quitter la présidence des États-Unis, l’idée qu’un autre monde est possible a dramatiquement reculé. La pauvreté a augmenté aux États-Unis et l’effritement de la classe moyenne s’est poursuivi sous sa présidence. Alors où est-il "l’autre monde possible" ?
De plus, sous Bush, l’idée d’un autre monde possible a reculé dans tout l’Occident. Sarkozy, Merkel, Harper ne sont-ils pas investis de la même mission de faire reculer cette idée d’un "autre monde possible" ? Et ils y réussissent bien eux aussi.
Évidemment, les médias dominants ne le diront pas trop fort, ils seront même critiques de la présidence de Bush, hypocrisie oblige, mais la véritable mission du mandat de Bush a été remplie au-delà de toute espérance, à la grande satisfaction de tous ceux qui ont intérêt au statu quo. Et on peut affirmer sans se tromper qu’ils sont assez nombreux à la lumière des résultats des dernières élections dans les pays occidentaux.
Messages
1. Bush aura rempli sa mission, 27 septembre 2008, 16:54
Peut etre ...
Cependant, l’état actuel des choses est plutôt que le monde présent n’est plus possible.
Même s’il est probable que la surenchère médiatique de la crise financière ne va servir qu’à légitimer d’autres mesures encore plus impopulaires, la situation est maintenant que c’est ceux qui sont au pouvoir qui disent
eux mêmes qu’ils n’ont pas de solution.
Donc un autre monde est obligatoire.
2. Bush aura rempli sa mission, 27 septembre 2008, 18:14
la realité de la crise fracasse la chappe des habitudes rentieres :
« Je viens de perdre 30 % de mes fonds d’un coup »
Les épargnants d’Allentown craignent pour leur retraite et leur maison.
Envoyée spéciale à Allentown, Pennsylvanie Maria Pia Mascaro
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
Le sujet du jour était le sort réservé aux vétérans d’Irak. Michelle Obama l’épouse du candidat démocrate, était mercredi à Allentown, une petit ville ouvrière à une centaine de kilomètres au nord de Philadelphie, pour e parler avec trois femmes, deux mères et une épouse de soldat. Mais le conversations privées, avant le début du meeting dans une salle comble tournaient invariablement autour d’une seule préoccupation : l’économie
Dans cette bourgade qui se remet difficilement de la crise du secteur industriel qui l’a terrassée dans les années 80, les remous sur les marchés financiers pourraient signifier une nouvelle longue traversée du désert.
Partout, la peur des lendemains qui déchantent est perceptible. Trois femmes qui viennent de se rencontrer échangent leur point de vue sur le programme économique de John McCain. « Il a toujours été en faveur des dérégulations », affirme Mary, 68 ans, retraitée. « Et il continue à dire que les fondamentaux de l’économie sont solides », surenchérit Ann Broghan, 56 ans, en secouant la tête. La troisième, 56 ans elle aussi, ne souhaite pas donner son nom, car elle a perdu son emploi dans l’une des bibliothèques locales, il y a un mois et demi, suite aux compressions budgétaires de la municipalité. Elle a les larmes aux yeux. « Comment voulez-vous que je retrouve un emploi dans cette économie à mon âge. Je n’ai décroché que deux entretiens d’embauche en un mois et ça n’a rien donné ». Elle reçoit de l’assurance chômage en tout et pour tout 333 dollars par mois (228 euros) et vit actuellement de ses économies.
Labeur. Toutes les trois voient l’avenir avec pessimisme. Elles sont dans cette tranche d’âge qui a le plus à craindre d’un marasme de l’économie réelle. Elles disent avoir perdu de l’argent sur les marchés. Comme une grande majorité d’Américains, elles ont investi une partie de leur épargne-retraite dans la Bourse. Et c’est désormais une vie de labeur qui leur échappe. « J’ai toujours vécu chichement, pour économiser pour ma retraite et je viens de perdre 30 % de mes fonds d’un coup », raconte Mary. Elle dit avoir retiré récemment son solde pour le placer dans des bonds du Trésor. Ann soupire. Son mari et elle projetaient de passer leurs vieux jours dans le sud du pays. « Nous partirons quand même, nous vendrons la maison comme prévu, mais avec ce que nous en retirerons, nous n’arriverons sûrement pas à redevenir propriétaires. »
Comme dans une grande partie des Etats-Unis, le marché immobilier s’est effondré à Allentown. Les signes « à vendre » ou « à louer » fleurissent partout, en banlieue comme au centre-ville. « Vous trouvez facilement une maison de trois ou quatre chambres pour 120 000 dollars (82 000 euros) dans la région », explique Jarrett Ranchell, journaliste au quotidien local Morning Call. Selon l’association régionale des agents immobiliers, le prix des maisons individuelles a baissé de 6 % en un an.« Il n’y a pas besoin de lire les statistiques pour savoir que nous sommes en récession, il suffit d’aller au magasin du coin, les gens n’achètent plus que l’essentiel », poursuit Ann Broghan. Le journaliste confirme que l’économie locale tourne au ralenti. Plusieurs magasins et restaurants ont fermé récemment. Une virée sur Hamilton Boulevard, l’artère centrale d’Allentown, suffit à confirmer. La plupart des magasins sont vides malgré d’alléchantes affiches de soldes et de rabais.
« Prudent ». « Je fais comme tout le monde, je suis prudent avec mon argent, nous n’achetons plus rien d’inutile ou de superficiel, je protège ma famille, je peux perdre mon emploi demain, plus rien n’est garanti », explique David Hurwitz, 34 ans, comptable pour des commerces de détails. « Je les vois bien, tous ces commerces qui ferment les uns derrière les autres, j’écris leur comptabilité, je suis bien placé pour le savoir. » Sa femme, Wendy Hines, 31 ans, enceinte, ne peut que confirmer. Elle travaille pour une agence immobilière. « Il y a encore trois ans, nous vendions une vingtaine de maisons par mois, là c’est à peine une par mois. A ce rythme, je ne sais pas non plus si j’aurai un emploi d’ici la fin de l’année. »
http://www.liberation.fr/actualite/monde/electionamericaine/354802.FR.php
1. tout cela était prévisible , , 27 septembre 2008, 23:37, par evaluna
L’argent doit etre le fruit d’un travail justement récompensé !Faire de l’argent avec de l’argent pour avoir plus d’argent est un raisonnement immoral et je ne plains pas aujourd’hui ceux qui ont voulu s’amuser à ce jeu-là !Ils ont faussé toute l’économie mondiale,puisque le travail lui n’est plus rénuméré,l’argent devant surtout aller aux clents boursicoteurs des banques...Et cette crise mondiale n’est pas due au hasard !Elle sert forcement des intérêts !reste à savoir lesquels !
2. tout cela était prévisible , , 28 septembre 2008, 09:40
Qui plaignez-vous ???
Pour information, les gérants des banques et autres fonds spéculatifs en tout genre ont touché - en salaire et "bonus" - 95 milliars $ ces deux dernières années sans émouvoir un seul homme politique...
Aujourd’hui, ils veulent sauver le monde économique sur le dos des contribuables modestes (car il y a le bouclier fiscale à 50%) pour que leurs argent/maisons/résidences secondaires ne perdent aucune valeur... C’est l’instint de survie du riche !!!
3. Bush aura rempli sa mission, 28 septembre 2008, 11:07
Pas tout a fait d’accord.
Ce que nous vivons actuellement est bien pire qu’une simple crise economique.Il s’agit en effet selon moi de la conjonction de trois crises bien réelle, économique , énergetique et environnementale.Bush et toute la bande de pantins qui nous "dirigent" n’ont pas de solution et pour cause , ils nous ont conduit dans le mur a cause de leur aveuglement et de leur doctrine criminelle ,et la seule solution possible pour eux est l’éradication massive des populations si eux veulent survivre et conserver leurs privilèges et je pense que nous sommes à deux doigts de cette solution ultime.J’espère me tromper mais trop de signes actuellement vont dans ce sens d’autant plus que certains membres du gouvernement US ont déjà annoncés sans honte que 350 millions d’humains sur terre serait raisonnable.