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CETTE SOCIETE QUI SENT LA POURRITURE

Publie le mercredi 16 mars 2005 par Open-Publishing

Réfléchissez un peu.

Hadja Benoyoucef a été retrouvée morte le 30 novembre 1987. Elle avait une couche culotte enfoncée dans la gorge, un rideau noué autour de son cou et la gorge travers par un couteau qui lui avait tranché la carotide. Conclusion du médecin légiste Danièle Alengrin : suicide... et les policiers avaient clos l’affaire...

Le dossier est rouvert en 2002. le corps est exhumé le 1er octobre 2004. Expertise. Conclusion : il ne s’agit pas d’un suicide mais d’un meurtre.

De deux choses l’une, ou bien il y a incompétence, et dans ce cas quelles mesures ont été prises : aucune ; ou bien il y a complicité et dans ce cas qu’a-t-on fait : rien.

L’affaire Alègre car c’est bien encore de cette affaire dont il s’agit ici. Dans cette affaire tout a été fait pour brouiller les cartes, discréditer les témoins, entraver ceux qui voulaient comprendre, disculper les « gros » et accabler les « petits », les « sans grades »...

Saura-t-on un jour pourquoi de tels mensonges, de telles dissimulations ? Qui a ordonné ces faux rapports ? Pour couvrir qui ? A l’initiative de qui ?

Pourquoi des suspects ont été arrêtés, d’autres laissés en libertés ?

Oh je sais très bien ce que les bonnes consciences vont me dire : « le dossier est complexe », « vous n’avez qu’une vision partielle des choses », « il faut laisser la justice faire son travail »...et surtout argument suprême : « il faut faire confiance en la Justice ». Mais qui peut faire aujourd’hui confiance en la justice ?

Autrement dit, les citoyens, au nom duquel est rendu la Justice, sont incapables de comprendre les mécanismes de cette même Justice.

Autrement dit, il faut se laisser « prendre pour des imbéciles » et en plus « se taire ».

Quant aux familles des victimes elles font preuve d’une naïveté affligeante : elles demandent poliment la vérité à la Justice. Elles sont « menées en bateau », ballotées par des discours, des allusions, des promesses... elles persévèrent, ne veulent pas faire de vagues... Elles font pitié.

Quand je vous disais que ça sentait la pourriture. Allez y respirez ! ! ! ! ! !

Patrick MIGNARD