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COMORES / FRANCE : UNE CONTRADICTION LOGIQUE

Publie le mercredi 25 juin 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

« Un viol est un acte criminel, il devient un acte d’amour dès lors qu’il est infligé à un africain. »

L’Office avait rejeté le 6 avril dernier une demande d’asile en France du colonel Bacar estimant que « Les intéressés ont commis aux Comores des faits graves qui les excluent du bénéfice du statut de réfugié en France ».

L’avocat général François Basset a estimé quand à lui, que "les autorités comoriennes n’apportaient pas un début de commencement de preuves" dans leur dossier de demande d’extradition s’agissant des exactions reprochées au colonel Bacar. Il a requis donc un avis défavorable à la demande des Comores.

Une logique simple : L’Ofpra ne peut pas lui accorder l’asile en France car les actes commis à Anjouan par Bacar sont considérés « trop » graves en France.
L’avocat général, ayant la certitude que le colonel ne sera jamais en France et que le Benin (pays africain) est prêt à l’accueillir, les actes commis par Bacar deviennent des actes d’amour et de bravoure.

Rédaction Wongo

F. NAIL

Source : http://wongo.skyrock.com

Messages

  • c’est la preuve que la justice française n’est jamais indépendante car très influencée par les politiques. Outre, cette influence, la france ne respecte jamais ses anciennes colonies,les jugeant dans lâge de la pièrre.
    Dans l’affaire Bacar, il n’est pas se savoir car la france a bien armé le colonel pour destabiliser les comores lorsque depuis la mort de Benard aucun mercenaire de tout bord n’est pas encore prêt à prendre le relève. Nous avons vu un énorme arsenal de guerre rempli dans des caisses à la présidence d’Anjouan dont l’adresse porte sur l’ambassade de france à moroni. ce qui fait la france aime regarder les pays notamment les comores s’embrasser pour profiter de son influence.
    N’oublions pas que les comores ont un contentieux avec la france concernant l’île de Mayotte qu’elle occupe par la force. ce qui a poussé la communauté internationale à sommer la france à quitter cette île. Mais comme la loi du plus fort est la seule à s’appliquer cela montre combien la france et sa justice ont des limites ; pour dire une justice bananière. Comme l’avait declaré KHADAFI, ""la france se porte en donneur de leçons alors qu’elle ne respecte pas les droits de l’homme". ce qui est vrai

  • C"est une justice coloniale. On s’en fout des contradictions. A la place de Bacar, je demanderai à l"Ofpra de donner les preuves des actes graves commis aux comores.

  • Lapsus et paradoxe sont deux mots français qui disent quelque choses.
    Ce qui m’indigne aujourd’hui c’est l’attutide des responsables en place sur cette question qui montre à quel point la France humilie les Comores.
    Les responsables de l’état français insultent leurs homologues comoriens, mais sans courage de la part de ces derniers.

    Pourquoi ce silence ? il n’y a pas vraiment une autre alternative pour repondre à ces humiliations ?
    Ce n’est pas facile !!!

  • RESOLUTION ADOPTEE PAR L’ASSEMBLEE GENERALE
    [Sans renvoi à une grande commission (A/48/L.48)]

    48/56 Question de l’Ile Comorienne de Mayotte

    L’Assemblée Générale,

    Rappelant ses résolutions :
    1514 (XV) du 14 décembre 1960, contenant la déclaration dur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, et
    2621 (XXV) du 12 Octobre 1970, contenant le programme d’action pour l’application intégrale de la Déclaration,

    Rappelant également ses résolutions antérieures, en particuliers les résolutions :
    3136 (XXVIII) du 14 décembre 1973,
    3291 (XXIX) du 13 Décembre 1974,
    31/4 du 21 octobre 1976,
    32/7 du 1er Novembre 1976,
    34/69 du 3 Décembre 1982,
    39/48 du 11 décembre 1984,
    43/14 du 26 octobre 1988,
    44/9 du 18 Octobre 1989,
    45/11 du 1er novembre 1990,
    46/9 du 16 Octobre 1991,
    47/9 du 27 Octobre 1992 dans lesquelles elle a notamment affirmé l’unité et l’intégrité territoriale des Comores.

    Rappelant, en particulier, sa résolution
    3385 (XXX) du 12 Novembre 1975, relative à l’admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies, dans laquelle elle a réaffirmé la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comore, composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli.

    Rappelant en outre que, conformément aux accords, signés le 15 Juin 1973, entre les Comores et la France, relatifs à l’accession des Comores à l’indépendance, les résultants du référendum du 22 décembre 1974 devaient être considérés sur une base globale et non île par île.
    A/RE/48/56

    Convaincue qu’une solution juste et durable de la question de Mayotte réside dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores,

    Convaincue également qu’une solution rapide du problème est indispensable pour la préservation de la paix et de la sécurité qui prévalent dans la région,

    Ayant à l’esprit de la volonté exprimée par le Président de la République française de rechercher activement une solution juste à ce problème,

    Prenant note de la volonté réitérée du Gouvernement comorien d’engager dans les meilleurs délais un dialogue franc et sérieux avec le Gouvernement français en vue d’accélérer le retour de l’île comorienne de Mayotte au sein de la République fédérale islamique des Comores,

    Prenant acte du rapport du Secrétaire général 1_/,
    Ayant également à l’esprit les décisions de l’Organisation de l’unité africaine, du Mouvement des pays non alignés et de l’Organisation de la Conférence islamique sur cette question,

    1. Réaffirme la souveraineté de la République Fédérale Islamique des Comores sur l’île de Mayotte,

    2. Invite le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du :
    22 Décembre 1974 pour le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale des Comores,

    3. Lance un appel pour que soit traduit dans les faits la volonté exprimée par le Président de la république française de rechercher activement une solution juste au problème de Mayotte ;

    4. Prie instamment le Gouvernement français d’accélérer le processus de négociation avec le Gouvernement comorien en vue de rendre rapidement effectif le retour de l’île comorienne de Mayotte dans l’ensemble Comorien ;

    5. Prie le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de maintenir un contact permanent avec le secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine sur ce problème et d’offrir ses bons offices dans la recherche d’une solution pacifique et négociée du problème.

    6. Prie également le secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet lors de sa quarante-neuvième session ;

    7. Décide d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa quarante-neuvième session la question intitulée « Question de l’île comorienne de Mayotte ».

    76ème séance plénière 13 décembre 1993.


    1_/ A/48/447

    • c’est quoi ton probleme ?
      Car on a rien compris. Encore une fois pour un petit rappel car vous ne comprenez rien de Mayotte. Mayotte n’est pas française par la force, Les Mahorais décident de leur île au cas ou vous l’aurez oubiler. Cela vous rend ridicule et méchant du point de vue de l’internationale car les comoriens n’accepte pas que Mayotte a décidé et non pas qu’on décide pour elle. Bon courage dans le ridicule à tout les comoriens car qu’est ce que cela vous apporte ?