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COMORES : UN GENDARME AVAIT ECRIT A SON COLONEL
Publie le samedi 5 avril 2008 par Open-Publishing2 commentaires
Début janvier 2008, un gendarme à la retraite avait écrit au colonel Bacar, le conseillant d’abandonner. Le colonel n’a pas écouter ces conseils aujourd’hui il doit payer. Les comoriens seraient-ils prêts à pardonner ? Je ne le pense pas
Lettre :
Monsieur B.Salim
Gendarme à la retraite
BAMBAO
ILE AUTONOME D’ANJOUAN
Colonel Mohamed Bacar
BARAKANI
ILE AUTONOME D’ANJOUAN
Mon colonel,
Je vous écris pour la troisième fois, pour vous dire que cette fois-ci la messe est dite, qu’il n’y a aucune alternative à une intervention militaire.
Votre refus d’organiser une élection transparente et démocratique vous conduit à une catastrophe proche et certaine. Vous avez cru naïvement avec l’appui de vos sbires et de vos sorciers que vous continuerez impunément à défier tout le monde.
Savez-vous mon colonel que le grand perdant dans cette affaire, c’est vous ? Ce n’est pas Mohamed Abdou Madi. Vous êtes responsable de tout ce qui s’est passé et qui se passera à Anjouan.
Vous avez voulu trompez l’opinion en vous appuyant maladroitement et malhonnêtement sur l’article 80 en oubliant qu’en 2002 le scrutin n’était pas organisé le même jour sur toute l’étendue du territoire. Vous savez très bien que le scrutin que vous avez organisez le 10 juin 2007 est un scrutin sauvage : Boycottage du scrutin par les autres candidats ; bulletins nuls (Comres à la place de Comores) ; bourrage d’urnes, aucun observateur international etc...
Les exactions, les tortures, les violences que vous faites subir au peuple anjouanais vous place désormais parmi les dictateurs de ce monde. Vous serez certainement jugé pour ces actes barbares. Ce ne sont pas les preuves qui manqueront.
Recevez mon colonel mes salutations
B.SALIM
Françoise LECRES
Messages
1. COMORES : UN GENDARME AVAIT ECRIT A SON COLONEL, 5 avril 2008, 21:18, par salim
Tant que bacar ne soit jugé de ses actes, il n’ y aura pas de stabilité aux comores. Il y aura d’autres Bacar
Le gendarme avait bien vu
1. COMORES : UN GENDARME AVAIT ECRIT A SON COLONEL, 6 avril 2008, 23:19, par AHAMADA ALI MOHAMED
Le samedi 5 avril 2008 par FRANCOISE
Tant que bacar ne soit jugé de ses actes, il n’ y aura pas de stabilité aux comores. Il y aura d’autres Bacar Le gendarme avait bien vu
Je ne pense pas il y a eu beaucoup de cas semblable qui s’est déjà produit dans le passeé et les comoriens ont pardonné.
Nous sommes trop tolérant et va vite oublier le cas de Mohamed Bakar .Par contre j’apprecie la position Comorienne de ne pas accepter les expulsés vers les Comores tant que Mohamed Bakar serait en territoire Français.