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"COUP D’ETAT POLITIQUE, NEUTRALITE MEDIATIQUE"... et pendant ce temps là, la gauche se chamaille.

Publie le vendredi 3 février 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

Coup d’état politique, neutralité médiatique

Par Jacques Cotta, vendredi 3 février 2006

Nous avons pris naissance dans la bataille référendaire du 29 mai 2005 lorsque seul le OUI avait droit de cité dans les médias. A l’époque la propagande avait pris la place de l’information. Mais les français en ont alors jugé autrement. Nous aurions pu penser qu’avec le résultat du vote, la page serait vite tournée, les responsables politiques comme les « faiseurs d’opinions », les patrons de presse comme les éditorialistes tirant le bilan d’une dérive médiatique qui jamais n’était apparue aussi clairement. Or les signaux qui viennent de toute part indiquent très exactement le contraire...

Depuis quelques semaines des évènements d’une grande gravité se développent sans que les médias ne les taisent, mais sans qu’ils ne leur donnent l’importance exigée par la situation et l’enjeu.

Comme si le peuple français n’avait rien dit, pire, comme s’il avait approuvé le traité constitutionnel le 29 mai dernier, toutes les démarches sont entreprises pour faire passer à marche forcée le texte rejeté.
Qu’on en juge

 > C’est d’abord Jacques Chirac, le président de la république, qui annonce son intention de "prendre des initiatives afin de faire avancer l’Europe".

 > Ce sont aussi les eurodéputés qui votent un texte -que nous reproduisons intégralement sur notre site- demandant "qu’en tout état de cause, tous les efforts soient accomplis pour garantir que la Constitution entrera en vigueur en 2009"

 > C’est l’ancien responsable du Medef, Ernest Antoine Seillière, aujourd’hui dirigeant de l’UNICE, l’organisme qui regroupe les dirigeants patronaux de 25 pays de l’UE et 13 pays riverains, qui s’adresse à la présidence autrichienne de l’Union européenne (UE) et la somme de "tout faire pour remettre le projet institutionnel sur les rails et doter l’Europe de véritables institutions".
Ces simples faits posent quelques questions essentielles

 > Où conduit donc l’attitude du président de la république qui agit à l’inverse de la volonté populaire qui s’est exprimée le 29 mai 2005, sans aucune légitimité démocratique ?

 > Quelle est la logique des députés UMP et UDF qui ont unanimement voté le texte au parlement de Strasbourg qui demande l’application de la constitution rejetée, mais également des parlementaires PS qui se sont abstenus- synthèse oblige- ou qui ont comme Michel Rocard voté pour ?

 > Quelle considération pour l’ancien patron du MEDEF qui tente au niveau européen, au compte d’intérêts affichés, de faire passer ce qui en France a été rejeté ?
Et de ces questions découlent quelques constats urgents

 > C’est bien le texte rejeté dans son ensemble qu’ils veulent tous faire passer en force.

Ils n’hésitent que sur les moyens :

Faire revoter les français ? Trop risqué !

Faire voter tous les pays européens le même jour et effectuer un décompte global pour nier les peuples nationaux ? Tentant mais très gros !

Ou faire passer en force le contenu rejeté par les peuples français et néerlandais ? Les lobbies s’agitent, il va falloir trancher.

 > Le texte, tout le texte rejeté. Voila ce qu’ils veulent faire passer, jusque dans les détails.

Nationalement :

Pour la partie sabre, c’est le ministre de l’intérieur qui se charge de la mise en musique de la partition.

Pour la partie goupillon, c’est le ministre des affaires étrangères qui vient de remettre en cause la laïcité, un des piliers de notre république, dans l’affaire de la caricature de Mahomet
En attendant, tout cela a une signification

 > La démocratie est confisquée !

 > La souveraineté populaire est bafouée !

Imposer de force une politique rejetée par les peuples, contre les peuples, cela s’appelle un coup d’état. Si les mots ont un sens, n’est-ce pas tout simplement cela qui est en train de se préparer sous nos yeux ?

On ne peut réduire éternellement les peuples à faire de la figuration pendant que les oligarchies politiques ou financières s’octroient les premiers rôles.

Cela annonce des jours sombres.

Les médias seront dans ce contexte à nouveau un enjeu, objets de toutes les pressions, mais aussi, à l’image de la bataille livrée dans la campagne du 29 mai, lieu de réelles résistances.

Comme toujours en de telles circonstances, chacun devra choisir.

Notre site est né dans le passé pour le respect d’une information impartiale et pluraliste. Nous comptons bien continuer cette bataille et nous renforcer.

Voila pourquoi nous avons décidé ce mois ci de publier un dossier consacré à l’attitude des médias sur la démocratie méprisée et la souveraineté populaire bafouée.

Jacques Cotta

http://www.info-impartiale.net/article.php3?id_article=243


les querelles de chapelle vont elles prendrent fin ?
l’interêt de tous va -t-il prendre la priorité sur les égoîsmes partisants ?
un rassemblement autour du NON est-il urgent ?
est-il permis d’en douter ? NON ! encore une fois NON !
sachez dire NON à vos petits tracs de parti, et rassemblez vous autour de ce point commun : le NON !

oubliez les détails de vos positions, voyez plus large soyez généreux, donnez nous un candidat UNIQUE des le 1er tour ! pour la gauche la vraie gauche !
celle qui a dit NON !

c’est URGENT !

Messages

  • Désolé de te contredire,mais le candidat c’est le contenant,mais alors exit le contenu ?Mettons sur la table les propositions de tous,mettons en débat,que les gens interviennent fassent eux aussi leurs propositions,que tous ensemble nous portions un programme de rupture avec le libéral-capitalisme,le reste coulera de source.
    Dénoncer la dérive médiatique c’est bien,mais tomber dedans tout de suite aprés c’est quoi ?Prétendre,comme le font les médias officiels,que la gauche n’a pas de programme est faux,au moins pour la gauche de la gauche,il éxiste des propositions et des divergences:que le peuple débatte et tranche.
    Jean Claude des landes

    • oui jean claude le candidat est le contenant. je suis d’accord.
      mais je le verais plus comme le porte parole, le fédérateur, et pas comme le détenteur du pouvoir, pour que tout le monde puisse se sentir à sa place, sans être flouer.

      j’y connais rien à tout ces bidules politique.
      je ne sais pas si la gauche à un programme, sans doute que oui, mais on le vois pas, pour l’instant.
      on vois juste qu’ils n’arrive pas à se rassembler autour du NON.
      et je crains juste qu’ils finissent par oublier, présidentielle oblige, de porter notre NON.

      donc il faut sans doute plus de générosité pour dépasser les querelles de chapelle.
      Nous en serions tous soulagé. enfin moi c’est sur.

      pour l’instant j’ai l’impression d’entendre, pourquoi ce serait lui et pas moi ?

      je demande seulement que vous soyez tous ensemble, derrière un représentant du NON.
      je sais pas moi, fédérez vous autour d’une personalité, une de celle qui à combatue contre le texte,
      par exemple, je pense à Yves salesses ou raoul marc jennar, un de ceux qui ont fait l’appel des 200 ? pourquoi pas ?

      je dit des bétises ?

    • C’est OK Jean-Claude....

      Et pour mon Hannah, je tiens à lui faire mettre le doigt sur un oubli de Jacques Cotta (ex-OCI ? ex-LCR ?) : On attaque à juste titre une séries de malfaçons nationales et européennes mais "on" est d’une discretion de violette sur ce qui est soutenu en Europe par le PS (loin des yeux....) avec des consequences concretes tout à fait désastreuses pour les populations, on tait également l’extreme nocivité de la bascule du PS du côté des liberticides sur la question du Net .....(ben oui, sur ce site en haut à droite il ya une pétition de 150 000 signatures sur cette question de liberté.).

      Les fâcheries des uns et des autres, des partis ou des sans-partis , ne peuvent être dépassées au nom d’une logique "unitaire" sans contenus (qui a abouti au desastre de 2002 de favoriser finalement les fachos) qui favorise en fait la logique de la force de gauche la plus puissante pour l’instant, le PS...

      Donc les contenus comme les pratiques réelles priment, .... et ça necessite des engueulades forcement si on souhaite s’unir.

      Maintenant il y a une immense interrogation : Pourquoi prefere-t-on, et tient-on tellement, à se réunir avec des liberaux de gauche (qui ont fait et préparer le terrain des Sarkozeries et Villepinades anti-sociales) plutôt que de se réunir, d’abord, avec ceux qui se sont retrouvés ensemble le 29 Mai ?

      On continue de s’interroger et un doute nous tenaille....

      Je me suis senti réconcilié avec moi-même politiquement dans la bataille du 29 mai , moi qui me sentais entre le PC et la LCR, quand j’ai vu une logique de gauche à l’oeuvre où des Buffet et des Besancenot montraient non pas une concurence mais une remarquable complementarité...

      Je me suis dit : Avec quelques couleurs libertaires et écolos, avec quelques soupçons socialos honnêtes, quelle remarquable force pourrait-on construire !

      Il semblerait que celà soit un peu plus compliqué que prévu, mais toujours possible....

      Malgrés tous les pugilats et les tams-tams médiatiques, l’intense division et les chamailleries à l’oeuvre nous avons toujours les sondages à 6-4-4, Besancenot, Buffet et Laguiller, montrant ainsi une très vague indication qu’il existe toujours une place politique importante pour construire uen force puissante à gauche(14% divisés, chamaillés et en pleins royalismes et sarkozismes à pleins tubes, c’est remarquable).

      J’aimerai que le PC et la LCR m’entendent là, car nous avons besoin d’eux dans les batailles à venir. Aucune des deux forces ne peut s’en tirer sans l’autre. Toute instrumentalisation de petits satellites d’une force contre l’autre sont vains.

      Copas

    • merci copas pour tes informations et t’as clarté.

      je ne pige pas non plus ce que le PC attend du PS.

      il me semble que c’est à cet endroit que les choses se passent :
      ça ne ressemblera pas à une gauche plurielle si le PC rompt avec le PS et que l’on se retrouve avec les LCR, PC, LO, ALTER, VERT (nonistes) et tous les citoyens dont je fais parti.

      je suis prête à me batailler avec mon entourage pour qu’ils choisissent cette formation.

    • Croyez-vous que LO vous entendra,ceal serait étonnant, vous parlez des sondages alors vous avez pu constater que le FN et les Royalistes réunient font aussi 14% donc la LCR et le PC ne suffisent pas il faut d’autres participants pour construire un force alternative qui amènerait au 2EME tour
      Ce qui est énervant c’est que chacun est attaché à son parti Les Verts du NON, Les PS du NON etc...

      Nicole

    • oui Nicole c’est ça qui m’énerve aussi, et pour LO je sais pas. je les entend pas toute façon.

      Mais les autres ?
      tiennent -ils tant que ça à représenter les NON ?
      je me le demande !
      ceux du PS qui ont combatus pour le non,
      ceux des verts aussi, qu’est-ce qu’ils foutent ?
      il y a urgence là quand même !
      ils ont été capable d’aller contre les positions officielles de leur parti ouiouistes pendant le TCE.
      c’est ce que je leur demande de faire une fois de plus.
      qu’ils aient ce courrage.
      ce sera ça l’esprit retrouvé du 29 MAI à la présidentielle.
      tous rassemblés derrière le NON fédérateur.
      ça veut dire mettre en avant, avant toute choses la vérité :
      la politique européenne contraire à l’interrêt des populations, et leurs mensonges.

      et si pour ça il faut qu’ils ne se soumettes pas à leur parti politique,
      et bien c’est ce qu’il faut. ce serait ça la révolution, c’est ça l’esprit du 29 MAI.

      en tout cas pour moi.
      je crois ne pas me tromper, en pensant partager ça avec d’autre.

      me trompe-je ?

    • mais non vous ne vous trompez pas, Hannah,
      vous parlez du 29 MAI à votre avis pourquoi tant de mobilisation, ne serait-ce pas par hasard suite à la lecture d’un programme économique caché sous le nom de TCE,
      Voilà et Copas à raison si un groupe une "force" n’arrive pas à sortir un programme d’avenir à court terme et long terme sur un projet qui allie aussi bien les problèmes français et Européen rien ne bougera les électeurs ne se mobiliseront pas et les partis sont trop faibles en militant pour oser .
      Remarquez dans notre paysage politique personne ne veut diffuser l’ébauche d’un projet, nous sommes dans la période attentiste ou la danse des petits pas est de rigueur
      On se guette, on s’évalue et on se tait , et nous et bien on s’énerve mais nous comme beaucoup nous ne sommes pas des politiques à la recherche d’une "place" nous on désire vivre mieux

      Il faut peut être trouver un moyen pour arrêter d’être les dindons de la farce

      Nicole