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CPE : "nous n’en resterons pas" à une journée de manifestation, promet Bernard Thibault
Publie le samedi 11 février 2006 par Open-Publishing4 commentaires
Les protestations contre le Contrat première embauche (CPE) "ne vont pas s’arrêter" et les syndicats "n’en resteront pas" à la journée de manifestations de mardi, a promis le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault.
"Je crois qu’il y aura du répondant dès aujourd’hui", a estimé Bernard Thibault sur France Inter, à quelques heures des premières manifestations syndicales organisées contre le CPE. "Mais une chose est sûre, nous sommes dans un processus, les choses ne vont pas s’arrêter et nous n’en resterons pas là."
Le syndicaliste a reconnu qu’un certain nombre de jeunes "doutent encore de la capacité, par la mobilisation et la manifestation, de faire changer les choses". "C’est à nous de convaincre que c’est aussi par le nombre qu’on peut faire changer les choses", a-t-il dit.
Bernard Thibault a à nouveau dénoncé le CPE, qui fera passer selon lui tous les jeunes par "la case précarité systématique" à l’entrée dans le monde du travail.
"On ne nous fera pas accepter des reculs (...) aussi fondamentaux que ceux que nous présentent le Premier ministre", a-t-il lancé, estimant que la possibilité de mettre fin au contrat de travail pendant deux ans est "une infraction aux règles fondamentales de l’organisation internationale du travail". PARIS (AP)
Messages
1. > CPE : "nous n’en resterons pas" à une journée de manifestation, promet Bernard Thibault , 12 février 2006, 12:59
je le vois venir le Thibault avec des temps forts d’une journée par ci et une journée pas là , c’est pas ca qui fera bouger le l’UMP merdéfienne , il faut un grand mouvement reconductible et que certains ne nous disent pas qu’il faut du temps , car en 2003 il y avait tout les ingrédients pour faire reculer le gouvernement sur les retraites et la CGT ne l’a pas voulu
1. > CPE : "nous n’en resterons pas" à une journée de manifestation, promet Bernard Thibault , 12 février 2006, 14:20
Toujours les mêmes rengaines, des il faut par ci, des responsables par là...
Un "grand mouvement reconductible" ça ne se decrete pas sur Internet !
La mobilisation, massive, de salariés des jeunes... reste à construire, à amplifier imperativement en tout cas.
Que les syndicats poursuivent est dejà une bonne nouvelle.
2. > CPE : "nous n’en resterons pas" à une journée de manifestation, promet Bernard Thibault , 12 février 2006, 16:47
Le monsieur voulait dire "une grève générale interplanétaire et intersidérale". C’est une façon de dire "ne faisons rien, parce que de toutes façons ça ne sera jamais assez, et puis de toutes façons les syndicalistes sont des vendus". Leur coup d’éclat est d’avoir réussi à faire siffler Thibaut en juin 2003 à Marseille. Ils ont envie de recommencer.
2. > CPE : "nous n’en resterons pas" à une journée de manifestation, promet Bernard Thibault , 12 février 2006, 19:28
Quand va t’on dans notre pays enfin cesser de diaboliser l’entreprise !
A vous entendre, les patrons d’entreprises sont de la pire engeance et n’ont comme objectif que de "profiter" du salarié pour le "jeter" dès qu’il le peut.
L’intérêt que je trouve à ce contrat est justement de permettre aux toutes petites entreprises d’embaucher un salarié pour se développer.
En tant que chef de ce type d’entreprise, je voudrai développer un secteur d’activité, pour cela j’ai besoin de compétences. Avant le CPE, je me trouve confronté au risque d’embauche d’un salarié que je ne pourrai pas licencier si ce projet n’aboutit pas. Avec le CPE, je peux le faire sans risquer de pénaliser mon entreprise lourdement.
Dans le cas de cette embauche, il est clair qu’il s’agit d’un contrat entre deux personnes en parfaite connaissance des objectifs.Nous définissons au futur salarié le projet et les conditions dans lesquelles il doit se réaliser, le salarié signe ou ne signe pas ! Il sait parfaitement ce qu’il doit apporter à l’entreprise qui va l’embaucher et ce qu’il doit faire pour y arriver.
Si nous avons décidé d’embaucher, c’est pour construire et faire avancer notre entreprise. Le salarié le sait, il en accepte les conditions car il a persuadé l’entreprise qu’il peut lui apporter sa "valeur ajoutée". N’oublions pas qu’il "utilise" aussi l’entreprise pour construire sa carrière.
Enfin, pouvez vous sérieusement croire que nous aurons envie de licencier un salarié dont les compétences sont à la hauteur de ses promesses envers nous ?
Je pense que tout le problème de cette discussion vient d’une très mauvaise connaissance du monde du travail et de ce que fondamentalement il doit être : un partenariat pour aller dans le même sens.
Réduire le salarié à la simple situation d’une personne à qui on doit "donner du travail" est bien réducteur. Je ne pense pas, monsieur Bernard Thibault, que vous ayez sollicité votre emploi actuel en disant simplement "donnez moi du travail".
Alors, au lieu d’apporter la vindicte sur l’entreprise, prenez le contre pied et participez au développement économique dont notre pays a besoin. Les salariés vous en seront gré et vous donnerez une image constructive de votre syndicat dont la nécessité ne fera plus aucun doute.
Salutations
Philippe Wattinne