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CRI .. CRI .. CRI ! ! ! CRIMES DE GUERRE !

Publie le mercredi 26 juillet 2006 par Open-Publishing
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CRI .. CRI .. CRI

Plateforme des ONG à Saïda, Liban sud

Jugez par vous-mêmes, criez la vérité afin que notre colère ne se change pas en haine et que la paix ne soit pas tuée dans nos coeurs..

Quatrième appel lancé par la Plateforme des ONG à Saïda :

CRI .. CRI .. CRI ... Qui entend la VOIX de nos enfants ? Qui entend les gémissements des familles ayant perdu leurs bien-aimés ?

Le monde voit-il les destructions ? Y a-t-il parmi vous qui nous entendez, pour crier avec nous ?

NON à la machine de guerre terroriste Ils parlent de terrorisme ? Ils mentent. Le monde démocratique occidental croit-il vraiment à l’hypocrisie des criminels ?

Avec les yeux pleins de colère de nos enfants, nous vous disons : jugez .

Jugez par vous-mêmes, criez la vérité afin que notre colère ne se change pas en haine et que la paix ne soit pas tuée dans nos coeurs..

Nous sommes une nation qui oeuvre pour la Paix et la Justice.

Nous rejetons la logique de violence, d’injustice, du pouvoir destructeur des avions.

Ces quelques chiffres aideront peut-être votre jugement :

 Des civils, fuyant les bombardements, sont tués sur les routes, brûlés vifs par les bombes au phosphore et chimiques, interdites par les lois internationales, comme le souligne le Professeur belge CHAM, Responsable de l’Hôpital du Sud à Saïda.

 En voici le décompte depuis 7 jours : personnes tuées à : Rmaïleh 8, Nabatieh 13, Marwahine 22, Jibchit 11, Aytaroun 8, Tyr 21.

 Des bombardiers israéliens détruisent les maisons sur leurs habitants à Jibchit, Zibdine, Tyr, Doueir, Marwahine, Baalbeck, Aytaroun.

 Des villes et localités frappées par les bombes à fragmentation comme Khiam, Kfartebnite, Jibchit. Les victimes se comptent par dizaines.

 L’impossibilité presque aux médias de faire le décompte des tués et des blessés. Les chiffres fournis par l’AFP signalent, en 7 jours, 218 tués, 448 blessés, dont 30% des enfants.

 Plus de 20 000 déplacés, logés dans les écoles publiques, les centres sociaux

 60 ponts détruits complètement dans toutes les régions du Liban, sans exception.

 des infrastructures détruites entièrement, dont : *les ports de Beyrouth, Tripoli, Dora ; *les usines électriques de Jieh et Zahrani au Sud ; *des laiteries et fromageries dans la Békaa ; *des usines de mouchoirs de papiers à l’est de Saïda et au Sud ; *les usines de produits plastiques à Tyr ; *les usines de production de ciment à Batroun, Byblos, Nabatieh et Tyr ; *les usines de production de gaz domestique à Beyrouth (Dora) ; *plus de 30 stations de distribution d’essence dans toutes les régions ;

 des camions de transport de produits alimentaires sur les routes de Beyrouth et la Békaa, les derniers en date ce matin, dons des Emirats Arabes..

Est-ce tout cela des positions militaires ?

Une question à l’adresse du monde entier..

Saïda 18/07/2006

Pour la Plateforme des ONG

Le Comité de Secrétariat Général

http://www.france-palestine.org/article4237.html


L’armée Israélienne attaque les forces de la FINUL le 25 juillet

Un poste de la FINUL touché par un bombardement israélien sur le sud du Liban : au moins deux observateurs tués

extraits :

Deux observateurs de la FINUL ont été tués mardi dans un bombardement israélien qui a frappé un poste d’observation de la force de l’ONU dans le sud du Liban, alors que l’on craignait pour la vie de deux autres, ensevelis sous les décombres, a confirmé le secrétaire général des Nations unies. "Choqué", Kofi Annan a déclaré qu’Israël semblait avoir frappé cette cible "délibérément" et a demandé aux autorités une enquête approfondie.

et comme par hasard les faux culs démentent De son côté, l’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU a exprimé son "profond regret" pour cet incident, mais a nié le caractère délibéré de la frappe.

"Je suis choqué et profondément peiné par la déclaration hâtive du secrétaire général insinuant qu’Israël a délibérément ciblé un poste de l’ONU", a déclaré Dan Gillerman.

(...)

"La FINUL a immédiatement dépêché une équipe de secours et ils sont actuellement sur place mais ne peuvent déblayer les décombres", car les tirs israéliens "continuaient même pendant l’opération de secours", avait expliqué M. Struger.

(...)

"Je suis choqué et profondément troublé que les forces israéliennes aient apparemment délibérément frappé un poste des observateurs de l’ONU dans le Sud-Liban", a ensuite déclaré Kofi Annan dans un communiqué. Il a souligné que le poste était en place depuis longtemps et était clairement indiqué, et rappelé que le Premier ministre israélien Ehoud Olmert avait pourtant assuré que les positions de l’ONU ne seraient pas visées.


Crimes de guerre d’Israël à Gaza et au Liban

l’armée vise délibérément les civils avec des armes interdites

extrait de RFI, article par Claire Arsenaut publié le 24/07/2006 : "des ONG dénoncent l’emploi par les forces israéliennes d’armes prohibées contre les populations civiles. Un responsable de la mission de Médecins du monde en Palestine, Régis Garrigues, a constaté la gravité inhabituelle des blessures infligées lors des dernières attaques israéliennes à Gaza. Sur 180 victimes rapporte-t-il, 35 présentaient des amputations, des membres inférieurs surtout. Toutes les parties découvertes du corps de certains blessés sont brûlées. D’autres présentent des membres très délabrés comme s’ils avaient été déchiquetés par des mines. Tout cela ressemble à des effets de bombes à fragmentation tirées par des drones avec des sous-munitions à retardement, des armes sophistiquées.

De son côté, Handicap International, une ONG française, alerte aussi la communauté internationale sur la possible utilisation de ce type d’arme ces derniers jours, en particulier dans la banlieue sud de Beyrouth.

Les sous-munitions sont des mini-bombes regroupées par dizaines ou centaines dans des conteneurs. Dispersées au moment de leur largage, elles bafouent les règles du droit international qui, rappelle Handicap international, impose aux belligérants de faire la distinction entre cibles militaires et zones civiles".


Des nouvelles de Gaza

Des nouvelles de Gaza

extrait :

Je reviens de Gaza. Alors, juste ce petit mot, collectif une fois n’est pas coutume, pour vous raconter ce petit bout de terre sur lequel un peuple vit désormais sous la menace d’armes dont on dit qu’elles brûlent étrangement. « Comme le napalm », m’a-t-on assuré plus d’une fois.

(...)

« Terroriser pour détruire toute résistance. Terroriser pour mieux soumettre ; pour réduire la lutte de tout un peuple pour ses droits à un cas humanitaire », m’a expliqué alors un ami...


Uranium appauvri : le Liban aussi ?

extrait de l’article [Uranium appauvri : le Liban aussi ?->http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=3169

Les débris de deux roquettes expliquent pourquoi les cadavres sont effroyablement mutilés. Des correspondants de presse présents sur les lieux découvrent, entre autres, les restes d’une roquette portant en anglais la mention : Radioactive Material.

La Finul se refuse toujours à confirmer l’utilisation par Israël de ce type d’armement : « Je ne peux confirmer ou infirmer », déclare le porte-parole de la Finul, Timor Goksel. Mais un député de la Knesset, Issam Makhoul, a appelé à une réunion urgente de la Commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Sécurité pour statuer sur l’utilisation de bombes à l’uranium appauvri par l’armée israélienne lors de ses confrontations avec les Palestiniens de la nouvelle intifada et dans sa guerre au Liban.

(...)

Témoignages et enquêtes.

Le député israélien affirme être en possession d’un rapport rédigé par l’organisation internationale International Action Center. Ce rapport, basé sur des témoignages et des enquêtes sur le terrain, apporte les preuves tangibles de l’utilisation par l’armée israélienne de bombes à l’uranium appauvri contre des objectifs civils et militaires dans les territoires palestiniens et au Liban.

A Beyrouth, c’est le président de la Chambre Nabih Berry qui le premier en a parlé à l’émissaire de Kofi Annan au Liban. Se basant sur les informations fournies par le député israélien, il a réclamé l’ouverture d’une enquête internationale. « Nous sommes persuadés que le Liban a été un terrain d’expérimentation pour des obus à uranium »


Tout cela avec la complicité des Etats Unis, qui fournissent ces armes à Israël, et en livrent actuellement de nouvelles

P. Bardet

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