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"Ce qu’il nous faudrait, c’est un bon attentat." a déclaré le conseiller de Mac Haine

Publie le mardi 8 juillet 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

INCROYABLE ! les sarkobushmaqu’haines se lâchent de plus en plus.

GROS AVANTAGE.......................BON ATTENTAT !!!!!!!!!!!!

« Ce qu’il nous faudrait, c’est un bon attentat. » C’est en substance ce qu’a déclaré lundi au magazine Fortune le stratège de campagne de John McCain, Charlie Black. Selon cet ancien lobbyiste, une attaque terroriste aux Etats-Unis « serait un gros avantage » pour le candidat républicain. Malgré ses rapides excuses et un désaveu de McCain lui-même, l’équipe d’Obama a naturellement rebondi sur ces propos qui illustrent selon elle « la politique de la peur » des républicains.

Pour Richard Ben-Veniste, collaborateur du sénateur de l’Illinois, Charlie Black a livré un « aperçu très décevant de la pensée » qui sous-tend la campagne du camp McCain. Il n’a pas été jusqu’à appeler à sa démission mais selon lui, les républicains exploitent la menace du terrorisme « à des fins politiques », comme Bush l’avait fait lors de la campagne de 2004.

Or, selon Barack Obama, l’approche « Bush/McCain » a rendu l’Amérique « moins sûre », avec un berceau de l’extrémisme en Irak, le leader d’Al-Qaeda Oussama Ben Laden toujours en fuite et les talibans qui connaissent un nouvel essor en Afghanistan.

Le gouverneur du Minnesota Tim Pawlenty, désigné par la presse comme le favori pour la vice-présidence du camp républicain, a essayé pour sa part de minimiser sur Fox News les propos de Charlie Black. « Je pense que Charlie essayait sans doute de refléter le fait que John McCain est perçu comme ayant une légitimité plus grande que Barack Obama en matière de sécurité nationale et pour les questions internationales, maisil a admis que sa déclaration était maladroite ». Tout comme cette tentative de justification, un rien faiblarde.

En 2004, George W. Bush avait joué à plein la carte de la sécurité nationale, accusant notamment son adversaire démocrate John Kerry de faiblesse sur la question. Mais loin devant le terrorisme, c’est désormais la situation économique qui préoccupe le plus les électeurs américains. Si McCain domine sur le terrorisme et la sécurité nationale dans les sondages, Barack Obama est crédité d’une large avance sur ce thème.

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