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Ce qui nous arrive avait été prévu dans les années 1972-1974. Mais personne n’en a tenu compte.

Publie le mercredi 9 juillet 2008 par Open-Publishing
37 commentaires

« En juin 1972, le ministre des Finances organise un colloque sur les conclusions fort alarmantes du Club de Rome. En mai 1974, le candidat Giscard d’Estaing ne leur accorde plus la moindre considération, ne parle que de « croissance » ! Et pourtant, les écologistes anglais, américains et français, comme mon collègue François Ramade, sont tous d’accord. Si nous maintenons le taux d’expansion actuelle de la population et de la production industrielle jusqu’au siècle prochain, ce dernier ne se terminera pas sans l’effondrement total de notre civilisation, par épuisement des réserves minérales et pétrolières (même si les chiffres du Club de Rome sont discutables, la tendance à long terme ne l’est pas) ; par la dégradation poussée des sols (érosions, lessivage, latérisation…) ; par la pollution devenue insoutenable de l’air et des eaux, des rivières aux littoraux marins ; enfin, par une altération des climats, due notamment à l’accumulation du gaz carbonique ou à l’attaque par les avions supersoniques de la précieuse couche d’ozone. »

(René Dumont, A vous de choisir : l’écologie ou la mort, Pauvert, page 7)

Ce livre, A vous de choisir : l’écologie ou la mort, a été publié en mai 1974 !

Messages

  • C’est ce que j’ai toujours dit depuis que je m’exprime sur ce site :

    Nous sommes au moins dix fois trop nombreux sur la planète et au moins 20 fois trop nombreux en fRANCE !

    La prise de conscience écologique n’est qu’un symptôme de surpopulation !

  • On fait ce qu’on faisait dans les années 1970 : on fait la grève des gosses : on refuse d’en faire ! et on explique partout pourquoi on fait la grève des gosses. Et il y a plein de raisons :

    1°) On est beaucoup trop nombreux sur la planète.

    2°) On ne livre pas d’enfant à une société aussi pourrie que la nôtre,

    3°) Quand on fait des enfants, on DOIT s’en occuper, et ça laisse peu de temps pour la révolution.

    4°) Quand on a des enfants, la société a un moyen de pression sur nous

    5°) Etc.

    Beaucoup de gens respectèrent ces principes pendant toutes les années 70 et début 80. Mais quand vint le désespoir de voir la révolution un jour, TOUT fut oublié, notamment le fait qu’il fallait pas faire d’enfant tant qu’on n’aurait pas fait la révolution.

    Et dans les années 80, les femmes de 40 ans se mirent à faire des gosses en même temps que celles de 20 ans !

    Il faut en revenir à ce bon vieux principe de la grève des gosses, c’est la grève ultime, la grève de longue durée, celle qui, au fond fait le plus chier nos maître : ils ont horreur de voir diminuer le nombre des personnes à exploiter, car pour eux c’est la richesse ultime.

    Nous sommes leur troupeau !

    • J’ai oublié de signaler que dans les années 70, les féministes les plus conséquentes disaient elles aussi qu’il fallait faire la grève des enfants. certanes d’entre elles disaient par exemple que c’était souvent l’homme qui voulait faire un enfant afin d’attacher un boulet aux pieds de sa femme. D’autres disaient tout simplement qu’elles refusaient d’être des "poules pondeuses".

      En cette belle époque hautement contestataire des années 70, le mythe du "croissez et multipliez" était si peu puissant qu’une des luttes les plus importantes était le mouvement pour la contraception et l’avortement libres et gratuits.

  • l’économiste Michel HUSSON avait sorti un bon petit bouquin, il y a quelques années (3 ou 4) intitulé "sommes nous trop ?"
    il répond non !!! et ii argumente...
    voir sur son site HUSSONET

  • La population n’est que l’un des facteurs !
    l’empreinte écologique totale dans un lieu donné est le produit :
    population x empreinte écologique moyenne par habitant
    donc si l’on ne veut pas réduire sévèrement l’empreinte écologique moyenne par habitant on est obligé de préconiser une baisse drastique de la population.
    Mais rien ne nous empêche* de chercher à réduire fortement la consommation individuelle :
    Le "Pygmée moyen", qui a une empreinte très faible, ne peut pas payer pour l’"Etazunien moyen", qui a un mode de vie hyperdestructeur.
    Le "Scandinave moyen" consomme deux fois moins d’énergie que l’"Etazunien moyen", avec un niveau de vie qui est plutôt supérieur. mais c’est encore trop (voir le site de JM Jancovici). Mais c’est encore trop.

    Il faut réduire drastiquement la consommation moyenne dans tous les pays développés.
    * Et là il y a un obstacle de taille. Si on baisse de 50% la consommation de tous, combien de millions, de milliards, vont tout simplement crever, ou devoir accepter de crever ?
    * Il y a un obstacle de taille, qui est les maîtres du monde capitaliste, qui préfèrent conserver leur mode de vie en réprimant les pauvres, en empêchant le partage des terres, en empêchant l’accès équitable aux ressources, en empêchant toute atteinte aux droits sacrés du commerce international, en empêchant toute entrave à l’économie de l’offre, toute distribution équitable des richesses produites.

    Et pour lever cet obstacle, il faut une révolution.

    D’ailleurs René Dumont l’avait dit aussi. Un autre système social est une condition nécessaire (mais pas une condition suffisante...) au maintien d’une terre vivable.

    Un communisme écologique est concevable.
    Une écologie libérale/capitaliste est un non-sens.

    Alors parler de la baisse de population n’est qu’un leurre

    Jean-François

    • Visiblement, il faut exagérer pour se faire comprendre ; alors, voilà :

      Quand on sera 10 milliard d’habitants en fRANCE, et 1000 milliards sur la planète, on verra si « parler de la baisse de population n’est qu’un leurre » !

      En fait, parfois, "exagérer", c’est tout simplement aller jusqu’au bout d’un raisonnement pour voir où il mène. C’était un procédé couramment utilisé par les philosophes des lumières.

      Il en est qui voudraient voir la population augmenter encore : pour eux, la queue dans les embouteillages pour rentrer en ville le soir ne dure pas assez longtemps, et les tours de banlieue ne sont pas assez haute.

      Selon leur sacro-saint principe biblique du "croissez et multipliez", l’avenir de l’homme c’est de vivre dans un clapier au millième étage ! Et si les ascenseurs tombent en panne d’électricité parce qu’il n’y a plus d’énergie, on devient quoi, au millième étage ?

    • Si tu tiens à ta multiplication :

      population x empreinte écologique moyenne par habitant

      Alors, il est bien évident que de toute façon, l’empreinte écologique ne sera jamais réduite à zéro. Par conséquent, il vient forcément un moment où il FAUT diminuer le facteur population.

    • Vous oubliez une chose : la population des pays émergents.

      En Chine, par exemple.

      En Chine, il n’y a que 37 millions de voitures.

      C’est un nombre minuscule quand on le compare au nombre de Chinois.

      La population en Chine est de : 1 321 851 888 habitants.

      En ce moment même, des centaines de millions de Chinois travaillent dur et économisent pour réaliser leur rêve : acheter leur première voiture.

      Que devons-nous faire ?

      Nous devons aller en Chine ? Nous devons aller en Chine pour les dissuader d’acheter leur première voiture ?

      Nous devons dissuader les Chinois d’acheter leur première voiture, alors que nous, Français, nous avons acheté depuis l’âge de nos 18 ans, une, deux, trois voitures ?

      Pareil en Inde.

      Pareil en Russie.

      Pareil en Indonésie.

      Pareil en Amérique latine.

      Des centaines de millions d’êtres humains vont réaliser leur rêve dans les années qui viennent : ils vont acheter leur première voiture.

      Préparons-nous à en subir les conséquences : le prix du pétrole va devenir inabordable.

    • Evoquer 10 milliards d’habitants en France est une méthode pédagogique assez primitive, qui a en outre l’inconvénient majeur de camoufler l’autre facteur du produit : la consommation par tête

      Par ailleurs les études démographiques nous enseignent que le taux d’augmentation de la population n’est nulle part une donnée immuable, mais qu’au contraire il recule partout avec l’élévation de la qualité de vie

      Le mode de vie, de création , de partage des richesses est crucial pour l’avenir de la planète. C’est une question éminemment politique, comme celle des services publics de proximité, par exemple. Elle vaut aussi pour les familles des Cévennes ou d’ailleurs, dont chaque membre fait 20 à ou 30 km par jour en brûlant du pétrole.

      Jean-François

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi ; et ce que tu dis prouve bien que nous sommes énormément trop nombreux sur cette planète. Mais les conséquences seront bien plus grave que tu le dis, Il n’y a pas que le prix du pétrole qui est en jeu. Il y va de la survie de l’humanité !

      Aujourd’hui, la révolution n’est pas nécessaire seulement pour supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme ; mais aussi, plus prosaïquement, pour assurer la survie de l’espèce humaine !

    • D’accord.

      Maintenant, essayons de répondre à cette question :

       combien y a-t-il de pourcentage de Français en faveur de la Révolution ?

       combien y a-t-il de pourcentage d’Allemands en faveur de la Révolution ?

       combien y a-t-il de pourcentage d’Italiens en faveur de la Révolution ?

       combien y a-t-il de pourcentage d’Anglais en faveur de la Révolution ?

      Etc.

    • Tu veux dire que tout est perdu ?

      Pas si sûr ! :

      Combien en avril 68 y avait-il de Français prêt à faire mai 68 ?

      Réponse : tout le monde s’accorde pour dire que mai 68 était imprévisible ! (sauf bien sûr les situationnistes qui avaient tout fait pour le faire surgir !)

      Aujourd’hui, combien de Français prêt à faire la révolution ? pas plus qu’en avril 68 !

    • Tu avais ta réponse à 16h35 et même avant, à 15h29 !

      Je n’oublie rien.

      Seulement, pour moi, l’écologie n’est pas une idéologie. Je n’ai aucune visière, ce n’est pas pour la beauté du geste que je fais de l’écologie (certains font de l’écologie comme d’autres font du yoga). Aussi, je vois bien qu’il n’y a pas que des raisons écologiques pour diminuer la population, même si les raisons écologiques me paraissent suffisantes pour le justifier.

      De toute façon, il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre. Et j’ai remarqué que celles ou ceux qui s’apprêtaient à faire un enfant étaient, actuellement, absolument sourd aux arguments de ceux qui disent qu’il faut faire la grève des enfants (refuser d’en faire).

    • Là je suis désolé, ce n’est pas ma multiplication et je n’ai même pas à y "tenir". C’est tout simplement la seule description des faits qui tienne la route. A mode de vie inchangé l’empreinte totale varie comme la population. A population inchangée l’empreinte totale varie comme l’empreinte individuelle moyenne.
      C’est bête comme chou, et c’est un produit. Désolé.

      Et parce que l’empreinte « ne sera jamais réduite à zéro », il faudrait réduire la population ?
      A combien ? A zéro ? Et on commence où ? Et qui donne l’ordre ? Un fascisme mondial ? Et qui se donne le droit de continuer à détruire la planète et son atmosphère ?
      Les Etats-Unis vont-ils donner l’ordre à la Chine et à l’Inde de diminuer leur population ?

      La baisse du taux de croissance démographique est généralement liée à l’éducation et à un sentiment de sécurité sur l’avenir.

      On n’échappe pas à la nécessité d’une coopération entre les peuples du monde, et le système mondial actuel s’y oppose. La mondialisation financière capitaliste empêche toute coopération non marchande, hors de quelques niches pour donner le change.

      Jean-François

    • Je parlais de ta façon de t’exprimer, à propos de "ta" multiplication. Je ne t’en faisais pas le reproche. Il est vrai que Marx aimait bien faire des formules "mathématiques", histoire de faire scientifique ; mais ça ne l’a pas empêché de se tromper quelques fois, comme tout le monde : voir à 14h45 sous le titre : « Voici pourquoi, dans l’inconscient marxiste, il semble réactionnaire de vouloir diminuer le nombre d’habitant de la planète. » (j’ai oublié un "s" dans le titre, comme quoi Marx n’est pas le seul à se tromper !)

      « Et qui donne l’ordre de réduire la population ? », demandes-tu ? mais c’est à quiconque est en âge de procréer de cesser immédiatement de faire des enfants. C’est tout. Par conscience politique, au plus beau sens du mot "politique". Surtout quand on est blanc, puisqu’un Blanc consomme et pollue (et nuit aux autres habitants de la planète, même si c’est involontaire de la part du prolétariat blanc) bien plus que tout autre sur cette planète !

      Puisque tu aimes, comme Marx, les formules d’apparence mathématiques, scientifiques, je dirais que, concernant le présent et l’avenir à proche et moyen terme :

      Le taux de décroissance démographique est proportionnel au taux de croissance de la conscience de classe.

      Malheureusement, en ce moment, la démographie ne décroit pas... pour qu’elle décroisse, il faudra une conscience politique jamais encore atteinte par l’humanité au cours de son histoire. C’est un défi qui met en jeu la survie de l’humanité.

    • Hypothèse n° 1 : plus le temps va passer, moins il y aura de pétrole, et plus le pétrole sera cher.

      Hypothèse n° 2 : les coûts de transport par bateaux, par porte-containers, par avions, par camions, etc. vont continuer à augmenter.

      Hypothèse n° 3 : pour les pays européens, il sera de moins en moins rentable d’importer des fruits, des légumes, des céréales, parce que les faire venir en Europe coûtera de plus en plus cher.

      Hypothèse n° 4 : pour les pays européens, il sera de moins en moins rentable de faire fabriquer des produits manufacturés en Chine, etc. parce que les faire venir en Europe coûtera de plus en plus cher.

      Hypothèse n° 5 : dans les années qui viennent, la mondialisation va s’achever. Nous vivrons bientôt la démondialisation. Dans les années qui viennent, les délocalisations vont s’achever. Nous vivrons bientôt le temps des relocalisations.

    • Hypothèse 6
      Tous les ralentissements forcés précédents arrivent trop tard. De grandes parties de la planète sont devenues invivables. Les encore nantis sont prêts à empêcher par tous les moyens que les spoliés viennent dans les zones encore à peu près vivables. Il leur reste encore des moyens pour faire beaucoup de massacres...

      Jean-François

    • Pour qu’une discussion sur les mesures qu’il conviendrait de prendre ait quelque chance d’être en prise avec la réalité, il y a un préalable :
      c’est que les évolutions en cours ou prévisibles soient corroborées et que l’on comprenne à peu près comment les différents facteurs interviennent.

      Et pour que compréhension il y ait, il faut pouvoir tester tant bien que mal les interactions entre les facteurs respectifs.

      Faute de ce travail de compréhension et de ses outils on peut répéter comme un dogme « y a que mon facteur qui compte ! »
      et évacuer toute autre forme de compréhension en ’psychologisant’ le simple recours à des arguments, en qualifiant d’"inquantifiable" tout autre facteur ou en ramenant à Marx (ha ha) toute tentative de modélisation ("et comme il a fait des erreurs... ha ha").
      Faut-il rappeler qu’avant comme après Marx d’innombrables humains ont fait travailler leur raison et que c’est seulement en fabriquant des hypothèses et rejetant les hypothèses réfutées qu’on peut espérer commencer à comprendre.

      Mais c’est sans doute plus fatiguant que de préconiser la "niche politique"* du zéro enfant.

      Salut
      Jean-François

      *niche, qui comme les autres ne gênera en rien l’oligarchie et ne l’empêchera pas de continuer la destruction à son profit

    • "Inquantifiable" signifiait bien sûr "énorme et non devinable à l’avance" et n’était en rien un argument de ma part.

      J’aurais pu te faire une autre réponse en te retournant ta propre question à laquelle personne ne peut répondre à mon avis :

      « Tu quantifie à combien le potentiel de réduction des émissions de tout ca ? »

      Si tu as une réponse explique-moi comment tu fais un tel calcul !

      Mais avant toute chose, de ton commentaire auquel je réponds ici, je conclue que pour toi, seul ton facteur (pas Olivier) compte.

      Pourtant les écologistes des années 70 parlaient beaucoup du problème de surpopulation. comment se peut-il que les écologistes d’aujourd’hui l’aient oublié ? Est-ce que se présenter aux élections a fini par les ramolir ?

    • Vous oubliez simplement l’essentiel.

      L’augmentation de la population, donc de la main d’oeuvre et la recherche de celle ci à moindre coût a été une priorité lors de l’accumulation du capital par ses possèdants.

      Ainsi que la réduction du nombre de ceux qui la possédaient en propre.

      Puis est venu un facteur essentiel, (Non, je ne parle pas d’Olivier, LOL) : Le changement quantitatif de ce capital accumulé en changement qualitatif. ’ (Et c’et ici qu’intervient l’analyse du petit père Karl).

      Ce changement qualitatif en POUVOIR absolu a fait de ceux qui ont pu le réaliser les vrais maîtres du Monde et du Jeu.

      Dans le même temps le Monde global, qui jusqu’alors était "ouvert" car pourvu de frontières qu’on pouvait repousser s’est "fermé" avec l’avénement des moyens de communication physiques, puis virtuels.

      Les possèdants du Pouvoir se trouvent donc devant un dilemne : Soit laisser les autres continuer à accumuler du capital, et donc de devenir des challengers au changement qualitatif, soit accumuler eux même du capital dont ils n’ont aucun besoin pour mieux le détruire afin que PERSONNE ne puisse l’accumuler.

      Suite à tout ça il ne reste à cette oligarchie de quelques millions de personnes qu’à maintenir quelques dizaines de millions de prétoriens affectés à leur protection, et un ou deux milliards d’ilôtes pour régénérer leur espèce et servir d’esclave pour ce que les machines ne peuvent pas accomplir.

      C’est la société impérialiste oligarchique idéale, qui en réalité n’est qu’une société féodale à la sauce XXIème siècle.

      Et contrairement à ce qu’ils disent la divergeance n’est pas pour eux entre privé et état, mais entre qui possède le privé et qui possède l’état, et au service de qui sont-ils.

      J’ai été très frappé par la récupération de la notion de "développement durable" par les "écologistes", lorsque j’ai appris que sont initiateur était le Prince Bernhard de Lippe, souverain des pays-Bas. Et lorsque j’ai pu prendre connaissance de ce qu’il entendait par là.

      Contrairement à la traduction sympa et écolo de "durable", le concept était "développement SOUTENABLE", (Sustainable development).

      Et cette motion de "soutenable" contient en elle même les relents d’eugénisme prônées par la "Ligue Eugénique américaine" présidée par la GranMa Bush en 1930, dont les travaux inspirèrent les tenants nazis du concept.

      Parce que ça pose la question de : Soutenable pour QUI ? Et dans leur tête c’est certainement plus pour eux que pour vous.

      Tout le reste n’est qu’écrans de fumée pour amuser les populations.

      Qui oserait en toute sincérité, si ce n’était par ignorance ou volonté délibérée, affirmer que ce sont les populations qui polluent alors que les cartels détruisent publiquement la planète, les état voyous comme les USA, Israél et les autres génocident à tour de bras à l’Uranium appauvri, et que les trusts pharmaceutiques laissent crever des peuples entiers dont on peut se demander à juste titre si ça n’est pas ces mêmes voyous qui les ont contaminés.

      Ou qu’on détruit des milliards de tonnes de nouriture alors que les trois quarts de la Planète crèvent de faim.

      Pour la petite histoire, même si ça vous fait gausser, il faut se rappeller comment le Gouvernement yankee envoyait des couverture contaminées à la variole aux peaux rouges de l’Ouest qu’ils convoitaient pendant les Guerres indiennes.

      Alors le Pic pétrolier, le Global Warming, la Surpopulation, la Crise, ce sont des jouets pour vous amuser en attendant de vous liquider sans secousses. Et ceci même si tout ça est peut-être un peu vrai, ou part de bonnes intentions, les solutions ne sont certainement pas celles qu’on nous rebat chaque jour dans les médias.

      Et de préférence il vous laisseront vous liquider tous seuls sans qu’ils aient à intervenir.

      Mais c’est vrai que ce qui manque actuellement, outre des perspectives affirmées, (Bien que ces perspectives existent mais on laisse croire qu’elles sont utopiques), c’est un nouveau Karl, qui reprendrait les analyses du précédent dans leur droit fil. Et surtout des organismes de résistance qui les populariseraient dans le peuple, comme d’autres l’ont fait avec Karl Marx.

      Reste à recréer tout ça.

      G.L.

  • Georgescu-Roegen, Nicolas [1906-1994]

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article68295

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Georgescu-Roegen

    Films

    * Alerte a babylone

    ed2k ://|file|Alerte%20%C3%80%20Babylone%20-%20Jean%20Druon%20-%20L’observatoire%20De%20L’%C3%A9volution.avi|905078784|6D04CC95C10066E545906C06C7D4C58A|/

    * Conférence "Pic de pétrole et Décroissance" avec Yves Cochet

    http://ocparis.canalblog.com/archives/2008/06/12/9543558.html

    * Entretien avec Paul Ariés

    http://88.191.24.207/vive/ITV/Aries-02.flv

    * Hommage à Nicholas Georgescu-Roegen

    http://www.youtube.com/watch?v=idlCElCe-2U

    http://fr.youtube.com/watch?v=wTE4ATSL73Y

    http://fr.youtube.com/watch?v=LXxML_73rh8

    http://fr.youtube.com/watch?v=9bZxsiVu2IY

    http://fr.youtube.com/watch?v=BvHt8HaDPnA

    http://fr.youtube.com/watch?v=vhBQaeJoRX0

    http://fr.youtube.com/watch?v=K2VrO2WHYGU

    * Reportage - simplicite volontaire et decroissance http://video.google.com/videoplay?docid=-549582913854387681&q=decroissance&ei=jnUhSNLtEJKW2QL4lcDJAQ

    * Serge Latouche - La Décroissance http://video.google.com/videoplay?docid=9113387697284542362&q=serge+latouche&ei=KHghSLT0C43-2gKrzeDEBw

    Extrait d’Hommage à Nicholas Georgescu-Roegen

    on vit aujourd’hui dans le mythe que la société de consommation qu’on a bati en Occident

    demain tout le monde y aura accès, c’est un mythe cruel parce qu’on fait croire au gens

    que demain ils seront aussi riches que les américains, certains bien entendu en Arabie Saoudite il y a des gens plus riches que les américains

    mais l’ensemble du monde ne va pas rattraper et bien au contraire on va se retrouver dans des graves difficultés

    (Jacques Grinevald - Extrait d’Hommage à Nicholas Georgescu-Roegen)