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Chacun semble percevoir le nouveau président américain strictement au niveau de ses intérêts personnels
Publie le mardi 20 janvier 2009 par Open-Publishing2 commentaires
L’inauguration de Barack Obama est heureusement terminée. C’était irréel d’entendre les commentaires de tous ces journalistes en pamoison. C’est vrai, ces journalistes grassement payés font partie de cette classe socio-économique qu’Obama ne manquera pas de défendre dans ce contexte économique incertain.
Encore une fois, cela démontre que chacun perçoit le nouveau président américain strictement au niveau des ses étroits intérêts personnels. Moi qui fait partie de la classe en bas de la moyenne, j’ai assez de vécu pour voir qu’Obama ne m’avantagera pas. Même si je suis Canadien et pas Américain, notre économie est tellement liée à celle du voisin américain que la politique économique américaine nous influence directement.
Je sens aussi que toutes ces guerres à l’extérieur dans des pays lointains sont faites justement pour empêcher l’amélioration du niveau de vie des plus défavorisés ici à l’intérieur du Canada comme des États-Unis. En effet, quand on dépense beaucoup d’argent pour la guerre, l’armement etc... il n’en reste plus pour l’amélioration des programmes sociaux.
Il y a cinq ans, quelqu’un m’avait dit que dans 3 ou 4 ans, on entendrait plus les termes "croissance économique", "p.i.b.", "taux d’intérêts". Cette personne s’était bien trompé. Les riches ne sont pas à court de ressources et de manipulations pour que leur système qui leur donne pouvoir et privilèges et qui nous tient dans la pauvreté survive. Un noir à la présidence des États-Unis ne donnent-ils pas espoir aux gens ? Et en même temps, il assure la survie du système.
Le seul point positif des cinq dernières années au Québec a été l’élection en décembre dernier du premier député du parti Québec solidaire, Amir Khadir. Puisse cela être un espoir pour un jour voir poindre un Québec plus juste et plus humain dans lequel tous pourront être heureux et avoir une vie décente.
Messages
1. Chacun semble percevoir le nouveau président américain strictement au niveau de ses intérêts personnels, 21 janvier 2009, 00:15, par JdesP
Les Etasuniens grâce aux milliardaires et aux firmes qui l’ont financé, ont élu un président blanc peint en noir, parce qu’il y a une immense pilule à faire avaler à la partie la plus défavorisée de son peuple .
2. Chacun semble percevoir le nouveau président américain strictement au niveau de ses intérêts personnels, 21 janvier 2009, 17:29, par Michaël Lessard
* Fermer Guantanamo Bay, c’est déjà une horreur de moins.
* Il devrait logiquement aussi donner des ordres clairs contre les formes de torture et de mauvais traitements.
* Les Démocrates veulent que les moins nantis aient accès à la santé. Ce n’est pas le socialisme, mais faut voir la résistance doctrinaire des gens quand même nombreux qui ont voté McCain.
Ce n’est pas la révolution, mais
entre a) l’horreur (sans exagéré du tout)
et b) un président américain normal (Obama),
il y a quand même une différence.
Bush était réellement une menace à la paix mondiale, alors qu’Obama veut réellement établir des ponts.
NON, je ne vénère pas du tout ce type (sauf peut être son énergie, car c’est inhumain le parcours pour devenir président). Je l’ai bien entendu lécher le cul du lobby fanatique israélien, etc. Mais faut quand même voir qu’il va pousser les citoyen-nes des É-U vers une vision moins parano et militariste, ce qui vaut de quoi quand même !
Obama n’est pas à gauche et ne peut pas l’être peu importe ses opinions. Il peut tenter de changer la culture étasunienne, chose qu’il essaye présentement par le discours. Il a tout un travail de pédagogie à faire, après l’obscurantisme que l’administration Bush et ses Néoconservateurs ont réussi à mettre dans l’esprit de bon nombre des citoyen-nes. Son désir de redonner aux É-U une image plus près de leur « idéal de soi » rencontre des résistances dans l’armée et dans le Congrès. Il est obligé d’être stratégique.
Il tente de nourrir une vision plus mondiale dans une culture impérialiste. Je dis bien un culture, soient les citoyen-nes des É-U. La démocratie n’étant pas du tout une panacée si les gens sont bloqués dans des doctrines nombrilistes.
M’enfin, Obama n’est pas parti pour changer grand chose dans le monde, mais il semble réellement vouloir arrêter les pires procédures inhumaines et chaotiques, et dit vouloir pousser concrètement une économie plus verte et rendre la santé plus accessible. C’est à voir, mais se termine au moins huit années de Boucheries.