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Chávez : une "loi du retour" ... pour les CAPITAUX européens ?
Publie le dimanche 6 juillet 2008 par Open-Publishing1 commentaire

La "Directive de la Honte", proposée par la commission européenne non élue, a été acceptée récemment par les députés européens que nous avons élu, eux. Cette "loi du retour" a été condamnée à l’unanimité par le MERCOSUR (union commerciale des pays latino-américains). L’Amérique Latine, qui compte un nombre très important (dans certains pays plus important que celui de la population d’origine) de descendants d’immigrés et d’immigrés, est scandalisée. Le président Chavez envisage de répliquer à cet outrage par... l’expulsion non pas des êtres humains, mais des capitaux.
Le président du Vénézuela, Hugo Chávez Frias :
"Nous condamnons et condamnerons la "Loi du retour" [directive de la HONTE]. Si l’Europe commence à outrager notre peuple, nous pourrions considérer une loi du retour des capitaux européens vers l’Europe.
Il y a des banques, des entreprises pétrolières, etc... Nous sommes prêts à nous faire respecter dans le monde entier.
C’est très sérieux. Il y a une révolution en Amérique Latine. Celui qui a des yeux, qu’il voie ; celui qui a des oreilles, qu’il entende."
Messages
1. Chávez : une "loi du retour" ... pour les CAPITAUX européens ?, 6 juillet 2008, 19:00
Les économistes venezueliens sont au moins aussi bons que les économistes français qui interviennent sur les forum. Il est bon de le préciser compte tenu de la suffisance de ces derniers. Si le Vénezuela se passse des capitaux de Total and Co, c’est qu’il peut.
Et que les venezeliens savent lire l’heure sur une montre qui ne vaut pas plusieurs milliers d’euros. Surtout les "Indiens".
En effet, mais ça c’est plus dur à comprendre pour un WASP déjà hypnotisé par la "politique de civilisation", certains préfèrent que le politique l’emporte sur l’économique. En gros, certains préfèrent, même s’il est économiquement plus rentable de faire travailler des esclaves et de les jeter quand ils ne peuvent plus travailler, certains préfèrent qu’il n’y ait pas d’esclaves. Quitte à lire l’heure au soleil ou à la partager.
"Partager" : ce mot va-t-il disparaître du dictionnaire sur ordre du Ministère de l’Inculture ? "Coaché" (oui, c’est comme ça qu’ils disent !!!) par celui de l’Economie, évidemment.