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Chérèque devra manger son chapeau à la sauce Unedic

Publie le jeudi 22 avril 2004 par Open-Publishing
4 commentaires

Et le MEDEF ne l’aide pas en refusant toute négociation. Pour l’instant.

Canard Enchaîné 21/04/04

Le sort s’acharne sur François Chérèque. Après une série de vestes aux
élections professionnelles (hôpitaux. SNCF, secteur privé), les régionales
étaient l’occasion pour le secrétaire général de la CFDT de retourner la
sienne. On l’a vu alors regretter cette "fracture sociale " que le
gouvernement n’avait pas su réduire < du 31 mars), stigmatiser
les " cadeaux aux catégorie" les plus aisées " et brocarder l’échec de la
politique de l’emploi du gouvernement (" Le Nouvel Observateur " du 1"
avril). A croire que la CFDT virait à gauche.

L’Elysée aux manettes

Et voilà que les juges de Marseille ont mis en pratique cette nouvelle ligne
de la CFDT en dénonçant l’accord sur les o< recalculés " de l’Une-dic signé
par la CFDT ancienne manière, celle de l’avant-régionales. Nouvelle
volte-face : si le jugement de Marseille était confirmé en appel, " ce
serait une catastrophe (...), ce n’est pas le patronat qui sera pénalisé
mais l’ensemble des chômeurs ". Le brave Chérèque devient de plus en plus
difficile à suivre.

Le patron de la CFDT est en plein désarroi depuis la décision du tribunal de
Marseille sur les " recalculés oo de l’Une-dic (voir en p. 5). Et le
dialogue noué entre le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres et
les intermittents du spectacle n’a rien arrangé. Deux dossiers explosifs de
l’Unedic, et deux accords signés par la CFDT aujourd’hui contestés. Du coup,
te Lucky Luke de la signature se crispe.

Il n’est pas le seul. Le Medef, qui codirige l’assurance-chômage avec le
syndicat de Chérèque, exclut pour l’instant tout compromis. Sa stratégie
actuelle vise à faire appel de chaque jugement favorable aux " recalculés "
et à n’envisager une renégociation de la convention de décembre 2002 qu’à la
fin de toutes les procédures judiciaires. " C’est totalement irréaliste,
juge un des syndicalistes pourtant signataire de l’accord. Je ne
vois pas l’Unedic rétablir les allocations à des dizaines de milliers de
chômeurs, puis les enjoindre de rembourser, puis éventuellement les payer à
nouveau au gré des jugements en première instance, en appel et en Cassation.
"

Matignon s’est mis aux abonnés absents sur ce dossier. Du coup, c’est
l’Elysée qui pilote en première ligne. Philippe Bas, secrétaire géné-ral du
Château, espère bien ramener le patronat autour du tapis vert. Mais pour
faire quoi ? Redonner leurs allocs aux o< recalculés o> nécessiterait de
trouver d’urgence 1,5 milliard d’euros.

Plusieurs solutions sont envisagées- La première consisterait en un décret
provisoire pris par le gouvernement. Les nouvelles dispositions seraient
entérinées pour six mois, avec obligation faite aux syndicats et aux patrons
de rédiger une convention dans ce laps de temps. Autre possibilité suggéré
par les syndicats : discuter avec les patrons sans attendre une injonction
gouvernementale.

Picsou règne sur le Medef

Le Medef, lui, campe sur ses positions, refusant notamment d’entendre parler
d’une augmentation de la cotisation chômage. Ce qui fait bondir un
syndicaliste : " En 2000, la cotisation a été réduite de 0,4 %, sous la
pression du patronat, ce qui était une erreur. En décembre 2002, nous avons
dû l’accroître de 0,2 %. Le patronat pourrait donc accepter une augmentation
de 0,2 % pour retrouver le niveau de 2000. " Pour l’instant, c’est niet.

Face à la pingrerie patronale, plusieurs syndicats proposent de revenir à
cette idée que les hommes du baron Seillière avaient balayée d’un revers de
manche de lustrine en décembre 2002 : une sûr-cotisation temporaire de 0,4 çï, prélevée sur
deux ans.

A l’époque, elle aurait permis d’éviter de sucrer leur allocation
à ces centaines de milliers de sans-emploi, aujourd’hui dans la gêne.
Plusieurs syndicats avaient même accepté que les salariés paient 0,3 %,
contre 0,1 % à la charge des patrons. Mais le Medef a refusé ce qui était,
tout de même, un joli cadeau pour lui.

"Depuis les régionales, nous avons une petite chance : que le gouvernement
accepte de faire du lobbying en direction du Medef, au lieu de subir le sien
", rêve tout haut un dirigeant syndical. Mais les miracles existent-ils en
Chiraquie ?

Messages

  • une conséquence parmi d’autres, les expulsions locatives n’ont jamais été aussi nombreuses (ça risque pas d’arriver aux amis François, Michel, Nicole, Jean-Marie, ni à not’ bon maître Antoine)

    De plus, ce sont, ironie de la sitation, les "entreprises" HLM (puisqu’on ne parle plus de Service Public) qui expulsent à tour de baras, après avoir exclu celle et ceux pour qui ils étaient faits

    Salauds de pauvres ! en plus, ils voudraient vivre ! il faut les piquer avant qu’ils ne se reproduisent

    Patrice

  • Pas de cfdt et autres collabos Jaunes dans le cortège du premier mai

    La cfdt depuis madame Notat a choisie de collaborer plus qu’activement , avec les franges les plus réactionnaires du patronat , et de son représentant nommé le medef , c’est son choix pas le notre

    La cfdt a choisie de devenir une cogestionnaire des régressions sociales de l’ultra libéralisme c’est son choix , pas celui de la classe ouvrière, et encore moins de millions des travailleur(ses) qu’elle ose dire encore représenter

    La cfdt n’a de cesse depuis des annèes , de porter des coups bas , et de diviser les luttes syndicales et sociales , pour tirer la " couverture " a elle , la encore c’est son choix, pas le notre

    Aussi après tant de maneuvres des plus douteuses , de couchage devant les riches et les puissants et un baron de medef aux appétits de profits démesurés , de tant de signature nauséabondes , ne mettant que des milliers de salariées et de et de travailleur(ses) toujours plus dans mouise et les galères

    Nous déclarons que la cfdt ne mérite même pas le nom de syndicat , mais celui d’organisation Patronale au Service dèvouè Du Patronat , en termes clairs et compréhensible par le plus grand monde le seul épithète qui puisse convenir a votre organisation messieurs chèreque et Jalmain c’est celui de nervis du patronat , autrement dis DE JAUNES

    nous déclarons pour les raisons cités plus haut que vous n’avez donc plus rien a faire , dans nos luttes et dans nos manifestations , ni même dans les bourses du travail , vous avez choisis vous et votre organisation La Collaboration avec nos ennemis de classe , restez donc vautrés dans cette fange , nous ne somme plus et n’avons d’ailleurs jamais étés dupes de vos magouilles , et des saloperies faites par votre " syndicat " couché .

    Mr chèreque et Jalmain nous n’irons pas crever dans les entreprises et autres abattoirs du medef et de l’ultralibéralisme Sans broncher , ni Résister .

    surtout quand on connaît ce que vous et votre organisation Patronale et faussement syndicale faites pour leurs livrer et casser des pans entiers de nos acquis sociaux , conquis pourtant aux cours d’après luttes sociales et syndicales depuis des décennies et des décennies de Luttes , par tout(es) nos camarades

    Nous appelons d’ailleurs pour ça tout(es) les militant(es) honnêtes qui sont encore sous la coupe de votre organisation patronale , a la Déserter sans tarder et a nous Rejoindre , camarades ne cherchez pas a changer ce " syndicat " de l’intérieur Désertez le sans ménagement

    Nous appelons tout les comités de chômeur(ses) et précaires a lancer de vastes opérations d’occupations de vos locaux

    Nous appelons tout(es) nos camarades militant(es) syndicalistes ou non , les associations et comités de chômeur(ses) , les électron(es) libres du mouvement sociaux , les militant(es) anti mondialisation , a ne plus tolérer votre présence et vous jeter des plus ferment de tout les cortèges et manifestations de luttes , et cela que ce soit dans le cortège du premier mai a venir , comme d’ailleurs dans tout les cortège

    Chèreque , Jalmain partout Justice sociale nulle part

    cfdt organisation patronale de Jaunes nervis du kapital

    cfdt un " syndicat " couché

    cfdt cires pompes du medef et de ses valets de l’u.haine.p

    Anarcho Punks paris

    Enragé(es) paris

    • Arncho Punk parle de ce qu’il ne connait pas.
      il a un bulletin de paie ? Il cotise chaque mois ? Il connait la solidarité du portefeuille ou seulement celle des mots qui ne coutent rien ?
      Il oublie les travailleurs, ceux qui paient des cotisations sociales et des impôts.
      signé
      Un travailleur qui lutte contre toutes les misères, et d’abord la sienne.

    • Que veux tu qu’on te dise devant un tel degrè de soumission et d’aliènation , aux " discours " rèducteurs des médiarques dominants , et des salauds du medef et des maffieux u.haine.p

      La " solidaritè " du " cotisant " et du " portefeuille " vieux adages des rèacs du medef , et de leurs valets Jaunes de la cfdt telle l’horrible raclure Jalmain , vielles rengaines destinèes a monter les travailleur(ses) et leurs catègories les un(es) contre les autres

      Je te signale juste en passant cher " camarade " que même les chomeur(ses) et les Rmistes , et les plus pauvres de ce pays , payent eux aussi des impots via les impots indirects nommè Tva et toutes les autres taxes diverse sur la bouffe , les clopes , les fringues , les loyers en hlm , les produits culturels , les livres , les journaux , l’electricitè , la flotte etc etc

      Alors arrète de gober les eternelles conneries des " experts " èconomiques auto proclamès qui grouillent telles des larves sur les télévichyels plateau de Rance 2 et tf haine , arrète de croire la raclure Jaune jalmain et son compère du medef Gautier de Sauvagnac , quitte la cfdt et rejoins nous dans la rue

      Anarcho Punks paris

      Enragè(es) paris