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Circulaire interne LCR : T’AS PAS TA PLACE AU NPA !!! EXCLURE l’ensemble du CRI

Publie le mercredi 16 juillet 2008 par Open-Publishing
32 commentaires

Circulaire interne LCR : T’AS PAS TA PLACE AU NPA !!! EXCLURE l’ensemble du CRI

Dans une circulaire interne adressée à ses ouailles - que nous nous sommes procuré - la clique à Besancenot explique les raisons qui les conduit a procéder de manière subjective, arbitraire et stalinienne à l’exclusion de tous les militants du CRI.

"lambertisme"... "entrisme".

La LCR agite les vieux démons trotskistes de manière à mieux justifier cette exclusion auprès de ses paroissiens.

SI TU CRITIQUES LA DIRECTION DE LA LCR... T’AS PAS TA PLACE AU NPA !

Circulaire de la LCR
Réponse du Groupe CRI

La direction de la LCR fait son tri : elle veut maintenant exclure tous les militants CRI du NPA !

Elle a adressé le 8 juillet à ses militants une circulaire interne en ce sens !

Comment construire un NPA démocratique et pluraliste en commençant par exclure une de ses composantes ?

– La direction de la LCR envoie à tous ses militants une circulaire interne visant à exclure le CRI
– La direction de la LCR est incapable d’invoquer la moindre faute concrète pour justifier une exclusion
– La principale raison invoquée par la direction de la LCR est que… le CRI la critique !
– Qu’entendons-nous par « centrisme droitier cristallisé » ?
– Par contre, quand c’est Clémentine Autain qui critique la LCR… elle est conviée à rejoindre le NPA !
– Un débat de fond : peut-on « sortir du capitalisme » sans sortir des institutions bourgeoises ?
– La LCR accuse le CRI de faire de l’« entrisme »… en insinuant malhonnêtement qu’il serait lambertiste
– L’entrisme trotskyste se fait dans un parti déjà constitué… et n’a rien à voir avec des manœuvres secrètes

Dirigeants de la LCR, cessez votre fuite en avant anti-démocratique, honorez votre pari de construire un nouveau parti anticapitaliste, démocratique et incluant le droit de tendances publiques !

Militants de la LCR, refusez de suivre votre direction : ne votez pas l’exclusion de militants trotskystes, battez-vous pour la réintégration !

Militants ouvriers, travailleurs, jeunes révoltés qui participez au processus NPA, ce parti sera ce que nous en ferons collectivement !

Combattez pour que triomphent les principes de la démocratie ouvrière !

http://groupecri.free.fr/

Messages

  • Source ?

    (k)G.B.

  • la clique à Besancenot explique les raisons qui les conduit a procéder de manière subjective, arbitraire et stalinienne à l’exclusion de tous les militants du CRI.

    Chers camarades

    Ne venez pas nous dire que vous ne vous doutiez pas que ça se passerait comme ça... Ce serait la marque d’une grande .. légèreté ! vous faits "tâche" dans ce nouveau paysage "de gôche". "On" ne veut pas de vous. Et puis c’est tout.

    Et puis pas besoin de qualifier ces pratiques de staliniennes ( pour parler de vos cousins trotskistes vous ne croyez pas que c’est un peu exagéré ?) - je n ’ai pas d’affection particulière pour Joseph, loin de là, mais il n’est pas l’inventeur de ce système ; le "stalinisme" n’existe pas en tant que tel. Il y a une pratique généralisée, bien connue, qui a été appliquée par staline, mais aussi par d’autres...

    Bref, le truc surtout c’est que quand vous dites que vous avez un doc’, et bien publiez le... Ca sera plus crédible.

    LL

  • La LCR démontre une fois de plus son attachement à la démocratie, au pluralisme et à l’ouverture...

     ;-))))))))

  • LCR démocratie de façade, sectarisme de fond...

    Encore une fois le dirigeant de la minorité licencié ! LCR démocratie de façade, sectarisme de fond

    de Gérard Filoche

    Alain Krivine, François Sabado, ont l’apparence de la démocratie, mais ne sont pas démocrates, les voilà qui recommencent trente ans, vingt cinq ans et quinze ans après, en licenciant le responsable de leur minorité. Droit de tendance oui, mais pourvu que ca ne change jamais rien : dés qu’il y a problème, on exécute. C’est aussi mal parti pour le dénommé "NPA" ( nouveau parti anticapitaliste) que pour la vieille LCR : on prend les mêmes et les mêmes méthodes et l’on recommence. Que les jeunes adhérents ouvrent les yeux d’avance avant d’être dupes. La démocratie est un élément fondamental de tout programme de gauche.

    Alain Krivine ose dire dans Le Monde, à propos de Piquet, que "ça fait rigoler" de croire qu’à la LCR, il y a de la répression. Ca ne fait rigoler personne, surtout pas ceux qui savent la réalité : il joue sur le mensonge et espère ignorance de la vie interne de la LCR, mais bien sur qu’il y en a !

    J’ai pour ma part, cofondateur de celle-ci (en 1965 et en 1969), membre de la direction, du BP, membre du SU pendant trente ans, été deux fois « dépermanentisé » (donc licencié privé des moyens matériels d’influer sur le cours de l’organisation) et finalement déclaré « hors norme » avec 20 % des militants en 1994, ce qui a contribué, en nous poussant dehors, à nous faire faire d’autres choix politiques pour continuer à défendre nos idées.

    Là, ils s’en prennent à Christian Picquet, permanent depuis 28 ans (mais moins longtemps que Krivine) et longtemps payé officiellement à mi temps, au bout de toutes ces années, à 57 ans, ils le privent de revenu, de retraite, le plaçant dans des conditions matérielles très délicates. Comment peut-on faire cela à un cadre chevronné et confirmé qui a passé sa vie à construire la LCR ? Le vote a eu liue, mis en scène à la DN, avec des jeunes besancenotistes levant le poing.

    Ce n’est ni respectueux, ni bon signe sur la mentalité profonde de ceux qui le font : c’est un test à cette échelle, n’ayez pas confiance en eux pour leur donner de quelconques responsabilités !

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64081

  • Et qui sont les plus sectaires dans ce cas la ???

    Une opposition balayé, tiens c’est drôle comme les relents de Stalinisme ont réussi à atteindre les "purs" de la LCR

  • 1/. Cela n’a rien d’étonnant, il était clairement prévisible que de telles méthodes seraient appliquées.

    2/. Pour avoir lu pas mal de papiers du groupe CRI et discuté avec des militants, leur hostilité envers la LCR ne m’a jamais semblé très propice à la construction d’un parti dans lequel ils pourraient coexister. Pour tout dire, l’hostilité permanente affichée vis à vis de la LCR ne me laissait rien présager de bon lorsque j’ai appris que ce groupe s’associait à la construction du NPA.

    3/. Autain... c’est une autre histoire. Elle va là où il y a de la lumière, et là où elle peut éventuellement briller.

    4/. Comme à chaque fois je vais me répéter : toutes vos manoeuvres de partis(ants) me donnent la nausée, et ne participent qu’à une seule dynamique, celle de l’émiettement et de la déconstruction permanente d’un mouvement radicalement à gauche. A croire qu’être de gauche empêche de s’unir...

    (k)G.B.

  • Ce qu’il faut comprendre, avec la dissolution de la Ligue et la fondation du NPA, c’est qu’en fait, la Ligue abandonne Trotsky et le remplace par le che. Rien de plus. Et bien sûr, du coup, ils en profitent pour essayer d’attirer de nouveaux militants. Mais, en aucun cas ils ne veulent faire pour de vrai un nouveau parti avec fusion d’anciens groupes ou groupuscules. Sinon, ils auraient accepté le CRI !

    Le CRI critiquait la Ligue, certes, mais justement, la Ligue ne s’autodissoud-elle pas pour fonder le NPA ? alors quelle importance que le CRI ait critiqué un parti destiné à disparaître pour en fonder un autre, un autre pour de vrai ?

    Les dirigeants de la Ligue ne veulent tout simplement pas construire un nouveau parti, où un grand nombre d’entre eux pourraient perdre leurs places de dirigeants. Ils abandonnent Trotsky, l’assassin de Cronstadt, dans le but d’attirer quelques anars et d’autres personnes ; et la ligue change de nom et abandonne même le mot "communiste", pas seulement Trotsky !

    Laisser Torsky dans les poubelles de l’histoire, c’est très bien ; mais supprimer le mot "communiste"... c’est plus criticable.

  • Ce groupe rentre dans un parti pour tailler un courant et ressortir.

    La preuve, sources :

    "..../......Sachant que ce choix n’implique « ni que le Groupe CRI renonce à se construire lui-même (tout au contraire !), ni qu’il intégrera nécessairement le NPA lorsque celui-ci sera fondé (normalement à la fin de l’année 2008). La décision de constituer une fraction trotskyste dans ce parti ou de poursuivre l’existence en tant que groupe autonome est une décision tactique importante qui sera tranchée le moment venu, c’est-à-dire quand il sera possible de tirer un bilan des comités pour le NPA, tenant compte à la fois du nombre de travailleurs et jeunes intéressés, de la capacité à agréger d’autres groupes et équipes militantes, des positions politiques défendues et des interventions concrètes dans la lutte de classe. » Les militants CRI construisent donc loyalement (sic) les comités pour le NPA en y proposant des orientations, analyses et méthodes de lutte les plus avancées possibles. Il s’agit en particulier de participer à l’élaboration d’un programme politique pour le nouveau parti, qui aille le plus loin possible dans le sens des positions communistes, révolutionnaires et internationalistes. ..../...."

    Loyauté ?

    L’objectif est bien de continuer à construire le CRI et d’accentuer même ce processus (la parenthèse qui tue). Ils viennent pour faire leur marché.

    Donc aucune loyauté à attendre et on ne cite là qu’un appel public sur leur site, j’espère qu’ils ne vont pas donner un coup de gomme sur le lien.

    Et encore ! Il faudrait avoir leurs textes internes ! Ca doit être encore plus gouteux...
    No comment....

    Mais bien joué quand même pour le tapage autour des 2 martyrs persécutés ........ Pas mal.... Faut les conserver au NPA...

    Voici donc un groupe qui annonce qu’il entre dans un autre parti pour se construire ( « ni que le Groupe CRI renonce à se construire lui-même (tout au contraire !)).

    L’objectif est bien de construire essentiellement leur organisation (la parenthèse qui tue).

    Faites comme vous voulez les un(e)s et les autres, c’est donc d’emblée un groupe , comme ils l’annoncent publiquement, qui rentre pour faire son marché et se construire dans un autre parti.

    Le groupe n’est pas loyal, reste à savoir si les militants le sont. C’est autre chose, mais ils sont bons en mayonnaise (20 à 30 militants), ....

    Mais beaucoup d’hypocrisie quand même. Du classique et du traditionnel. Faut les conserver ces mecs ! Même si leur courant est faux-cul.

    Je conseille donc au comité NPA qui n’a pas supporté les cris des Cris de conserver ces 2 Cris, mais à tout un chacun qui souhaiterai construire un parti loyalement d’expliquer ce qu’ils font en tant que groupe .

    • Participer à la construction d’un parti en se disant que, une fois constitué(*), s’il est convenable alors on restera dedans, et sinon on s’en ira, où est le problème ? Y a-t-il seulement beaucoup de personnes qui ne soient pas dans ce cas ? J’espère que non, ou sinon, c’est qu’il y a essentiellement des moutons, des petits soldats bien obéissant qui resteront quoiqu’il advienne... mais visiblement le CRI n’est pas dans ce cas... C’est peut-être ça qui a déplu !

      (*) C’est seulement une fois constitué qu’on saura exactement ce qu’il est ou n’est pas et qu’on pourra savoir si on reste ou non.

    • La citation qui tue ...... cette citation dit seulement que le CRI continue à se construire et à exister tant que le NPA n’est pas constitué .... ouah quel scandale !! Visiblement la LCR ne s’est pas autodissoute non plus puisqu’elle envoie une circulaire à ses militants pour torpiller le CRI .... pitoyable

    • Bien que proche du NPA, je ne suis pas à la LCR, je constate que contrairement aux dires et comme prouvés sur le site du CRI ce groupe ne souhaite nullement construire le NPA mais souhaite faire son marché dedans avant de se casser.

      Ce n’est donc pas une attitude loyale mais bien une attitudes magouillarde et opportuniste.

      Je ne suis pas du tout pour que les 2 personnes dont on fait tout un plat et qui ont été virés d’un des comités du NPA parce que les participants ne pouvaient plus les voir en peinture , continuent d’être en dehors du NPA si elles désirent construire loyalement un parti.

      Je constate simplement que la LCR dit vrai quand elle constate que ce groupe ne souhaite pas (en tant que groupe de 30 personnes) participer à la construction du NPA mais profiter d’un mouvement en construction pour découper un petit groupe dedans et se tirer .

      Il ne se situe pas dans la perspective du NPA et est au maximum pour une fraction publique dans ce futur parti à vocation à en ressortir ensuite. Il suffit de lire leur prose pour comprendre cela, malgré des grands écarts en 10 lignes (d’un côté l’annonce qu’ils ne veulent pas construire le NPA mais leur faction au maximum , de l’autre dix lignes plus bas disant benoitement qu’ils sont loyaux constructeurs ; en fait c’’est l’assemblage de deux textes.... )

      Ces gens ne disent pas ce qu’ils sont, ne disent pas organisationnellement ce qu’ils veulent dans leurs grands cris de l’heure.

      Je parle là d’un groupe manipulateur et magouilleur (comme les textes du CRI le démontrent clairement) et pas des militants (c’est une question différente).

      Je suis pour un parti ouvert et non pas un assemblage de sectes venant picorer dedans sans aucune loyauté , loyauté indispensable quand on veut construire un parti ouvrier.

      La LCR se dissolvant je suis pour un parti avec des tendances lors des seules périodes de congrès, au début de ce parti avec l’interdiction des fractions , encore pire celles qui proclamant ouvertement qu’elles ne sont là que pour recruter et construire autre chose que le NPA, même pas disputer la majorité politique.

      Le NPA n’existe pas encore en tant que parti, la construction actuelle aboutit à une large autonomie de chaque comité.

      Autonomie d’ailleurs souhaitable de chaque structure de base.

      Un de ceux-ci a viré deux Cris . Il appartient donc à ce comité de laver son linge sale en famille dans ce niveau de groupe et de résoudre le problème, mieux , j’espère, que les ancêtres du CRI l’ont fait, se morcellant et se subdivisant .

      Cette histoire n’a nullement été une manœuvre de la LCR mais comme le reconnaissent les cris des Cris, des énervements de militants du comité NPA en question, dont des militants de la LCR.

      les militants de ce petit groupe doivent cesser d’entretenir l’ambigüité sur leur attitude.

      Que penseraient des militants d’un groupe anar si une de ces sectes trotskystes annonçait qu’elle voulait aller dans leur groupe pour recruter et se casser (ils se feraient mettre une grosse tête à certains endroits).

      Même question pour les CUALS , le PCF, LO, etc.

      De ce que j’ai compris, il y a des endroits où ces militants ne posent aucun problème, mais c’est bien l’attitude de groupe qui est un soucis.

    • Tu es bien sûr que tu n’as pas oublié de signaler que le CRI travaille pour la CIA ? comme les communards de Cronstadt accusés d’être des Blancs par Trotsky ?

      Ce ne serait pas plutôt la Ligue qui veut faire son "marché" un petit peu dans tous les partis et groupes et groupuscules de gauche, en leur donnant l’espoir qu’il suffit de voter pour faire la révolution ?

      A propos de "marché" de "magouilles" etc. , la Ligue ne généraliserait-elle pas son propre cas ? et ne verrait-elle pas des récupérateurs et des magouilles partout que parce que c’est ce qu’elle-même tente de faire ?

      vous avez pas à virer les gens du CRI !

      Sinon, vous foutez vous-mêmes votre projet NPA par terre !

    • Ca ne tient pas la route ton argumentation. On ne vire pas des gens parce qu’on leur prête telle ou telle intention, mais sur des faits. Et toi comme la LCR n’en apporte aucun.

      Tu fais semblant de croire que c’est une affaire locale, alors que la LCR vient de pondre une circulaire disant qu’elle veut foutre dehors les militants CRI dehors partout, alors c’est le comble de l’hypocrisie de faire semblant de croire qu’il n’y a pas une orientation nationale de la LCR pour foutre ces militants communistes révolutionnaires dehors.

      Dans le comité en question, ce sont les militants LCR qui ont voté l’exclusion. Les non organisés ont au contraire été écoeurés par de telles pratiques : l’énorme majorité des non organisés a soit déserté la réunion, soit a voté contre, soit s’est abstenu sur ce vote.

      Se réfugier derrière l’autonomie de chaque comité pour tolérer les pratiques les plus répugnantes, c’est très courageux ....

    • Ne jouez pas aux hypocrites.

      Je ne soutiens pas des exclusions et les condamne.

      A plusieurs reprises je distingue ce qui ressort d’un courant politique (20 à 30 personnes) de ce que sont des militants du dit courant.

      Vous essayez toujours de prêter à des gens avec qui vous n’êtes pas d’accord des propos qu’ils n’ont pas.

      Je remarque des faits, des propos précis sur un site précis du CRI qui démontre l’absence de loyauté de ce groupe et qui explique benoitement ce qu’ils vont faire : leur marché dans un parti pas encore construit et construire autre chose.

      Je démontre ce que je dis et cite les propos du CRI que vous ne pouvez nier.

      Faire un parti c’est de la loyauté au minimum.

      Le CRI ça serait comme des mecs qui veulent monter une coopérative avec toi mais annoncent par avance qu’ils vont essayer de partir avec la caisse. Ni plus ni moins.

      C’est sur leur site.

      Bien lisible avec le lien.

      Pour ce qui est des deux personnes exclues par un groupe local du NPA ce sont bien deux personnes exclues d’un groupe local du NPA. Je n’ai pas connaissance par ailleurs d’autres exclusions (ça va peut-être venir mais je n’en ai pas connaissance) et c’est donc bien, et pour l’instant , une situation particulière de tension importante locale.

      La question de l’attitude de la LCR est distincte et fait un constat (et je n’ai pas vu , pour l’instant d’appels à exclusion de militants) que le CRI veut faire un parti (ce qui est son droit le plus strict) et désire recruter dans les rangs du NPA pour cela en y faisant de l’entrisme, (et ça, ça l’est beaucoup moins).

      C’est un détournement de ce qu’est la démocratie dans un parti.

      Par rapport à cela mon attitude personnelle est franche et claire.

      Je pense que le NPA nécessite de ne pas fonctionner en clans et chapelles sans loyauté. La question de fractions (au sens utilisé dans les partis se réclamant du trotskysme) est une pratique douteuse dans ce cas précis renvoyant à ce qu’il y a de pire dans certaines formes de trotskysme : l’entrisme qui n’essaye pas de gagner une majorité dans un parti mais vise d’emblée à rentrer pour ressortir avec + de monde .

      Je ne participerai pas à un parti sans ce minima de loyauté global (et mon propos est également pour le courant majoritaire de la LCR), maintenant la question du CRI est pour l’instant très accessoire mais renvoie à des risques de précédent si le débat ne se fait pas à coeur.

      Là c’est carrément une entreprise dans un parti même pas encore construit .

      Ca n’a jamais marché et en + c’est manipulatoire.

      C’est donc une question de fond. Valable dans beaucoup de partis. Et qui ne se confonds pas avec la liberté de parole qui doit être entière, la liberté de se réunir qui doit être la plus large, les tendances (droit de se réunir en groupes dans un parti dans les moments de grandes décisions), et même des fractions à partir du moment où elles visent à rapprochement, sont processus de rapprochement, pour essayer d’aller vers des pratiques communes dans un parti et non rapacités sans principes.

      Il y a une immense différence entre la fraction de LO qui ne peut pratiquement plus continuer de fonctionner dans son organisation mère en raison de divergences honorables d’un côté et de l’autre, et qui essaye de se rapprocher du processus du NPA, malgré de profonds désaccords , pour voir si un parti commun est là possible.

      C’est également distinct de ce qui se passe dans le PCF où c’est une crise résultant de divergences difficilement dépassables dans une maison construite originellement collectivement et loyalement .

      C’est ma position.

      Faire du neuf ce n’est pas recommencer à faire des coagulations de chapelles sans loyauté collective. Qui pourrait faire confiance à un tel parti ?

  • le NPA, est une construction situationniste dans son essence : ne rêvez pas trop, il n’y aura de la place que pour qq vedettes des plateaux TV.

    La LCR a toujours tenté de sortir de l’ornière en tentant de dévoyer des gens "visibles" : l’épisode Juquin fut pathétique lui aussi. Avec une vision rétrospective, je me dit que finalement la seule chose qui restera de cette aventure ce sera la dissolution de la LCR. Un bien, un mal ? l’histoire jugera.

    Le seul parti de la gauche radicale qui présente une menace pour la bourgeoisie reste le PCF, ce qu’il incarne, pas MGB, mais le PCF et ses militants, son réseau d’élus, son implantation locale, son action concrète...lui résistera, les autres devront s’y résoudre.

    j’ai été pendant de longues années en réserve du parti, par désaccord avec la ligne liquidatrice de Hue et consort.

    Je pense que la situation est différente aujourd’hui, il n’appartient qu’aux militants de refaire vivre l’esprit révolutionnaire sur le terrain au sein du PCF, le seul parti qui eut une utilité pour la classe ouvrière par le passé, le seul qui restera à ses côté. Le PCF ce n’est pas MGB, mais ses militants.

    Un COMMUNISTE, ouvert et fier de l’être.

  • La LCR ca me fait penser aux pauvres qui voudraient que l’on supprime des allocations a plus pauvres qu’eux ,mais qui ne cherchent pas a supprimer celles des plus riches...

  • La nouveau parti autoritaire anti-autoritaire.
    On connaissait, l’entrisme, et bien maintenant on connait l’extrisme.

    L’extrisme : c’est l’extirpation, exfiltration des membres d’un parti pour en créer un autre, dans lequel d’autres vont pouvoir entrer mais sans faire d’entrisme, puisque les créateurs y sont déjà ENTRE eux.

    L’extrisme il va de soit va avec l’aspirisme qui consiste à aspirer ce que l’on peut, tout en filtrant ceux qui veulent y entrer sans être aspirer, car y entrer sans être aspirer ça s’appelle de l’entrisme. Entrisme que ne saurait supporter la LCR qui essaye de se sortir d’elle même.

    Comment aussi contenir les anars qui sont entrés (sans y être vraiment, tout en y étant) dans le nouveau parti autoritaire anti autoritaire. Là ça risque d’être une autre difficulté. On peut soupçonner çeux-çi d’avoir déjà poussé à bout le CRI et la LCR en poussant de grands CRIS .....

  • Merci à la LCR pour cette leçon de choses, espérons que d’autres formations de gauche auront le courage d’aller aussi loin dans la garantie d’une expression concrète à toutes les minorités... ;-))))))

  • L’apport de la LCR au NPA permettra de mettre en place un système le plus bureaucrate possible, avec un parti contrôlé par sa direction...

  • La LCR démontre une fois de plus son attachement à la démocratie, au pluralisme et à l’ouverture !!!!!!!!

    On ne peut pas se prétendre révolutionnaire et refuser l’expression des minorités....

    • Salut,

      Je vois qu’une fois de plus un fil est l’occasion de se déchaîner contre la LCR.
      Je pense
      Il me semble qu’en matière de purge, le PCF dont se réclame maints intervenants n’a pas été le dernier de Frossard à Tillon en passant par Marty, ou Lecoeur...

      Je trouve qu’il ya un, certain foutage de gueule de la part du CRI de crier à l’injustice, à la calomnie ou même au stalinisme ’même si je ne suis pas d’accord avec la façon dont les comités ont voté l’exclusion) au vu de leur caractérisation permanente de la ligue. M’enfin comme dirait Gaston, vous voudriez que l’on vous accueille les bras ouverts après ce genre de définition. Je veux bien être masochiste mais il y a des limites... Pour ce qui de Clémentine Autain (cela nous éloigne du pb mais bon...), je pense et j’espère qu’elle ne va pas s’accrocher car pour moi elle est le symbole d’un antilibéralisme de pacotille qui s’accommode fort bien des ors de la république bourgeoise.

      Pour finir, je pense que la modestie, l’humilité devraient être des qualités de gens qui se disent les révolutionnaires (cela vaut aussi pour la ligue) hélas il faut constater que plus un groupe se dit révolutionnaire plus il est prétentieux envers les autres et le plus souvent il est réellement minuscule et ne peut donc parler au nom des travailleurs ce dont la ligue essait de se garder.

      Je laisse le lecteur juge des caractérisations on ne peut plus sectaires et définitives que le CRI commet d’une façon habituelle à l’encontre de la ligue...

      Citation
      Edito permanent du journal du CRI

      Qui plus est, les principales organisations internationales qui se réclament aujourd’hui de la IVe Internationale, dirigées et encadrées par la génération des « soixante-huitards », parfois sous l’autorité étouffante d’un « patriarche » devenu trotskyste dans les années 1930-1940, sont devenues au fil des ans des organisations de plus en plus centristes — ni révolutionnaires, ni exactement réformistes, mais toujours davantage opportunistes à l’égard des appareils petits-bourgeois, sociaux-démocrates et/ou staliniens, leurs directions respectives s’étant cristallisées en micro-appareils bureaucratiques, persuadés d’être les seuls détenteurs de la vérité, souvent despotiques en interne et aujourd’hui sclérosés de manière manifestement irréversible. Tel est le cas en particulier, pour nous en tenir aux organisations les plus connues en France, de la LCR, dont la direction est centriste-droitière, constamment opportuniste à l’égard du réformisme en général, de l’« altermondialisme » en particulier, voire de l’ONU, sans parler de son appel à voter Chirac en 2002 ; du CCI « lambertiste » auquel se réduit pratiquement le PT, et dont la direction est centriste-trade-unioniste (para-syndicale), constamment opportuniste à l’égard de la bureaucratie syndicale (notamment de FO) et de plus en plus nationaliste ; et de LO, dont la direction est centriste-attentiste, économiste (sans perspective politique concrète), parfois gauchiste, toujours électoraliste et finalement incapable de rompre avec une sorte de culte paralysant du PCF considéré comme « le parti de la classe ouvrière ».

      Citation
      Sur la campagne de la LCR
      Olivier Besancenot préconise à juste titre de « construire avec toutes les forces anticapitalistes un front commun pour les luttes et les élections totalement indépendant du PS », contrairement au PCF qui prône un « rassemblement majoritaire de toute la gauche » et est donc « conduit à accepter les conditions politiques de Ségolène Royal » (tract électoral recto-verso de la LCR). Il est indéniable que, « face à cette droite dure, il faut une gauche de combat, avant comme après 2007, une force politique anticapitaliste indépendante du Parti socialiste, porte-parole des salariés, des précaires, des chômeurs, de la jeunesse et capable de construire avec eux de nouvelles perspectives pour faire valoir leurs droits ». Dans cette perspective, la LCR précise que ses « propositions ne sont pas de vagues promesses électorales. Ce sont les mesures que prendrait immédiatement un gouvernement au service des travailleurs, s’appuyant sur une grande mobilisation sociale. »
      Cependant, la LCR ne dit pas que seul un gouvernement révolutionnaire des travailleurs eux-mêmes pourrait réaliser les mesures préconisées par son propre « programme d’urgence anti-capitaliste », notamment « faire disparaître le chômage », « interdire les licenciements », « imposer le contrat à durée indéterminée comme seule forme d’emploi », imposer « la régularisation de tous les sans-papiers, l’abrogation des lois anti-immigrés et un droit au séjour fondé sur la liberté de circulation et d’installation », abolir la dette des pays dominés, « reconstruire » les services publics et les « étendre à tous les secteurs d’utilité publique dans lesquels ils doivent avoir le monopole » en « embauchant massivement pour garantir l’égalité d’accès et la gratuité pour toutes et tous à l’éducation ou à la santé », etc. Pourquoi ne pas dire qu’un tel gouvernement devrait non seulement « s’en prendre aux profits accumulés par les gros actionnaires », mais encore les exproprier purement et simplement ? Pourquoi ne pas dire, au risque de nourrir une illusion réformiste, voire keynésienne, qu’une « autre répartition des richesses », favorable aux travailleurs, suppose un autre mode de production, fondé sur la collectivisation démocratique des principaux moyens de production et d’échange ? En un mot, la LCR propose un programme d’urgence qui n’a rien d’un « programme de transition » révolutionnaire.
      Cette orientation ouvre la porte à toutes les capitulations, et notamment à un probable, mais inadmissible appel à voter pour Ségolène Royal au second tour, sous prétexte de battre la droite. Cela ressort clairement de toutes les interviews de Besancenot, où il répète que la LCR ne compte pas « faire la politique du pire »…Il est urgent que les militants révolutionnaires de la LCR imposent l’ouverture de la discussion interne sur cette question cruciale dès maintenant et se battent contre cette orientation.
      À l’« extrême gauche », les trois principales forces (seules organisations de taille nationale) que sont la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Lutte ouvrière (LO) et le Parti des travailleurs (PT) se disposent pour présenter chacun ses propres candidats aux élections présidentielle et législatives de 2007, sans même avoir tenté de discuter entre elles pour essayer de se mettre d’accord sur un programme anti-capitaliste et des candidats communs.
      Ludovic Wolfgang 6 avril 2007

      Citation
      LCR : valses hésitations entre anti-libéralisme inacceptable et anti-capitalisme confus
      Dans la LCR, une forte minorité (plates-formes 3 et 4) continue de se battre à l’intérieur des collectifs pour des candidatures communes anti-libérales et à l’intérieur de la LCR pour que celle-ci ne s’engage pas dans sa propre campagne autonome, mais revienne dans la coalition anti-libérale dominée par le PCF. Cette minorité propose donc expressément de ranger le programme anti-capitaliste dans un tiroir en se contentant de défendre, avec et comme le PCF, une orientation simplement anti-libérale, c’est-à-dire altercapitaliste. Elle sombre ainsi dans l’illusionnisme électoraliste, au lieu de se battre pour faire connaître un véritable programme anti-capitaliste et faire ainsi progresser la conscience des travailleurs. Cependant, la majorité de la LCR est acquise à la candidature d’Olivier Besancenot, qui implique par elle-même un programme plus à gauche que celui de la coalition anti-libérale, dans la mesure où la séparation d’avec celle-ci exige d’être justifiée. De fait, la campagne de la LCR s’oriente sur le thème d’une « gauche anticapitaliste et antidiscriminations », pour un « rassemblement de tous les anticapitalistes dans une nouvelle force politique de masse, utile dans les mobilisations comme dans les élections ». Sur le papier, on ne pourrait que se féliciter d’une telle orientation… si elle était dénuée d’ambiguïtés. Or elle se contente en fait, pour l’essentiel, de slogans vagues, qui pourraient tout à fait convenir aux réformistes, puisque rien n’est dit sur les moyens de rompre avec le capitalisme lui-même pour satisfaire les revendications : « Nos vies valent plus que leurs profits », « Et le partage des richesses, c’est pour quand ? », « Le respect et la fin des discriminations, c’est pour quand ? » (affiches de campagne de la LCR). En laissant ces dernières questions sans réponse, la LCR ne fait guère progresser la conscience de classe, faute d’avancer clairement la perspective d’un gouvernement des travailleurs pour les travailleurs, qui serait pourtant seul capable de satisfaire les revendications et aspirations du prolétariat et de la jeunesse, en mettant en œuvre une politique réellement anti-capitaliste.
      Corrélativement, au lieu de marquer le clivage programmatique entre les anti-capitalistes et les pro-capitalistes « anti-libéraux », la LCR continue de semer des illusions sur la « gauche » en général. Si elle refuse clairement le projet du PCF et de la coalition antilibérale de soutenir un gouvernement PS, la LCR n’en trace pas moins une ligne de partage entre la droite et la gauche. C’est ainsi qu’elle valorise, sous la plume d’Alain Krivine dans Rouge du 26 octobre 2006, le fait que le « PS entend battre la droite, comme tous ceux et celles qui souffrent de cette politique réactionnaire » ; autrement dit, la LCR n’exclut nullement d’appeler à voter pour le PS aux seconds tours des élections de 2007, ce qui serait pourtant entretenir les illusions parmi les travailleurs, au lieu de les aider à aller jusqu’au bout de leur rupture avec les ex-réformistes désormais entièrement convertis au « social-libéralisme ». Dans le même numéro de Rouge, un autre dirigeant de la LCR, Pierre-François Grond, a la naïveté de s’étonner que « la gauche » emboîte le pas à la droite sur le thème de l’insécurité ; et, en remarquant que, dans la campagne du PS, « aucune mesure sociale n’émerge, comme pouvaient l’être les 35 heures en 1997 », ce dirigeant de la LCR apporte un soutien tacite aux lois Aubry, au lieu de critiquer leurs très graves dispositions régressives et de dénoncer plus généralement la politique réelle de la « gauche plurielle » dès son élection en 1997 (cf. ci-dessous notre article sur le bilan du gouvernement Jospin-Buffet-Chevènement-Voynet).
      Cependant, c’est surtout à l’égard du PCF que la LCR continue de semer des illusions : l’article déjà évoqué d’Alain Krivine, pourtant consacré à ce parti, ne critique pas son programme, se contentant de regretter que la « conférence nationale [du PCF] n’ait même pas envisagé les modalités de consultation des communistes en cas de refus des collectifs » de la candidature Buffet. Car en fait, même si eux-mêmes ne se font plus d’illusions sur la possibilité que le PCF et ses alliés renoncent à soutenir le PS en cas d’arrivée de ce dernier au pouvoir, Olivier Besancenot et la direction de la LCR continuent de répéter qu’ils sont prêts à retirer leur candidature au profit d’une coalition de « tous les partis qui ont appelé à voter non, du PCF à LO ». Or, s’il était juste de se battre pendant toute une période au sein des collectifs, afin d’y faire avancer les idées et le programme réellement anti-capitalistes, cela n’est plus acceptable depuis que le triomphe de la ligne « anti-libérale » défendue par le PCF et ses alliés est acquis, privant les militants et les travailleurs de toute véritable perspective de classe.
      Ludovic Wolfgang 17 novembre 2006