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Collectif Ripostes : Mobilisations sociales. Appel des partis de gauche et écologistes

Publie le lundi 1er octobre 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

La politique menée par le président de la République et sa majorité est à la fois profondément injuste et totalement inefficace.

Les 15 milliards d’€ de cadeaux fiscaux distribués aux plus riches cet été n’ont eu aucun impact sur l’emploi. Par contre, la facture va être présentée dès cet automne à tous les citoyens, et avant tout aux plus modestes, tandis que l’état des finances publiques se dégrade.

Nicolas Sarkozy met en œuvre une politique fondée sur la mise en cause des protections sociales et du droit du travail. Cette politique accroît les inégalités et la précarité pour tous, salariés mais aussi chômeurs, retraités, étudiants, jeunes. Les malades sont aussi touchés, par des franchises médicales qui feront peser un impôt supplémentaire sur leurs épaules au prétexte de financer les dépenses nécessaires à la recherche contre la maladie d’Alzheimer.

Face à cette politique, les partis de gauche et écologistes soutiennent les mobilisations unitaires d’ores et déjà prévues et à venir, pour imposer au gouvernement de réelles négociations. Ils se sont mobilisés pour exprimer leur refus des franchises médicales, le 29 septembre. Ils seront aux côtés des prochaines mobilisations à l’initiative des syndicats pour mettre en échec la politique antisociale de la droite.

Ils soutiennent une tout autre politique fondée sur la solidarité, la justice sociale, l’égalité, une autre répartition des richesses et le respect de la dignité :

 Concernant les retraites, en opposition avec la politique du gouvernement, nous proposons la pérennisation du système de répartition et la prise en compte de la pénibilité du travail. En outre, il faut revaloriser tout de suite les petites retraites et des pensions de réversion. Des ressources nouvelles peuvent être trouvées du côté des revenus financiers et des stock-options.

 Sur le pouvoir d’achat, enjeu essentiel à la fois pour la vie quotidienne et pour l’économie, la priorité doit être à la revalorisation des salaires, des retraites et des minima sociaux.

 Les services publics doivent être renforcés, rénovés et démocratisés, notamment pour l’éducation, à l’opposé de la politique de suppression de postes du gouvernement. Il faut développer un réel service public de la petite enfance. Il est urgent de renforcer la recherche publique et l’innovation, d’investir massivement dans le soutien aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie, de financer la construction massive de logements sociaux.

 Le droit du travail doit être défendu et les pouvoirs des salarié-e-s étendus.

 La politique de l’immigration doit respecter les droits et la dignité des personnes. Nous combattons la politique d’immigration de Nicolas Sarkozy et la chasse aux migrants. Le honteux recours aux tests ADN doit être abrogé définitivement.

Ensemble, comme dans les luttes contre le CPE, nous pouvons faire reculer la droite.

Signataire :
 Les Alternatifs
 Convergence citoyenne
 MARS-Gauche républicaine
 Mouvement républicain et citoyen
 Parti communiste français
 Parti socialiste.

Messages

  • "Face à cette politique, les partis de gauche et écologistes soutiennent les mobilisations unitaires d’ores et déjà prévues et à venir, pour imposer au gouvernement de réelles négociations."

    Je pense que c’est une grave erreur de laisser penser aux ouvriers que nous pourrons obtenir des avancées sociales grâce à des "négociations" avec le gouvernement actuel. Ce gouvernement est, nous le savons tous, encore plus réactionnaire que le précédent qui nous a prouvé sa faculté à détruire des droits sociaux. Aller à la négociations n’aura comme conséquence que de semer la confusion chez les salariés quant aux intentions réelles du gouvernement. En tant que communistes notre tâche est d’informer les salariés de ces intentions et donc la manière la plus efficace pour stopper net cette politique : prendre le pouvour de manière réelle càd en expropriant les capitalistes des moyens de production et d’échange pour les mettre sous contrôle démocratique des salariés.

    Virgile Besson,
    Section universitaire du PCF Rhône.

  • Communiqué de la LCR.

    Trois réunions du collectif Riposte n’ont pas permis de déboucher sur un texte satisfaisant pour s’opposer, combattre et organiser la mobilisation contre la politique de destruction sociale de Sarkozy et du MEDEF. Un premier texte en date du 20 septembre ciblait clairement le MEDEF et dénonçait concrètement les attaques contre les salariés de N.Sarkozy. Mais, sans doute, sur pression du Parti socialiste, tout cela a disparu. Ainsi, aucune référence n’est faite à la grève du 18 octobre alors que celle-ci sera une première mobilisation contre la remise en cause des régimes spéciaux et au-delà pour s’opposer à l’allongement annoncé de la durée de cotisation, porté à 41 annuités, pour tous les salariés. Au fil des réunions, la tonalité du texte a considérablement régressé, s’est appauvrie et dans la dernière mouture, il n’y a plus aucune référence au MEDEF qui inspire et commande les décisions politiques du duo Sarkozy-Fillon. Il n’est pas exact d’écrire que la politique de Sarkozy est « totalement inefficace ». Bien au contraire, elle se révèle terriblement efficace pour les patrons. C’est pourquoi, en l’état, la LCR ne peut pas signer un tel texte. Une riposte unitaire reste totalement indispensable pour stopper les plans anti-sociaux du pouvoir. Il faut que les mobilisations annoncées du 29 septembre contre les franchises, du 13 octobre pour la protection sociale, du 18 octobre pour la défense des régimes spéciaux de retraite soient des succès et obligent les partis politiques de gauche à s’unir pour défendre les revendications des salariés et à prendre des initiatives de mobilisation, non pour « imposer de réelles négociations » mais pour contraindre le pouvoir actuel à renoncer à ses projets.

    Le 28 septembre 2007.

    • Comme d’habitude la LCR avance des intentions qu’elle ne semble pas vouloir concrétisées. Il y a toujours de bonnes raisons - des virgules pas au bon endroit - pour que la LCR fasse valoir son point de vue "unitaire" autocentré.

      J’aime bien Olivier Besancenot, mais au bout d’un momment c’est fatigant de le voir rouler pour lui sous couvert de bon employé des postes "Mr comme tout le monde".

      Un peu de politique s’il vous plait, à gauche on attend l’unité, au moins dans la riposte.

      Ben

    • Faut-il encore qu’il y ait une risposte !!

      Ce communiqué n’appelle à aucune mobilisation concrète comme celle du 18 octobre contre la casse des régimes de retraites dits spéciaux.
      L’unité de la classe ouvrière et de ses partis politiques est en effet très importante mais quel est le prix de cette unité ??
      Faut-il attendre qu’une déclaration de bonnes intentions ou peut -on escompter une réelle solidarité envers les travailleurs ?
      La Lcr a tout simplement fait le constat que ce n’est pas avec ce genre de communiqué de presse que l’on peut mobiliser à laz hauteur des attaques de Sarkomedef and co.

      Non, les raisons de la non signature ce n’est pas de l’ordre d’une virgule...
      _L’absence de condamnation précise du contenu
      des mesures gouvernementales (par exemple, l’attaque contre les régimes spéciaux de retraite, ou les attaques contre la fonction publique qu’il s’agisse des effectifs ou du statut)
       L’absence de référence précise aux “mobilisations unitaires d’ores et déjà prévues” : celle du 29 septembre est citée... mais pas celle du 18 octobre !
       L’objectif assigné aux mobilisations - “imposer au gouvernement de réelles négociations », alors que l’objectif devrait être, en toute logique, l’abandon des projets et la satisfaction des revendications.
       L’absence de toute mise en cause du MEDEF qui inspire la politique gouvernementale
       L’absence d’avancée sur l’impulsion de collectifs Riposte à la base.

      Je laisse juge le lecteur.

      La LCR ne se résigne pas à l’incapacité actuelle du collectif – ou de tout autre cadre unitaire – à jeter les bases d’une riposte effective, à la hauteur des attaques et centrée sur la mobilisation la plus large pour la satisfaction des revendications et le retrait des projets gouvernementaux.

      Guillem,
      militant lcr

    • Un peu de politique s’il vous plait, à gauche on attend l’unité, au moins dans la riposte.

      Unité pour demander de "réelle négociations" ?? unité pour dire que la politique de Sarkozy est inefficace ? (Les patrons et les collègues, pour des raisons diamétralement opposées savent bien le contraire !)

      Allons, un peu de sérieux !

      Merci à la LCR ne montrer qu’un parti peut encore être de gauche et avoir des valeurs

    • J’ai pas vu la LCR à Jappy, sur la mobilisation des franchises médicales.

      Des "valeurs", la "base", des mots et encore des mots...

      Je vous dis, continuer à chercher les virgules. Vous vous dites dans l’action, c’est complètement l’inverse et vous trompez de moins en moins de monde.

      La posture c’est bien et vous êtes des champions !

    • Mauvaise foi quand tu nous tiens...

      Tu as tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec la lcr, mais serait-ce trop te demander de vérifier avant d’écrire sectairement. Oui, la lcr était présente à Japy, avec les forces dont elle disposait mais aussi dans les autres villes où il y avait des mobilisations.
      Ta posture sectaire ne change rien à l’affaire, il sera difficile de mobiliser avec la direction du ps qui fait tout pour éviter de parler des sujets qui fachent. Ainsi ils mettent l’accent sur la méthode de Sarko et non sur les projets de lois et de décrets.

      Pour preuve cet article de l’Huma du 01/10/07,

      "social - économie
      La mobilisation contre les franchises a pris son envol
      Santé . Dans toute la France, manifestations, rassemblements et réunions publiques ont réuni samedi entre 20 000 et 30 000 personnes. Le reportage de nos envoyés spéciaux.

      Pari réussi, estime le collectif de quelque cinquante organisations - associations, syndicats, partis de gauche - à l’initiative de la première journée de sensibilisation et de mobilisation contre les nouvelles franchises sur les dépenses de soins. À deux semaines du débat parlementaire, qui prévoit d’imposer cette mesure dès le 1er janvier prochain, entre 20 000 et 30 000 personnes, au total, ont pris part samedi à une soixantaine de réunions publiques et de rassemblements dans l’Hexagone. Ils et elles étaient ainsi 1 500 à Nantes, 600 à Caen, 200 à Grenoble, autant à Strasbourg et à Nîmes, 300 à Limoges, etc.

      Paris

      Forum à 2 500 voix

      Parterre rempli, balcon copieusement garni, le gymnase Japy, à Paris, a fait le plein. Quelque 2 500 personnes sont venues donner le coup d’envoi de la campagne contre le projet gouvernemental. La réunion prit la forme d’un forum qui donna à entendre la riche polyphonie des oppositions à ce mauvais coup monté contre le droit à la santé. Près de quatre heures durant, le micro est passé entre les mains de plusieurs dizaines de représentants d’organisations, de simples citoyens aussi. Et les uns et les autres ont fait tomber toutes les justifications avancées, y compris les plus pernicieuses, par le chef de l’État et sa ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Ponction quasi indolore, limitée, épargnant les plus démunis ? Petit geste à la portée de chacun pour servir la noble cause de la lutte contre la maladie d’Alzheimer, et pour ramener à la raison des « consommateurs de soins » irresponsables ? Des professionnels de la santé, comme le professeur Grimaldi, et des médecins généralistes de quartier, un porte-parole d’AIDES, s’exprimant au nom d’un ensemble d’associations de malades, ont démontré qu’au contraire cet « impôt sur la maladie » représentait un danger pour la santé, en poussant au report de soins nécessaires, et une injustice, en frappant les plus fragiles. À commencer par les malades chroniques qui, à coups de prélèvements de 50 centimes par boîte de médicaments et par acte paramédical, et de 2 euros par transport en ambulance, devraient, dans une sorte de « double peine », « payer pour d’autres malades », les victimes d’Alzheimer. Mais aussi les retraités qui, contrairement à ce qu’a prétendu Mme Bachelot, « ne peuvent pas donner 4 euros de plus par mois ! », s’est écrié la représentante de l’UNRPA, eux qui peinent déjà pour payer leur mutuelle. Mais encore les étudiants, dont 1 sur 4 renonce déjà à des soins faute d’argent, a rappelé une responsable de l’UNEF.

      Un fil rouge reliait de nombreuses interventions : le refus des franchises en tant que « rupture » avec le « pacte de 1945 » : la solidarité au coeur de notre Sécu. Présents en nombre, des syndicalistes, à l’instar de Gérard Aschieri (FSU), Annick Coupé (Solidaires) et Pierre-Yves Chanu (CGT), ont mis en évidence « d’autres solutions » pour répondre au problème de financement de la Sécu. Mettre un terme, par exemple, aux 26 milliards d’exonérations de cotisations patronales prévues dans le budget 2008. À l’applaudimètre, c’est toutefois la taxation des stock-options qui l’a emporté.

      Ce forum a aussi offert, pour la première fois depuis la présidentielle, l’image d’une gauche rassemblée dans l’action. PS, PCF, Verts, LO, LCR, tous étaient représentés dans la salle (Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et Arlette Laguiller ont, en outre, envoyé des messages de soutien) et ont affirmé leur volonté de poursuivre cette bataille. Deux députés, la communiste Jacqueline Fraysse et le socialiste Pascal Terrasse, se sont déclarés prêts à relayer, sous forme d’amendements lors du débat parlementaire, une mobilisation contre « les fossoyeurs de l’assurance maladie », selon la formule du médecin Christian Lehman, qui connaîtra d’ici là d’autres temps forts. Les « anti-franchises » ont quitté Japy en se donnant rendez-vous à la manifestation nationale prévue le 13 octobre à Paris.

      Marseille

      Certaines familles renoncent déjà

      aux soins

      « Dans nos quartiers, les populations sont déjà confrontées à des difficultés financières notables. Vouloir leur imposer de nouvelles franchises est un véritable racket », estime Marie Bagliéri, représentante de la Confédération syndicale des familles, au cours du rassemblement qui a réuni quelque 500 personnes à Marseille. « Certaines familles renoncent déjà aux soins, les lunettes, les appareils dentaires ne sont pas remboursés. Les franchises vont être le coup de grâce pour elles. » « On constate déjà des problèmes d’accès aux soins pour les gens qui dépassent le plafond de la CMU et qui n’arrivent pas à régler les avances », confirme Frédéric Dutoit, maire communiste des 15e et 16e arrondissements : « C’est un cercle vicieux car la tuberculose ou des maladies infectieuses risquent de réapparaître et de coûter beaucoup plus cher à soigner. » Une délégation de l’association Aides Provence évoque les conséquences des franchises pour les séropositifs. « Les gens qui vivent avec l’allocation d’adulte handicapé (620 euros par mois) représentent 40 % des cas que nous suivons », alerte Stéphane Simonpiétri, le directeur d’Aides. « Ils sont exclus de la CMU, ne peuvent se payer de mutuelle et ne sont pas exonérés de franchise. Ils règlent déjà leurs soins de leurs poches : 450 euros par an, auxquels vont s’ajouter ces nouveaux 50 euros. Il y aura forcément des reports ou des annulations de soins… »

      « Les gens commencent à comprendre les conséquences négatives et dangereuses de ces mesures, conclut Jean-Marc Coppola, secrétaire du PCF des Bouches-du-Rhône. Nous devons montrer qu’il existe d’autres moyens de financer une protection sociale généreuse. Il faut créer les convergences les plus larges possible, c’est ce que nous voulons faire avec notre collectif de riposte départemental. »

      Toulouse

      Des médecins

      en colère

      Une grande banderole noire est tendue sur l’un des côtés de la place du Capitole. Parmi les 600 à 700 personnes présentes, Francis March, généraliste dans le quartier des Minimes : « Ces franchises vont à la fois aggraver la situation des gens malades et accroître les inégalités, elles ajoutent un nouvel impôt frappant avant tout ceux qui ont besoin de soins et qui n’ont pas beaucoup de revenus. » L’un de ses collègues exerçant aux Pradettes, autre quartier de la Ville rose, Pierre Allenou, constate que ces dernières années les patients demandent « le prix des choses », c’est-à-dire ce qu’ils auront eux-mêmes à débourser pour des médicaments, des soins, des interventions chirurgicales… « Les plus en difficulté et toujours plus nombreux sont ces travailleurs pauvres qui n’ont souvent pas les moyens de se payer une mutuelle. » Brigitte Pilard, gynécologue médicale à la polyclinique Joseph-Ducuing, exprime une préoccupation identique. « La santé, c’est un service à rendre, un juste droit, et je considère que l’on n’a pas à payer pour être en bonne santé. » Elle se dit scandalisée par les dépassements d’honoraires, une pratique selon elle de plus en plus fréquente pour les accouchements. Praticien hospitalier, Marc Vironneau s’indigne : « Nous assistons à une dégradation organisée du service de santé publique afin de céder la place à des structures à but lucratif » : il serait plus juste de « taxer les gains en Bourse, les stock-options, les grandes entreprises… ». Président à Toulouse de la MGTS - Mutuelle de France, Michel Lapierre dénonce « des décisions qui mettent à mal le principe de solidarité ». Membre de l’association Midi-cardio-greffe, et transplanté du coeur depuis seize ans, Jo Rigail doit beaucoup au système solidaire. Il s’inquiète vivement des transferts qui s’opèrent de plus en plus vers l’assurance privée. « Sera-t-on obligé demain, pour entrer à l’hôpital, de montrer sa carte bancaire ? »

      Le Havre

      Sous le choc de la saignée de l’hôpital

      L’annonce de la suppression à l’hôpital de 550 postes en cinq ans est dans tous les esprits et a contribué à gonfler les rangs de la manifestation. Parmi les 400 personnes réunies devant l’espace Coty, Jérôme, jeune éducateur, se décrit comme un simple citoyen qui tenait par sa présence à exprimer sa « solidarité avec le service public hospitalier ». Militants politiques et syndicaux sont au rendez-vous et, dans les conversations, l’hostilité aux mesures prises par le gouvernement fait vite place à une inquiétude plus proche : celle de l’avenir des hôpitaux publics de ville. Pour Daniel Paul, député communiste, « il y a un lien et une responsabilité politique entre des mesures comme les franchises médicales et le devenir d’un hôpital public comme celui du Havre, qui traduit une volonté de détruire notre système de santé basé sur la solidarité. » L’élu tient à rappeler que « c’est le maire UMP de la ville qui, depuis 12 ans, préside le conseil d’administration du groupe hospitalier et croit enrayer le déficit en pratiquant une saignée sur le personnel ». Les difficultés croissantes d’accès aux soins publics pour les patients de la région havraise, région qui accuse un retard considérable en matière de santé publique, vont s’aggraver avec les franchises. L’unité et la détermination syndicale sont ici la règle. CFDT, SUD et CGT travaillent main dans la main. Militants du PCF, du PS, de la LCR, du MRC, Verts suivent le cortège. Ici la lutte ne fait sans doute que commencer."

      Au-delà des divergences d’analyses entre organisations, il faudra bien la création de comités de mobilisation à la base aussi bien par quartier qu’en entreprise(il faut reprendre l’exemple des comité pour le non au référendum) pour enclencher la riposte contre les contre réformes qui s’accumulent.
      C’est un automne dur et rugueux , du moins je l’espère, qui s’annonce pour le gouvernement.

      salutations révolutionnaires,
      guillem,
      militant lcr

    • Eh oui, la LCR a (malheureusement) encore raison. Les mesures de Sarko et consorts ne se négocient pas ; elles se combattent jusqu’à leur retrait. Négocier sur le test ADN ? Sur les expulsions des sans-papiers ? sur les franchises médicales ...etc ? Avoir seulement un peu moins mal où ça passe ?????
      Un adhérent (encore) du PCF.
      Mp 37

    • Aaaaaaaah, la LCR était à Jappy !

      En tout cas je me rend compte que la LCR et PS se retrouve quand même dans les faits...

      Je comprends pas, on se bat contre les même choses mais pas de la même façon, ce qui justifierai le non suivi d’une riposte unie de la gauche dans les texte mais pas dans les faits... ou l’inverse.

      Jouer pas à qui est le sectaire, c’est pas moi qui suit à la LCR.

      Enfin la direction du PS, pour ceux qui partent au gouvernement et au FMI, pour ceux qui rongent les os des vieux éléphants, ça m’attriste. Je ne m’interdis pourtant pas de travailler avec qui que se soit.

      Parce que bon, c’est la droite dure quand même, et si le PS est plein de contradictions, nous pennons en bons anticapitalistes que nous sommes à nous mettre d’accord.

    • Il n’est pas du même ordre d’aller dans un meeting où on peut discuter avec des militants et des travailleurs et d’accoucher d’un communiqué qui est désolant en terme de perspectives pour les mobilisations.
      D’ailleurs, il n’y a pas que la lcr qui le dit, mais aussi beaucoup de militants du pcf !

      Ce qui est par ailleurs préoccupant, c’est que le phénomène des communiqués vaseux sans rien dedans a donné aussi lieu à un communiqué intersyndical de la fonction publique des moins combattifs. Ainsi ce communiqué n’a pas soutenu les syndicats de la ratp, sncf et edf en boyccottant la grève du 18 octobre. J’espère que le mouvement syndical dans son ensemble se ressaisira car il en va de l’existence même de l’existence d’acquis sociaux chèrement gagnés par nos anciens...

      L’unité pour le combat, oui ; l’unité pour la négociation sur la casse des acquis sociaux, NON !!

      Pour mémoire le-dit communiqué :

      Communiqué CGT-CFDT –FO- UNSA- FSU- CFTC- Solidaires

      le 1er octobre 2007

      La conférence de ce matin dans la continuité du discours de Nicolas
      Sarkozy n’a pas apporté de réponse aux revendications portées par les
      fédérations de fonctionnaires :

       Pour le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et l’ouverture
      immédiate de négociations salariales.

       Pour un emploi public statutaire basé sur les besoins réels en
      matière
      de services publics.

       Pour préserver et améliorer le statut de la fonction publique et
      l’indépendance des personnels .

       Pour un service public de qualité et de proximité répondant encore
      mieux aux besoins de toute la population.

      Les fédérations de fonctionnaires conviennent de se revoir le 26 octobre (!!?? Sarko et le medef vont avoir peur...) pour décider des modalités d’une action nationale à la mi-novembre indépendamment des initiatives décidées d’ici là.

    • la LCR est la première à se gargariser des acquis sociaux gagnés de hautes luttes par nos ancètres .... mais si nos ancètres étaient encore vivants ils lui rappellerait que c dans l’unité que ces acquis ont été gagnés (et oui avec nos camarades du PS ... si si)

      alors on peut être révolté du glissement du PS, on peut le déplorer. Refuser de faire avec l’ensemble des composantes de la gauche (et de la drauche ... et oui je sais ça fait mal) c’est de la connerie en barre, la seule chose à faire et de reconstruire le rapport de force qui nous permettait de peser sur la gauche du PS et de recréer une majorité (impossible sans le PS)

      Tout le reste n’est que slogan... et en attendant la droite elle fait ses devoirs... et le grand soir lui s’éloigne...

      mais bon c’est tellement grisant de jouer au plus pur des plus pur des plus communistes que communistes comme quant on est ados et qu’on joue au rebelle... ça me rappel les plus unitaires qu’unitaires avant les présidentielles...

      LCR= roots académie

    • Un débat oui mais si c’est des blagues aussi pourries, non merci...
      La lcr par mon entremise ne se gargarise pas des des luttes des anciens mais celles-ci peuvent nous servir d’exemple pour celles d’aujourd’hui.

      Comme je l’ai déjà écrit,
      L’unité pour le combat, oui ; l’unité pour la négociation sur la casse des acquis sociaux, NON !!

      Tu dis qu’il faut construire le rapport de force par rapport au ps, fort bien mais ce n’est pas en disant amen à ce communiqué que l’on peut créer un véritable rapport de force ; la preuve c’est que le pc est resté, qu’a-t-il gagné en échange ? Je te cite : "...reconstruire le rapport de force qui nous permettait de peser sur la gauche du PS et de recréer une majorité (impossible sans le PS)". cet impossible sans le ps en fdit long, pour toi le rapport de force se limite à l’alternance. On est bien loin de l’alternative, d’un nouveazu parti à construire. Si le rapport de force consiste simplement à peser sur le ps, c’est pas la peine de continuer.

      Le pc est en train de décliner pour avoir voulu peser sur le ps, on ne pèse sur le ps, c’est lui qui pèse et qui accessoirement fait avaler des couleuvres à tout le monde ’(cf. verts et pcf entre 1997 et 2002).

      Je fais la différence entre les militants socialistes qui sont sincères (qui le sont pour la plupart) avec qui on peut se retrouver dans les manifs et grèves et la direction qui elle s’est tournée gaillardement vers la droite pour avoir quelques miettes de pouvoir... mais c’est la direction qui dirige !

      Ce n’est pas grisant je te rassure, je trouve que par contre tu as un ton bien dédaigneux pour un militant. La lcr est petite, certes, mais elle s’efforce non pas de jouer au rebelle (de quel droit tu donnes des leçons de militantisme !) mais de contribuer de son mieux à l’émancipation de la socièté.

      guillem,
      militant lcr

    • Oui tout le monde était à Jappy du PS à la LCR.

      Oui j’appouve la position de la LCR de ne pas signer le communiqué unitaire.

      Ce n’est pas la même chose de signer un accord unitaire sur un ou des objectifs clairs (non aux franchises médicales) débouchant sur des inititiatives d’actions et de signer un texte pour le moins creux où tous les poissons sont noyés.

      Relisons-le...

      Sur les retraites pourquoi ne pas dire que depuis des années le MEDEF organise la destruction des retraites par répartition avec l’aide des gouvernements qui se sont succédés (exhonérations des charges patronales, chômage de masse, précarité, austérité salariale...).
      Pourquoi ne pas dire que l’on s’opposera aux régressions annoncées (les 41 annuités...) ?
      Pourquoi ne pas dire que l’objectif à long terme est de revenir sur les lois Fillon-Balladur ?
      Pourquoi ne pas mentionner la défense des régimes spéciaux et demander leur extension à tous les métiers à haute pénibilité (Batiment...) ?

      Parce que le PS est d’accord sur le fond avec tout ça...

      Sur les sans papiers...
      Relisons bien...
      Ce qui est en cause ce sont les méthodes brutales utilisés par le gouvernement pour expulser les sans papiers (ce qui est bien vrai). Mais rien sur la régularisation par exemple de toutes les familles dont les enfants sont scolarisés (charte de RESF...).

      Pourquoi ? Parce que le PS est passé sur une position de régularisation au cas par cas...

      Alors ne confondons pas compromis et compromissions comme disait l’autre.
      Bien à vous.
      Juan LCR et syndicaliste

  • "Nicolas Sarkozy met en œuvre une politique fondée sur la mise en cause des protections sociales et du droit du travail. "
    certes il ya une accélération, le corde se tend, parce qu’il y a des dates butoir imposées par l’UE et ses "recommandations, injonctions, directives" décidées lors de tous les sommets de mises en oeuvre des "traités" (Maastricht, Barcelone, Amsterdam etc.)
    Et donc croyez vous que Ségo et consorts en auraient décidé autrement ?
    Mettre à plat le "problème" des retraites ? Négocier les réformes ??? Accompagner le populisme démagogue de Sarko qui insiste sur la notion de pénibilité ? Ma femme, les femmes qui ont 2h de transport par jour employées de bureau toute leur vie sous la pression des Directeurs et autres petits chefs, c’est pas pénible ça ?
    Mettre tout à plat, oui, mais d’abord les visées de la Finance, la politique des directions syndicales et le grains des choses derrière la paille des mots du PS et du PC. Léonard65