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Collectif contre Les Abus Policiers (C.L.A.P. 33)
Publie le mercredi 27 mai 2009 par Open-Publishing2 commentaires

Bonjour,
Cela s’est passé à Bordeaux, rue St Genès.

Le 19 mars 2009, Myriam Eckert, membre du collectif Hacktivismes et
chanteuse de l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A) se fait violemment
interpellée alors qu’elle se trouve à un rassemblement pacifique en soutien
à un squat qui devait être évacué par la police.
Lèvre fendue, nombreux hématomes faciaux, nez écrasé sont les symptômes
visibles du matraquage qu’a subi Myriam tandis que ses camarades sont
poursuivis par la brigade canine jusqu’aux arrêts de tramway.
Il faudra près d’une heure et demi avant que la jeune femme se retrouve
enfin aux urgences et soit prise en charge par une équipe médicale
compétente. Vu les coups reçus au visage, il est heureux que cette attente
net lui ait pas été plus dommageable.
Elle passera donc toute une nuit en garde à vue pour "dégradation de biens
publics et violation de domicile" alors qu’elle n’a jamais mis le pied dans
ce squat éphémère.
Myriam est libérée le lendemain matin après audition, avec une interruption
de travail temporaire de 8 jours. En quelques jours, son histoire fait le
tour du web, les centaines de messages de soutien affluent d’autant que
Myriam est connue dans le milieu militant et artistique comme quelqu’un de
pacifique.

A Bordeaux, ce fait divers est, pour beaucoup, la goutte d’eau qui fait
déborder le vase, d’autant que les abus policiers, ici et ailleurs sont de
plus, en plus nombreux.
Plusieurs personnes, choquées par la violence dont elle a été victime et
afin de s’assurer que sa plainte déposée au commissariat de Mériadeck soit
instruite, ont constitué le Collectif contre Les Abus Policiers (C.L.A.P33)
qui s’est fixé plusieurs objectifs :
– soutenir Myriam
– soutenir et informer les victimes d’abus policiers de leurs droits et les
accompagner dans leurs démarches
– informer les citoyens bordelais des exactions policières
– être vigilants face à la répression grandissante du milieu militant mais
aussi de tout un chacun, jusqu’aux enfants qui, comme nous l’avons vu
dernièrement, peuvent être aussi les victimes d’abus policiers.
Parce que ces violences et abus policiers concernent l’ensemble de la
population, ce collectif est constitué de citoyens ayant renoncé, dans ce
cadre, à leurs étiquettes politiques, syndicales ou associatives.
Si vous souhaitez nous rencontrer, le C.L.A.P33 tiendra sa première
conférence de presse *le vendredi 29 mai à 18h15** au bar le Zubu*, 21 place
de la Ferme de Richemond, près du parking Victor Hugo à Bordeaux.
Cette conférence sera suivie d’une réunion ouverte à tous.
Le samedi 20 juin à 12h30, un pique-nique, suivi d’une marche, est la
première action prévue par ce collectif. Il aura lieu , quai de
Queyries(face au jardin botanique) à Bordeaux.
Vous pouvez nous joindre là :
collectif.clap33@gmail.com
Merci de faire suivre cette information dans vos réseaux.
Cordialement,
Le collectif Contre Les Abus Policiers 33
***
Compléments d’infos :
Deux photos prises lors du rassemblement. Sur l’une d’elle, on voit
clairement que ce dernier, peu impressionnant, est contenu sans difficulté
par la police sur un trottoir à quelques dizaines de mètres de l’entrée du
squat.
L’autre montre la démesure des moyens employés par la police pour disperser
le rassemblement.
La première interview de Myriam par le DAL de Dax :
http://www.dailymotion.com/user/DAL-Dax/video/x8rvho_opa-expulsion-bordeaux_news
La deuxième interview par TB33 :
http://www.dailymotion.com/user/-tb33/video/x8xmx5_brutalite-policiere-lors-de-loccupa_news
Le communiqué de presse de la police :
http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.view&friendId=310365160&blogId=480954174
—
Collectif contre Les Abus Policiers
Pour nous écrire :
collectif.clap33@gmail.com

Messages
1. Collectif contre Les Abus Policiers(C.L.A.P.33), 27 mai 2009, 10:13
si les idéaux politiques n’arrivent plus à rassembler personne, unissons nous au moins pour défendre nos gosses qui se font bastonner tous les jours par les flics. Paris, Rouen, Lille, Bordeaux, pas une ville n’est épargnée par les violences policières. C’est une nation entière qui est victime.
Après les jeunes, les militants, les enfants, demain les mères de famille puis les personnes agées ?
Ca suffit de se faire tabasser et arrêter. Notre droit à la contestation est bafoué tous les jours. Puisque nos syndicats et différentes orga politiques ne nous soutiennent pas à la hauteur de ce que nous subissons, soutenons nous, montrons leur que la liberté, la fraternité et la solidarité représente encore quelque chose pour nous.
1. Collectif contre Les Abus Policiers(C.L.A.P.33), 12 septembre 2009, 12:11
bonjour,
jeudi 10 septembre 2009 au environs de 17h45, je croise une patrouille de police dans mon vehicule, je suis avec une retraité et ma fille de 14 ans, 200 metres plus loin ils mettent leur girophare, je ralentie, me mets sur le trottoir et bien oui ! C’etait pour moi, deux officiers en descendent une se mettent à ma hauteur et l’autre coté passage.
la femme m’informe que :
– la ceinture de securité se met avant de démarré et non en roulant, je lui signale que :
– nous sommes trois, et que nous l’avons toutes,
de là elle me retorque :
- et nous, sommes 4, ce sera notre parole d’officiers contre la votre.
- Puisque vous etes de mauvaise foi, vous etes au courant que vous avez un feu stop qui ne fonctionne pas ?
- Non, c’est étonnant je l’ai faite controlée mardi 08, c’est vraiment pas dchance, descendait constaté, ce que je fait, de là le flic mec commence à me signaler que je roulais trop prés du trottoir, est ce que j’ai du lave glace dans le reservoir, qu’on peut m’immobiliser la voiture etc..
- je lui repond, que c est de l’exces de zele, qu’ils avaient plus pouvoirs, et qu’ils fassent ce que bon leurs semblent.
- puique c’est comme ça que vous le prennais je vais vous verbaliser pour la ceinture,
ils s’envont à trois dans la voiture avec mes papiers, le chaffeurs qui n’a jamais bougé, la deuxieme fliquette et le flic, reste avec moi sur le trottoir celle qui c’est adressee depuis le debut, je me dirige vers ma passagere et je lui repond que je peux encore contesté, et qu’il n ont pas plein pouvoir !
- je demande à la fliquette à qu’elle numéro est ce qu’on peut joindre leur superieur,
elle me repond faite le 17 :
- je sors mon telephone, j’ai juste le temps de dire allo, bonjour,
qu’elle me somme de racroché, et me saute dessus en me saisissant le mauvais bras, et là en esperant que l’on m’entende, je cris :
- une de vos patrouille me prend appatie !
les dux collegues sortes à ce moment pour me signifie le pv, et rejoingnent leur collegues qui leur crie :
- elle appelle le 17
et de là mon cauchemar, elle me demande de leur donner mon portable, je refuse, je leur demande de me donner l’article de loi, que je suis sur la voie publique avec un objet personnelle
- elle me repond qu’elle n’en a rien à foutre, et que je leur donne
je refuse ils me sotent dessus, me saississent les mains et les bras, l’autre me bloque le reste du corps, je leurs demande de ne pas me toucher, ils lachent, je refuse de leur donner mon portable et la, il me replonge dessus, veulent me faire tomber au sol, reussissent à me menotter, ne me prennent pas mon portable, se concerte qu est ce qu’on fait, ben on l’emmene, je l ai suis donc
en croyant que l ’on m’ecoutera, à la monte dans leur vehicule je signale que je vais un malaise, elle me repond creve ca nous fera des vacances, et me jete au milieu, je me retrouve en sandwich, et là mon cauchemar commence , celle de devant passe en equilibre son genoux sur mon thorax et commence à m’étrangler, en jouissant de me coupé le souffle, je la maudit à ne jamais enfante, et à ce que ce vie soit un enfer sur terre, et là recommence en complicite de ses deux accolites qui m immibolisé les epaules et les genoux, et de là jusqu’à devant la porte, je rentre dans tous mes états hurle à l’injustice et aux abus, et tabassage, le commissaires voyant que je voulais porter plainte, me signifie m’a garde à vue sans aucunes raisons, ils se sont concerté pendant plusieurs heures, et moi ils m’ont laissé en me donnant le minimum, c’est à dire : je vous met en garde à vus, voulez vous voir un médecin, avez vous un avocat,
tous le reste du poste, pour la plupart venait me narguait, me faire des grimaces, me dire mais oui, mais oui, vous etes histérique, il n’ont fait qu utiliser des prises d’immobilisation, vous nous avez injurier nous sommes témoins.
Et c’est là, que j’ai compris, qu’ils pouvaient faire ce qui voulaient de moi pendant 48 h maxi. Leurs comportement à encore plus changer quand il ont réàlisé que j’étais de confession musulman, que je pratiquais malgres leurs maltraitance, ils m ont meme proposé de rompre mon jeun avec des plats non hallal, mere de famille, inconnu des services de polices ainsi que mes enfants, du haut de mes 1m60, travaillant dans un monde dhommes, il n’a pas fallu beaucoup pour les deconcerte, une nuit en garde à vue, pour avoir voulu demander mes droits au 17
le lendemain, on essaie dinverser les phrases, d’ecrire dans leur sens, vous stressse pour ne pas lire, veulent que vous ne liesait pas,