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Com du C.R.I.L.A.N : Une technologie explosive : L’EPR !

Publie le samedi 6 mars 2010 par Open-Publishing
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C.R.I.L.A.N

Association loi 1901, agréée au titre de l’article L.141-1 du code de l’Environnement.

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50340-Les Pieux-
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Président et représentant dans les commissions locales (CLI) : du centre de retraitement de la Hague, De la centrale nucléaire de Flamanville, du centre de stockage de déchets nucléaires du CSM, de l’ arsenal de

Cherbourg :Didier ANGER
Siret n° 442 001 285 00018

Association N° 02173
Code NAF 9499Z

Communiqué du 6 mars 2010 :

Une technologie explosive : L’EPR !

– Alors que la construction de l’EPR à Flamanville prend beaucoup de retard et que se prépare le Débat public pour un autre EPR à PENLY, le CRILAN a reçu par la poste, apparemment comme” L’observatoire du nucléaire”et “le Réseau Sortir du nucléaire”, une étude anonyme provenant de l’intérieur d’EDF et s’appuyant sur des documents internes à celle-ci.

Selon cette étude(http://observ.nucleaire.free.fr/0_U... ), la puissance du réacteur EPR serait plus réduite que prévue ; son coût serait ruineux et le coût du Kw/heure produit serait augmenté de plus de 60%.

Mais c’est sur la possibilité de l’accident grave que l’étude est la plus inquiétante. Une note technique d’EDF( http://observ.nucleaire.free.fr/6%2...) montre que l”éjection de grappes sur le réacteur EPR de Flamanville 3, servant à contrôler la puissance du réacteur et à le piloter, pourrait conduire à un accident majeur “ de prompte criticité” comme à Tchernobyl. “Les grappes servent à contrôler la puissance du réacteur, à le piloter. Ce sont à la fois l’accélérateur et le frein. L’accident d’éjection de grappe peut se comparer au blocage de l’accélérateur. A fond.”

Dans une étude ( http://observ.nucleaire.free.fr/9.pdf) les ingénieurs d’EDF ont identifié « l’accident d’éjection de grappe » comme « potentiellement problématique pour EPR ». Il est question de « dépassements très significatifs » du « critère de nombre de crayons [combustible] en crise d’ébullition ». De « 20 à 30% » du combustible pourrait alors se rompre en cas d’accident.

Selon l’informateur,” La sûreté de l’EPR est problématique. C’est un problème insoluble...Le réacteur ne s’arrête pas en cas d’accident...Le réacteur d’AREVA est un réacteur inexploitable sans de notables impasses sur la sûreté. Il n’est pas conforme au rapport de sûreté concernant la chute des grappes en cas d’accident grave. EDF va prendre des risques inconsidérés pour tenter de rentabiliser à tout prix son investissement.”

Après le premier coup de semonce des trois autorités de sûreté, anglaise, finlandaise et française, voilà qui devrait justifier l’arrêt de la construction de Flamanville et du projet de Penly !

Pour le CRILAN, Didier ANGER

– 1 Observatoire du nucléaire - http://observ.nucleaire.free.fr

– 2 http://sortirdunucleaire.org/

Messages

  • Meuh non, les anti-nucléaires, ils ne vont pas pédaler sur des vélos pour faire tourner la dynamo pour produire de l’électricité pour produire de l’hydrogène pour alimenter la pile a combustible pour faire avancer la voiture pour aller au boulot....
    Les anti-nucléaires, ils vont pédaler sur des vélos pour aller au boulot, tout simplement. Et ils le font déjà.
    Et ils ne sont pas les seuls. Peut-être qu’à paris, le vélib’ et tout ça, c’est le summum de la boboitude. Mais allez vous poster un lundi matin entre 7 heures et 9 heures sur le canal de l’ourcq, au niveau du pont du périph’ par exemple : les gens que vous verrez passer viennent de Pantin, de Bobigny ou plus loin, et ce n’est pas par anti-nucléarisme primaire qu’ils pédalent, mais tout simplement parce que le vélo est un moyen de transport rapide, presque gratuit et même... très agréable, lorsqu’on est séparé de la circulation automobile.
    Pauvre automobiliste guetté par la pénurie du pétrole ! Incapable d’imaginer un monde sans voiture ! Il va faloir se faire une raison... Le grand capital se moque de ton petit confort de prolo. Quand les prix monteront, il te proposera de monter dans une espèce de bétaillère qu’il aura le front de nommer "transport en commun". Tu trouvera ça inhumain et tu le diras bien fort, avec force pétitions à l’appui. Lui dira "Comment ? mais je ne comprends pas ! cette ligne de bus existe depuis trente ans et c’est la première fois qu’on se plaint ! depuis trente ans elle charrie quotidiennement son lot de jeunes qui vont au lycée, d’ouvriers du bâtiments sans-papiers, de femmes qui vont au travail alors que Monsieur a pris l’unique véhicule du ménage...
    Quadrature du cercle : la primauté de la bagnole prive de pistes cyclables, de transports en commun dignes de ce nom, de commerces de proximité ceux qui en sont dépourvus. Donner une bagnole à tout le monde, c’est pas possible faute de combustible... qu’est-ce qu’on fait ? On essaye d’inventer ensemble une ville durable ? Meuh non ! On préfère rêvasser à des tuyauteries complexes qui vont permettre à tous de conduire sa petite voiture électrique nucléaire...