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Comme d’habitude, l’Union Européenne se divise. Elle est vouée à l’éclatement.
Publie le mercredi 13 août 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Le 28 juillet 2008, l’Union Européenne s’est divisée lors des négociations de l’OMC. A l’intérieur de l’Union Européenne, des camps inconciliables sont apparus :
– http://www.lesechos.fr/info/inter/3...
Le 13 août 2008, l’Union Européenne se divise encore une fois. Cette fois-ci, les divisions apparaissent lors d’une affaire de politique étrangère. L’Union Européenne se divise à propos de la guerre en Ossétie du Sud.
Décidément, l’Union Européenne est incapable d’exister. Il ne peut y avoir d’Union Européenne. Il ne peut y avoir de position commune aux 27 pays membres. L’Union Européenne est vouée à l’éclatement.
Voici un article du Monde.fr :
Les Européens partagés entre fermeté et modération envers Moscou.
Les ministres européens des affaires étrangères se réuniront, mercredi 13 août, à Bruxelles pour tenter de trouver une position commune face à la crise en Géorgie. Les Vingt-Sept devront, une fois de plus, surmonter leurs divisions sur la nature de leurs relations avec Moscou.
Plusieurs pays de l’Union européenne (UE), notamment ceux qui ont subi la domination soviétique, appellent à la fermeté, tandis que d’autres sont partisans d’une attitude plus modérée.
La Commission européenne s’est placée dans le camp des premiers en affirmant, lundi, que "la Russie doit cesser immédiatement toutes ses actions militaires sur le territoire de la Géorgie" et que "le franchissement de la frontière de la Géorgie par des troupes russes a changé la dimension du conflit". L’exécutif européen considère que l’Ossétie du Sud fait partie du territoire de la Géorgie et que les troupes russes, en engageant des opérations militaires dans une région où elles sont censées assurer la paix, ont trahi leur mission.
Les Etats les plus intransigeants à l’égard de la Russie sont la Pologne et les Etats baltes, ainsi que la Suède. Le ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt, qui préside le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, s’est rendu lundi en Géorgie. Avant son départ, il a condamné "l’opération militaire" russe, jugeant injustifiées les raisons avancées par Moscou.
La Pologne est depuis toujours un ferme allié de la Géorgie comme de l’Ukraine. Elle juge primordiale l’indépendance de ces deux pays ainsi que leur appartenance aux structures européennes et euro-atlantique pour stopper Moscou dans sa tentative de reconquête de son ancienne zone d’influence. La Géorgie est également importante pour l’approvisionnement polonais en énergie. "Nous défendons un Etat souverain et indépendant, nous défendons la population civile, mais nous défendons aussi notre sécurité nationale, a déclaré dimanche Wladyslaw Stasiak, chef du Bureau de la sécurité nationale de la présidence polonaise. Il n’y a pas de sécurité d’approvisionnement en énergie ni de notre pays ni de l’Europe sans la Géorgie".
D’autres Etats membres plaident pour une position européenne "équilibrée et unie", selon l’expression du ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini. Dans le quotidien La Stampa, M. Frattini affirme qu’il serait "négatif" pour l’Europe que se forme "une sorte de coalition contre la Russie".
En Allemagne, la chancelière Angela Merkel, comme son ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, veulent éviter de faire peser sur l’une ou l’autre partie la responsabilité du conflit. Ils demandent un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions". Lors d’un entretien téléphonique avec Nicolas Sarkozy, lundi, Mme Merkel a insisté sur le respect de l’intégrité territoriale de la Géorgie et réclamé la fin des attaques russes. Elle a fait savoir qu’elle soutenait les efforts du président français en faveur d’une solution politique.
La chancelière doit rencontrer le président russe, Dmitri Medvedev, vendredi 15 août à Sotchi. La partie s’annonce délicate : l’Allemagne, qui dépend de la Russie pour sa sécurité énergétique, entend ménager ce pays qu’elle considère comme un partenaire stratégique. De son côté, le chef de la diplomatie allemande, qui a multiplié ces derniers mois les efforts de médiation dans la région, est parvenu, dimanche, à établir un contact direct entre Tbilissi et Moscou.
Messages
1. Comme d’habitude, l’Union Européenne se divise. Elle est vouée à l’éclatement., 13 août 2008, 14:04
Ne devrions nous pas envisager la sortie de l’U-E ?