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Comment détruire la planète en dix leçons.

Publie le vendredi 25 avril 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Comment détruire la planète en dix leçons.

Première leçon : accepter la mondialisation.

Deuxième leçon : ne pas écouter les cris d’alarme des scientifiques.

Troisième leçon : ne pas regarder les diagrammes sur la biodiversité, ni les courbes de températures, ni les cartes. Exemple :

 http://www.lemonde.fr/web/infog/0,4...

A suivre.

Messages

  • *Nicolas Stern reconnaît avoir « gravement sous-estimé » l’ampleur des risques climatiques - 18 avril 2008

    James Murray, BusinessGreen, 17 avril 2008

    « Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide. » Nicolas Stern remet en cause les objectifs fixés par son rapport pour la réduction des gaz a effet de serre, les jugeant désormais insuffisants.

    Nicholas Stern a laissé entendre hier que les efforts de l’Europe et du Royaume-Uni pour réduire les émissions de carbone pourraient se révéler bien en deçà de ce qui est requis, après avoir admis qu’il avait « gravement sous-estimé l’ampleur des dommages et des risques du changement climatique », dans son rapport publié en 2006.

    Le rapport Stern a été largement utilisé par le gouvernement britannique pour déterminer sa politique sur le changement climatique. (…)

    Le rapport affirmait que les émissions devront être réduites d’au moins 25% au-dessous des niveaux actuels, pour permettre d’éviter une dangereuse élévation de la température de plus de deux degrés - scénario qui, selon ce document, déclencherait une crise économique de l’ampleur de la Grande Dépression. Une telle réduction nécessiterait une baisse des émissions dans les pays développés de l’ordre de 60%, cible que le gouvernement a adoptée dans le cadre de son projet de loi sur les changements climatiques.

    Mais lors d’un entretien accordé hier à l’agence Reuters, M. Stern a admis que LE RAPPORT SOUS-ESTIMAIT L’AMPLEUR ET LE RYTHME DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES et a exhorté les hommes politiques à intensifier leur action pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. (…)

    « Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide, » observe-t-il.

    M. Stern ajoute que POUR MINIMISER LES RISQUES D’UN CHANGEMENT CLIMATIQUE DANGEREUX, L’OBJECTIF INITIAL POUR LES ÉMISSIONS DEVRAIT ÊTRE MULTIPLIÉ PAR DEUX, avec une réduction mondiale de 50% en 2050. Il précise que POUR ATTEINDRE UN TEL OBJECTIF, IL FAUDRAIT QUE LES ÉTATS-UNIS RÉDUISENT LEURS ÉMISSIONS DE 90% D’ICI LÀ.

    HTTP ://CONTREINFO.INFO/ARTICLE.PHP3 ?ID_ARTICLE=1928

    *James Hansen : l’objectif actuel de CO2 est dramatiquement trop élevé - 10 avril 2008

    James Hansen, qui dirige le Goddard Institute de la NASA, publie une nouvelle étude montrant que l’objectif actuel de concentration de CO2 dans l’atmosphère, soit 550 ppm, provoquerait à terme un réchauffement de 6° de la planète. Si nous atteignons 450 ppm, alerte-t-il, nous assisterons alors à la disparition totale des glaces et à une élévation de plusieurs dizaines de mètres du niveau des mers. POUR HANSEN, L’OBJECTIF RAISONNABLE POUR PRÉSERVER LA PLANÈTE EST DE 350 PPM. NOUS EN SOMMES DÉJÀ À 380.

    Par Ed Pilkington, The Guardian, 7 avril 2008

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1899

    *Le permafrost sibérien fond et libère son méthane (VO) - 23 avril 2008

    Les scientifiques ont découvert que le sol gelé de l’Arctique a commencé à fondre, libérant dans l’atmosphère le méthane qu’il emprisonnait. Ce phénomène pourrait être catastrophique car l’effet de serre de ce gaz est 20 fois plus important que celui du dioxide de carbone.

    By Volker Mrasek, Spiegel, 17 avril 2008

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1940

  • une alarme pas encore traduite :

    WHY FOOD PRICES WILL GO THROUGH THE ROOF IN COMING MONTHS

    by F. William Engdahl

    March 31, 2008

    A deadly fungus, known as Ug99, which kills wheat, has likely spread to Pakistan from Africa according to reports. If true, that threatens the vital Asian Bread Basket including the Punjab region. The spread of the deadly virus, stem rust, against which an effective fungicide does not exist, comes as world grain stocks reach the lowest in four decades and government subsidized bio-ethanol production, especially in the USA, Brazil and EU are taking land out of food production at alarming rates. The deadly fungus is being used by Monsanto and the US Government to spread patented GMO seeds...........

    http://www.financialsense.com/editorials/engdahl/2008/0331.html

    • Ca a été traduit :

      Un champignon ravageur du blé s’étend de l’Afrique vers l’Asie
      4 avril 2008

      Un nouveau champignon virulent s’attaquant au blé s’est propagé d’Afrique de l’Est et du Yémen vers les principales régions céréalières d’Iran. On estime que jusqu’à 80 pour cent de toutes les variétés de blé semées en Asie et en Afrique sont susceptibles d’être victimes de la rouille des tiges du blé.

      FAO, 5 mars 2008

      Un nouveau champignon virulent s’attaquant au blé s’est propagé d’Afrique de l’Est et du Yémen vers les principales régions céréalières d’Iran, a mis en garde la FAO aujourd’hui. Le champignon peut causer de lourdes pertes en détruisant des champs entiers.

      Les pays à l’est de l’Iran tels l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, tous grands producteurs de blé, sont les plus menacés par le parasite et doivent être en état d’alerte, selon la FAO.

      On estime que jusqu’à 80 pour cent de toutes les variétés de blé semées en Asie et en Afrique sont susceptibles d’être victimes de la rouille des tiges du blé (Puccinia graminis). Les spores sont essentiellement véhiculées par le vent sur de longues distances et à travers les continents. (...)

      http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1881