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Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !
Publie le samedi 21 mars 2009 par Open-Publishing8 commentaires
La crise du système capitaliste pose avec acuité la nécessité d’une autre société. Mais quelle société construire quand le socialisme qui avait l’ambition de supplanter le capitalisme s’est effondré ? La crise résulte des contradictions générées par l’exploitation de la force de travail. Sa résolution par les bourgeoisies au pouvoir est d’autant plus difficile que le capital accumulé sous forme financière est considérable. Faire naître une société dans laquelle la production de richesses ne servira plus à alimenter le capital implique de s’attaquer à la nature de classe de la société. Mais ceci suppose de comprendre pourquoi le socialisme a échoué, et de clarifier ainsi les perspectives d’action contre la crise.
Le socialisme s’est développé en Russie sur le terreau de l’idéologie égalitariste et autoritaire des pays sous-développés à dominante paysanne. Cette idéologie enfante des conceptions volontaristes et réductrices. L’ampleur des difficultés économiques, résultant de la guerre civile alimentée par les puissances occidentales, amena le pouvoir politique à recourir à la violence comme méthode de gouvernement.
Ce qui est appelé stalinisme est une conception répressive de l’État reposant sur une société arriérée. Cette organisation coercitive de l’État entra en contradiction avec l’évolution de la société : la fin des années 1960 marqua l’arrêt du développement du socialisme suivi de sa stagnation et de son effondrement au début des années 1990. Les raisons de l’effondrement sont économiques. Une société qui ne produit plus suffisamment de richesses nécessaires à son développement se désintègre.
Le socialisme était conçu sur l’exclusion du marché. Le marché est la mise en concurrence des marchandises suivant leur valeur d’usage et leur coût de production. La valeur d’usage est la capacité d’une marchandise à satisfaire un besoin social, le coût de production est la dépense sociale consacrée à produire cette marchandise. Accroître la valeur d’usage, diminuer les coûts de production sont la base de développement économique de toute société . Le rôle premier de l’activité économique réside dans la satisfaction qualitative et quantitative des besoins humains. Mais, en URSS, du fait de l’absence du marché, les marchandises produites ne correspondaient pas aux besoins . Les objectifs de production uniquement quantitatifs étaient déterminés par l’appareil d’État et visaient à sortir l’URSS du sous-développement par la croissance des indispensables industries de base (mines, sidérurgie, métallurgie). Mais, si la production ne respecte pas des objectifs qualitatifs, elle ne peut se diversifier ni gagner en valeur ajoutée.
Or, cette dernière se réalise sur le marché par la vente. La diminution des coûts de production repose sur la technologie. Dans le cadre capitaliste, progrès technologique et productivité signifient souvent pour les travailleurs accroissement de l’exploitation et licenciement.
Si en système capitaliste la plus-value créée sert essentiellement à l’accumulation du capital, en système socialiste elle devrait servir à la valorisation de la force de travail et au développement de la société. Si en système capitaliste le rapport profit-capital détermine les choix d’investissement et la gestion des hommes, en système socialiste c’est le rapport valeur ajoutée-capital qui devrait être déterminant. Le régulateur n’est plus le taux de profit, mais la création la plus importante possible de richesses pour les hommes et la société en utilisant le minimum de moyens matériels et financiers.
Pourquoi ceci n’a-t-il pas été réalisé en URSS ? Les années 1960 marquèrent le début d’une profonde transformation du salariat caractérisée par l’émergence continue du travail de conception dans la production et le développement des services. Cette mutation de la force de travail heurtait la conception hégémonique historique de la classe ouvrière dans la conduite du processus révolutionnaire. Les cadres, les ingénieurs, les techniciens de la production et les travailleurs des services ont toujours été considérés dans leur ensemble comme non révolutionnaires, perméables aux idées réformistes et devant rester sous le contrôle des travailleurs manuels productifs. Donner à ces catégories la place qui leur revenait dans le Parti, dans l’État, dans la société n’était-ce pas fragiliser le socialisme ?
À la diversification du salariat fut préféré le mythe unificateur de la classe ouvrière exécutant les directives de ses représentants. Cette conception hyperhiérarchisée, limita l’introduction de la technologie dans la production et aboutit à renoncer à moderniser l’économie et à continuer d’utiliser des techniques dépassées consommatrices d’une main-d’oeuvre abondante peu efficace.
Ne dégageant plus la valeur ajoutée nécessaire à son développement, l’URSS ne fut plus en mesure de rémunérer les salariés en fonction de leur qualification. Ce qui engendra leur démotivation et accrut la perte de l’efficacité économique.
L’URSS, incapable de renouveler ses investissements productifs, vit son parc industriel vieillir jusqu’à l’obsolescence. À la fin des années 1980, l’appauvrissement de la société était général, l’URSS ne pouvait même plus assurer sa défense face à l’impérialisme US. La démocratie qui a tant fait défaut en URSS est la condition de l’efficacité, elle repose sur l’intervention permanente de ceux qui subissent l’exploitation et non sur la délégation de pouvoir.
La rupture avec le capitalisme implique de se débarrasser de toute conception hégémonique dans la conduite du mouvement de lutte.
Ce mouvement se construira par les luttes de l’ensemble des catégories de salariés quelle que soit leur fonction dans la création de la valeur, - luttes qui doivent s’articuler autour des enjeux de gestion des entreprises et de l’État. Les critères de gestion ne sauraient être laissés à la classe dominante.
in l’HUMANITE du 19 mars 2009
Tribune libre :
Messages
1. Elargir pour mieux Comprendre !, 21 mars 2009, 14:11, par alfare
Merci pour ces trop courtes lignes, l’espace est réduit dans l’huma, cela n’a sans doute pas permis d’évoquer d’autres aspects et causes de l’effondrement, le socialisme n’était pas seul sur le terrain et l’équipe d’en face est trop rapidement dessinée (guerre civile ou agression des puissances occidentales réconciliées contre la révolution, staline -qui jouait contre son camp et a beaucoup marqué au score - le nazisme et la saignée de la grande guerre patriotique (quel autre pays a perdu 20 millions + destructions), la course aux armements et la course à l’espace, les nouvelles technologies de l’information...
Le titre est peut-être un peu trop ouvert alors que l’étude se borne à l’exemple de l’URSS (les autres n’étaient TOUS que des satellites comme disait Franco en esp) et oublie les états d’aujourd’hui se réclamant toujours du socialisme et déjà existant à l’époque (Cuba, Chine, Vietnam, N.Corée - je n’en dis rien, sauf qu’il n’en est pas question dans cette trop courte tribune), ni des pays qui se réclament d’un futur socialisme en construction : Vénézuela, Bolivie pour n’en citer que deux.
Je pense aussi que la démocratie comme la liberté sont indissociables de la société future qui reste à construire et on ne sera jamais de trop pour s’en rapprocher.
Quand à y parvenir, c’est une autre histoire...
2. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 21 mars 2009, 14:45
Justement, à ce propos un bouquin incontournable...
http://endehors.org/news/un-livre-critique-du-socialisme-par-patrick-mignard
3. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 21 mars 2009, 14:45, par Mister H
Au delà de l’URSS et des autres pays de l’ex-bloc socialiste, il serait bon de parler du rôle néfaste joué par la sociale-démocratie, même parfois des PC, des pays de l’ouest dans l’effondrement de la "possibilité socialiste" et de son rôle révolutionnaire. Car n’en déplaise à certains _ la réalité fait parfois mal _ ce sont bien ces partis qui trop souvent ont été en première ligne pour appuyer la dérive de cette "gauche" afin de la fondre dans le capitalisme le plus effréné. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que tant de "figures" du PS ce sont ralliés sans aucun problème à Sarkosy.
4. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 21 mars 2009, 15:36
le lien entre pays en retard de développement et l’idéologie autoritaire est fait trop vite : il faut surtout tenir compte du fait que le projet internationaliste du départ a été saboté de l’extérieur par l’echec des révolutions en Allemagne, italie, chine etc.
Echec voulu SCIEMENT par les socio-démocrates et la frange la plus "routinière" des prétendus communistes.
Ces révolutions auraient pu donner le souffle nécéssaire (au sens matériel : technologie d’europe, potentiel des ressources naturelles chinoises, élargissement culturel des deux cotés) pour que la révolution socialiste ne tombe pas dans la bureaucratie et (par conséquent) dans le nationalisme.
Car qu’est-ce qu’une bureaucratie sinon une nécéssité pour gérer la disette ?
On en a encore eu l’exemple dans les années 90 (dans un contexte capitaliste mais la lecon reste valable) lorsque l’embargo contre l’Irak n’a fait que renforcer la position du régime de Saddam qui était pourtant au bord du gouffre juste à la fin de la première guerre du golfe.
5. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 21 mars 2009, 17:47, par Copas
Pas d’accord sur le scénario de départ :
C’est évacuer un peu le processus de création d’une couche sociale particulière par la mécanique des évènements et des affrontements de classe autour des rapports de production.
Le stalinisme a effectivement une conception répressive de l’état mais est d’abord et avant tout la cristallisation d’une couche sociale dirigeante dans les rapports de production.
Cette couche sociale va construire sa domination progressive sur la classe ouvrière en la réprimant mais elle d’abord une réalité physique , gestionnaire du système, la répression est le moyen de sa domination.
Je partage en partie beaucoup d’explications de ce texte mais elles sont insuffisantes et prétendre que le stalinisme est l’expression d’un égalitarisme autoritaire s’approche d’un arrangement particulier avec les choses et finit par intérioriser la propagande nomenclaturiste comme quoi le régime était égalitaire.
Il ne l’était pas dans ses actes.
Au fur et à mesure de la montée en puissance de la nomenclatura, comme couche sociale hierarchiste (bonjour l’égalitarisme) avec une place particulière dans les rapports de production s’accentua, les atteintes aux libertés crurent , les crimes s’accentuèrent, la domination exercée contre la classe ouvrière et la paysannerie devint cruelle et les avantages matériels de cette couche s’accentuèrent.
Il ne peut y avoir d’égalitarisme sans égalité des droits, le stalinisme , comme le pol-potisme pour la version la plus délirante (qui a bénéficié du soutien des USA , de la France et de la Chine quand le Vietnam l’a balayé), ont été des régimes inégalitaires jusqu’à la moelle, construit sur une séparation radicale entre la claque dirigeante hyper-hierarchiste et le reste de la société pour laquellle, oui, là elle ne coulait qu’un tête, sans oreilles qui dépassent.
Penser le stalinisme comme une conception c’est le penser comme une idéologie indépendante de ce qu’il est : l’expression d’intérêts d’une couche sociale bien déterminée.
Le phénomène nomenclaturiste dont le stalinisme n’est qu’une des variantes , conjugue toujours mêmes traits :
Une couche sociale gérant les rapports de production, ou vivant de sa position intermédiaire entre les classes, ayant des interets matériels communs, hiérarchiste jusqu’à la moelle (les appels incessants, ambivalents, à la discipline et à la soumission, etc) et essayant toujours de s’autonomiser du contrôle d’une des grandes classes.
Cette couche sociale, la nomenclatura, se retrouve dans la plupart des conceptions de l’état bourgeois, dans la gestion des grands groupes financiers et industriels mondiaux, plus prosaiquement dans les fonctionnements concrets de la social-démocratie et du stalinisme, dans beaucoup d’organisations, associations, partis et syndicats.
Et.... evidemment dans les ex-pays soit-disant communistes...
La nomenclatura des grands groupes capitalistes, comme celle des états bourgeois, est tenue en laisse en général par la bourgeoisie qui lui propose des places dans sa classe (les stock options, les parachutes dorés, les adoubages particuliers) si elle travaille bien à ses interets (sinon elle la vire).
Pareil pour celle de l’état, tenue en laisse par la bourgeoisie.
Dans les ex pays de l’Est, ou la Chine et les états d’Indochine, ce fut une couche sociale débarrassée du contrôle d’une des 3 grandes classes (bourgeoisie, paysannerie, classe ouvrière), prenant place en remplacement des anciennes grandes classes exploiteuses (bourgeoisie ou bureaucratie impériale, castes bureaucratiques guerrières, grosse paysannerie).
Le phénomène nomenclaturiste dans ces états fut un rapprochement évident et accentué des méthodes de commandement de la bourgeoisie sur la classe ouvrière et le peuple, hyper inégalitaire (en dehors des propos propagandistes), violents, et construits sur la maitrise collective des rapports de production.
L’effondrement de ces états n’est que le fruit de l’évolution logique de la nomenclatura : se transformer en bourgeoisie (les elstiniens et poutiniens, les bourges chinois, etc).
La question est donc beaucoup plus redoutable que le pense notre camarade. Il a raison sur la question des libertés, la démocratie comme outils de contrôle des nomenclaturas. Mais pas la démocratie étriquée du capitalisme qui ne touche pas à l’essentiel du pouvoir.
C’est bien l’égalitarisme, avec son corolaire indispensable, le pouvoir démocratique des travailleurs dans les entreprises, avec les droits démocratiques et libertés individuelles et collectives, indispensables dans les grands centres de pouvoir, entreprises, morceaux d’état necessaires, qu’il faut.
Et la question n’est pas de l’égalitarisme dans les pêchés originels, ni d’un système né d’une idéologie.
1. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 22 mars 2009, 09:03
Les marxistes savent tous que l’Etat est toujours répressif. Reste à définir la classe dominante et la classe dominée (reprimée). Si la "nomentaclura" avait été une classe, la révolution de 1990 aurait été superflue puisqu’elle disposait de l’essentiel des pouvoirs, mais elle ne disposait pas de la propriété des moyens de production. C’est à ce transfert de propriété qu’a servi la "révolution" et à la transformation d’une partie de cette nomenclatura en bourgeoisie.
2. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 22 mars 2009, 17:32, par Copas
On ne te parle pas de la nomenclatura comme une classe mais comme une couche sociale et j’ai été clair là dessus (je n’emploie pas un mot pour un autre).
Parts des processus concrets pour nous expliquer un peu comment la Chine fait pour avoir tant de millionnaires et qui sont-ils (des nomenclaturistes qui ont muté pour l’essentiel), pour nous expliquer pourquoi l’essentiel des capitalistes russes et des pays de l’Est sont issus de la nomenclatura ..............
Que les processus soient impurs n’y change rien.
Qu’il y ait des secousses brutales qui font ces changements ne touche pas au fond.
A l’intérieur du système bourgeois il y a aussi des coups d’état, des fusillades opposant des factions oppressives à d’autres . Récemment la Thaïlande, le Pakistan , Madagascar, etc , en ont été exemples.
La secousse de 1989 eut lieu entre deux factions de la nomenclatura : Celle qui voulait devenir immédiatement bourgeoisie et celle qui voulait proroger une situation intermédiaire.
Il est significatif, là dedans, que la classe ouvrière fut absente. Car ce qui est marquant dans le tsunami qui a balayé les pays de l’est c’est que la classe ouvrière ne s’est pas mobilisée.
Les classes ne sont pas homogènes et il y a des tas de couches sociales, y compris des couches sociales intermédiaires entre les classes qui ne rêvent, du jour et la nuit, qu’à devenir bourgeoisie , tout autre rêve collectif de celles-ci correspondant à un déclassement.
La nomenclatura fut de celles-là, empruntant l’ensemble des méthodes de commandement de la bourgeoisie, se construisant sur des révolutions populaires puis s’autonomisant du contrôle populaire, en venant à exploiter de façon planifiée l’ensemble de la classe ouvrière, centralisant le fruit de cette rapine puis en le redistribuant à la nomenclatura aux individus suivant leur place dans la hiérarchie de celle-ci.
La bureaucratie dans les grands groupes capitalistes internationaux ne fait pas autrement pour la part qu’elle n’a pas distribué à la classe bourgeoise qui domine ces groupes.
Le problème avec certains camarades c’est qu’ils abandonnent toute analyse marxiste de ce qui se passe concrètement du moment qu’on met une couche de peinture rouge sur un processus.
La classe ouvrière ne dirigeait pas en URSS et dans les pays de l’Est (comme en Chine, au Vietnam, au Cambodge et au Laos d’ailleurs). Concrètement, rien ne permettait ce pouvoir. La seule avancée ayant eu lieu en Chine (sur les bases des luttes prolongées avant la révolution) où 1/3 des élus des communes populaires étaient.... du peuple, les autres nommés par la bureaucratie.
La propriété d’état formelle des moyens de production (à relativiser dans certains pays depuis un paquet d’années comme dans l’Allemagne de l’Est et la Hongrie) appelle deux remarques : elle est différente de la propriété collective effective des moyens de production .
Cette dernière nécessite une société fondamentalement différente des régimes despotiques , une société construite sur l’autogestion, le pouvoir réel et concret des travailleurs. Sans cela , nous n’avons que des variables de sociétés d’oppression contre l’immense majorité.
Il y eut des sociétés ayant des bureaucraties dirigeantes avant le règne capitaliste. En ces cas ces couches sociales étaient des classes sociales.
Et Marx n’a pas prétendu qu’au cours de l’histoire il n’y a eut que deux seules classes. L’eut-il dit qu’il aurait dit une connerie.
Dans les pays de l’Est le pouvoir était tellement dans les mains des travailleurs que ceux-ci se sont révoltés contre la nomenclatura à maintes reprises : Soulèvement de la classe ouvrière allemande en 1953, des travailleurs en Pologne et Hongrie en 1956, soulèvement en 68 en Tchécoslovaquie , le socialisme était tellement génial en Pologne que les travailleurs ont choisi Valesa et Solidarité pour défendre leurs interets plutôt que la nomenclatura...
Si ces états avaient été dirigés par la classe ouvrière, les classes ouvrières de ces pays ne se seraient pas soulevées contre elles-mêmes !
Il faut avoir un minimum de cohérence dans l’analyse et en saisir les conclusions : Si la classe ouvrière se soulève massivement c’est qu’elle n’a pas le pouvoir, si elle ne l’a pas c’est que d’autres ont le pouvoir, et il s’agit donc d’identifier la couche sociale puissante qui réprime cette classe et qui a le pouvoir.
La remarque a un intérêt immense car ce phénomène s’est reproduit de nombreuses fois. Je ne crois pas aux emballages idéologiques là dessus mais à des phénomènes liés aux rapports de production et à la lutte des classes.
6. Comprendre l’effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !, 22 mars 2009, 08:14
L’erreur est dans le titre : comprendre l’effondrement du socialisme.... au lieu de "comprendre l’effondrement d’un socialisme..."
Et puis négliger totalement le rôle des individus (Lénine, Staline Trotski...etc), l’état des forces productives, les termes du choix économique et politique de 1927 (NEP-socialisme dans un seul pays) me parait relever d’un superficialisme terriblement réducteur. Ce texte, en fait, accuse son age, celui du rapport K de 56, comme si les archives soviétiques, allemandes, anglaises...etc n’avaient jamais été ouvertes depuis.