Accueil > Conférence sur l’holocauste : entre néo nazisme et KKK

Conférence sur l’holocauste : entre néo nazisme et KKK

Publie le lundi 11 décembre 2006 par Open-Publishing
10 commentaires

Conférence sur l’holocauste : entre néo nazisme et KKK

11/12/2006

L’Iran invite la fine fleur du racisme mondial

Mahmoud Ahmadinejad s’attire une fois de plus les foudres de la communauté internationale en organisant à Téhéran une conférence sur l’holocauste.

Il y a invité de nombreux « intellectuels » internationaux, en disant vouloir leur donner un espace pour dialoguer sur la Shoah, ce qui est interdit dans leurs pays respectifs.

Le gotha du négationnisme a répondu présent…

On peut noter les présences entre autres de Robert Faurisson un ex universitaire français condamné de multiples fois pour révisionnisme, l’australien Fredrick Töben condamné pour incitation à la haine raciale en Allemagne ou encore David Duke, ancien parlementaire américain et membre du Ku Klux Klan.

Le Congrès a été inauguré ce matin par Manouchehr Mottaki, chef de la diplomatie iranienne, qui a d’entrée de jeu comparé le sionisme au nazisme et a affirmé que l’antisémitisme n’était en vigueur qu’en Europe, alors que l’Iran n’avait jamais eu à s’en blâmer.

http://www.grioo.com/info8631.html

Messages

  • Alors... personne ne répond ???? Trop occupé à départager Staline et Trotski ???? D.R.

  • Holocauste. Trade marque ? Ne pas poser de question ? . faut plus en discuter ?
    C’est dit, c’est terminé. Parole de Dieu ? C’est à prendre et non à laisser ?

    C’est comme l’antisémitisme ? tu te fais insulter par un sémite et tu dois lui dire merci. Sinon tu es accusé d’antisémite ?

  • tentative de réponse.

    Ahmadinejad veut rayer Israel de la carte.
    Il ne le dit pas en plaisantant.

    Il y a 90% (Soyons optimistes) de gens dans le monde qui ne souhaite pas qu’Israel soit rayé de la carte, et qui d’ailleurs ne souhaitent la mort de personne.

    Il y a par contre un traitement radicalement différents des propos tenus par des agités comme Ahmadinejad ou Kim Jong-il, présentés (avec du bon sens selon moi) comme de dangereux personnages et le traitement des propos tenus par d’autres représentants du bloc occidental.

    Le fait que seuls quelques révisionnistes aient les honneurs de l’Iran est-elle le signe d’une maladie de l’Iran ou d’une maladie de l’Occident ?

    Pourquoi les médias ne s’attarde-t-ils pas plus sur les voyages d’affaires de vertueux indistriel en Arabie Séoudite, dictature notoire ?

    Et pourquoi ne parle-t-on de l’Iran que sous cet angle ?
    N’y a-t-il pas des modérés en Iran qui pourraient parler ?

    Quelle image aurait de nous les iraniens si on ne leurs montrait que des Hooligans du PSG pour parler de la France ?

    Comment expliquer que les USA restent pour beaucoup un exemple de démocratie alors que son président affirme sans plaisanter que ces décisions lui sont inspirées par Dieu ?

    Comment expliquer que Poutine, qui a déclarer qu’il aimerait bien aller buter des tchetchenes jusque dans les chiottent conserve des relations cordiales avec notre vertueux bloc occidental ?

    Qui a inventer le KKK , l’antisémitisme, le fascisme ?
    Qui l’a importé en Afrique et dans le monde Arabe ?

    Est-ce qu’il y a une hierarchie dans la barbarie ?

    Je sais pas répondre à la question.
    Je ne sais que m’en poser d’autres.

    jyd

  • Il est grand temps que la vraie gauche, celle de Bellaciao, revienne aux valeurs sûres de la laïcité, terrain que bien de participants à ces forums ont abandonnée depuis longtemps. Autrement dit, il faut qu’ils cessent de fleurter avec les islamistes (Hezbollah. etc.) qui se montrent aujourd’hui à Teheran sans masque : non seulement Ahmadinedjad s’entoure de négationistes - ce qui n’est pas d’ailleurs pas étonnant, vu ses précedentes déclarations - mais aussi des tenants de la supériorité de la race blanche, le Ku Klux Klan. L’antiaméricanisme ne peut pas justifier tout : il ne suffit pas d’être ennemi de mon ennemi pour être mon ami. Il y a longtemps, quand je militais contre la guerre du Vietnam, j’ai applaudi l’arrivée au pouvoir de Pol Pot. J’ai encore honte. J’aurais dû être plus prudent. C’est pour cela que je conseille la prudence : être contre les Américains, ou contre le sionisme, contre ceci ou cela ne suffit pas pour rendre quelqu’un fréquentable.
    En parlant de l’extrême droite, Frantz Fanon a dit un jour (je le cite de mémoire) : "Si vous les entendez parler des Juifs, dressez bien les oreilles : c’est de vous qu’on parle !"
    Il est vrai que les gouvernements successifs d’Israel ont commis beaucoup de crimes. Il est encore plus vrai que la majorité écrasante de ses dirigeants méritent d’être punis. Mais cela peut-il justifier l’extermination d’une race ? Ne nous voilons pas la face : c’est de cela qu’il s’agit quand Ahmadinedjad parle de "rayer Israel de la carte". Il est tout simplement un peu plus diplomatique que Nasser qui parlait de "jeter les Juifs à la mer" en 1967.
    Raoul

    • Je suis ravi, cher monsieur de constater que seul 98% de ce qui fut un jour une gauche anti autoritaire et anti dictatoriale, n’ai sombré dans un délire d’anti sémitisme pure et dur. Vous êtes donc cher gil le dernier rempart de moral qui soit encore capable de se rappeler de sa honte face " à ses applaudissements à Pol Pot". Hormis vous je ne constate ici que des gens qui se félicitent carrément de cette conférence en arguant d’un soi disant dogme imposé en accord parfait avec l’Iran. Ou est aujourd’hui la canaille je vous en laisse seul juge. Le seul fait de s’afficher en accord avec l’extrême de l’extrême droite vous positionne où vous êtes réellement. Dans "Vie et Destin" Vassili Grossmann décrit la monté des doutes d’un membre du parti communiste Soviétique face au similitude d’un gestapiste qui tente de lui expliquer qu’ils ont tout deux les mêmes objectifs finaux et les mêmes ennemis ( les démocrates ) et que si les camps soviétiques tombait au mains de la SS pas un des prisonniers n’en sortirait et qu’inversement les militants communistes allemands qui avait été arrêtés par les Nazis l’ont été par les soviétiques en 37. Cher Monsieur vous avait encore un peu de conscience et je vous en félicite, mais votre entourage est nauséabond au delà de toute excuse.

  • Pourquoi il faudrait pas en parler ?

    ... A noter la présence de rabins anti-sionistes a cette conférence, les memes qui étaient plus de 10 000 a manifester contre la venue d’olmert a new york lors de sa dernière visite sans que personne en parle.

    Pour connaitre ce qu’ils font, et ce qu’ils sont , puisqu’ils sont interdits de médias en europe et aux usa, allez voire leur site internet, vous aurez des liens sur d’autres sites juifs anti sionistes, pour apprendre a faire la différence entree juif et sioniste.

    http://www.nkusa.org/

    • Oui, il faut en parler. Le problème pour moi dans cette affaire est la pensée unique qui est imposée. Et pourquoi les rabbins anti sionistes sont ils interdits de média en Europe et aux USA ?

      Oui, il y a une trés grande différence entre juifs et sionistes. On la connait encore mieux si on a vécu et/ou cotoyer les uns et les autres. Quelqu’un a cité plus haut Frantz fanon. C’est en Algérie, en pleine guerre anti colonianiste à la vue des pires atrocités commises par les colons et l’armée française que Fanon s’est décidé de s’engager au prix de sa vie dans sa lutte anti colonianiste ? A la même époque, beaucoup de français de souche européenne, nés en algérie et/ou nés de parents et de grands parents nés en algérie, avaient aussi refusé la pensée unique qui prévalait en ces temps chez la majorités des francais d’algérie. Malheureusement, ils étaient nombreux à avoir payé chère leur position, des fois au prix de leur vie.

      Ne dit on pas que la lumière jallit de la discussion. Alors, laissons les gens s’exprimer et apportons s’il le faut la contradiction avec des preuves à l’apui.

  • Tant qu’à faire, puisque la fine fleur des racistes sera concentré dans un même lieu, l’armée américaine pourrait pour une fois être utile en bombardant "malencontreusement" ce rassemblement. Concernant l’initiative de l’Iran c’est pitoyable ! Son opposition à l’Occident ne devrait pas avoir besoin de procédés de ce genre, ignobles.

    Alper.

  • Il faut bien tout au contraire se résoudre à l’évidence : ce que les médias occidentaux présentent depuis hier comme une conférence négationniste sur l’Holocauste, une réunion de révisionnistes étrangers, une nouvelle provocation du président iranien Ahmadinejad, etc. constitue selon toute vraisemblance un événement aussi important que la Conférence de Durban et la condamnation à peu près unanime d’Israël, de sa politique et de ses soutiens qui en a résulté. Ainsi, la conférence à peine ouverte, le rabbin Yisroel Dovid Weiss a pu déclarer hier que, sans nier le judéocide, il fallait selon lui "révéler au monde le détournement de l’Holocauste par les sionistes et l’Etat d’Israël". L’historien australien Fredrick Töben a pour sa part déclaré à l’AFP : "Les consciences sont éteintes face au dogme de l’Holocauste, qui est vendu comme un fait historique, alors même qu’on ne peut pas le remettre en question. C’est un viol mental". De fait, on exige bien de nous d’admettre sans discussion possible la disparition de six millions de juifs dans les chambres à gaz nazies, alors même que le total des pertes juives de toute la seconde guerre mondiale est vraisemblablement inférieur à ce chiffre. Le dogme ne saurait être ébranlé. Il en va de la survie d’un système et d’une organisation mondiale décidée ou acceptée peu avant 1945, et de la nécessaire culpabilisation des consciences occidentales, laquelle paralyse par avance toute volonté de contestation.

    • En sommes-nous rendus à batailler sur des chiffres ? Est-il vraiment important de polémiquer sur un nombre de victimes, fut-ce à un million près ? Trois millions de victimes changeraient-elles la nature de l’holocauste ? J’étais aussi de ceux qui marchaient contre la guerre au Viet-Nam et si je n’ai pas le souvenir de m’être réjouis lors de l’avènement de Pol-Pot, il m’est probablement arrivé de céder à la facilité d’une réthorique manichéenne. Le brave et courageux combattant vietcong qui se dressait contre l’arrogant soldat de l’impérialisme...
      Depuis, j’ai grandi. Mon positionnement politique ne s’est pas compexifié pour autant. J’ai juste acquis la conviction que ce qui me mettait en mouvement n’était, au bout du compte, qu’une franche répulsion à l’égard de tout ce qui concourait à installer son système de pensée et sa domination par la terreur, la violence, le déni d’humanité. Tous ces idéaux de "gauche", dont nous nous disons tous plus ou moins porteurs, ne sont-ils pas nés, dans leur forme initiale, de la douleur que généraient les sentiments d’injustice ? Dans le partage quasi sensitif des souffrances qui frappent les plus démunis ? Alors les salauds, ceux que j’espère ne jamais cesser de récuser, ils s’accomodent de toutes les bannières. Et si certaines leurs sont particulièrement réservées, comme les étendards fascistes ou nazis, ils ne s’embarrassent pas de scrupules, les salauds, pour marcher derrière n’importe quel drapeau, du moment qu’on y retrouve les racourcis de toutes leurs haines, leur soif de pouvoir poussée jusqu’à l’hystérie, leur sentiment d’incarner "l’homme supérieur", quelle que soit sa couleur, son dogme ou sa "foi"... Ils sont prèts à défigurer les plus généreuses pensées pour les plier aux contours de leur démence. Ils marcheront alors avec autant d’aisance derrière la croix, le croissant, l’étoile de David, la bannière étoilée, la marteau et la faucille, le tricolore républicain... on en verra même adopter une posture martiale derrière le bon vieux drapeau rouge et noir..!
      Je suis peut-être simpliste mais oui... certainement que Téhéran a vu un beau rassemblement de cette engeance. Bien sûr, les médias s’en donneront à coeur joie ! Ne représentent-ils pas (à de rares exceptions près) de fantastiques enjeux de pouvoirs eux-mêmes ? La "conscience" occidentale et sa pensée unique brandira l’épouvantail du criminel négationniste, d’autres dénonceront la censure du "politiquement correct", tous auront tort, tous auront raison...
      Qui portera encore l’espoir, voire l’utopie, de cet humanisme libertaire qui pousse toujours le quinquagénaire que je suis devenu à modestement s’engager dans un militantisme de proximité aux côtés des victimes... même si, potentiellement, rien n’interdit de penser qu’elles puissent dissimuler quelques salauds en puissance..?