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Conseil d’ennemi
05/07/2007 - Patrick Besson - © Le Point - N°1816
Les partis ne se rénovent pas. Ce ne sont pas des immeubles. Ni des cafés. Les trotskistes français n’ont pas été rénovés depuis la mort de Léon Trotski (1940). Résultat : à la dernière élection présidentielle, ils ont obtenu deux fois plus de voix - en dépensant cinq fois moins d’argent - que le PCF, celui-ci ayant été beaucoup rénové sous Robert Hue. Je me souviens que ça s’appelait la mutation.
A force de se rénover, les Verts se sont dilués. Bayrou a voulu rénover le centre : il se retrouve en périphérie. La rénovation, pour un parti politique, c’est la mort. En quoi les gaullistes ont-ils été rénovés depuis 1958 ? Même leurs costards bleu marine n’ont pas changé. Résultat : ils sont encore au pouvoir. Pourquoi appelle-t-on les communistes des cocos et n’a-t-on jamais appelé les gaullistes des gogos ? Les rénovateurs du gaullisme, on s’en souvient, ou plutôt on ne s’en souvient pas. Noir, Barzach, Séguin.
Quand Mitterrand a pris le PS, qu’est-ce qu’il a fait ? Du Kennedy ? Non, du Blum. Sarkozy, depuis qu’il est à l’Elysée, que fait-il ? Du Louis XIV. Revoir, pour bien comprendre la situation historique dans laquelle nous nous trouvons, le beau film de Roberto Rossellini « La prise du pouvoir par Louis XIV » (1966). Sorti en DVD chez MK2. Un hasard si Nicolas a nommé ministre de la Culture l’ancienne conservatrice du château de Versailles ? L’aristocrate à la Lanterne guigne, à mon avis, les Trianon. Pour commencer.
Les socialistes seraient naïfs de suivre les conseils de leurs ennemis UMP. Ceux-ci font mine de frémir d’impatience. Ils en taperaient du pied. Ils harcèlent les socialos. Alors, cette rénovation, ça vient ? C’est qu’ils finiraient par s’ennuyer, dans la majorité présidentielle, sans adversaires à leur taille. De leur envergure. Ce n’est pas drôle de boxer toute la journée devant un miroir. Les UMP voudraient arrêter de donner des coups de poing dans le vide de leur narcissisme. Mais, pour ça - ils sont unanimes -, il faut que le PS se rénove. Change. Change tout.
D’abord sans doute le nom. Dans Parti socialiste, il y a parti et socialiste, deux mots qui, en 2007, ne sont plus possibles. Je ne connais pas la position exacte de Nicolas Sarkozy sur cette question, mais je suis presque sûr que lors d’une entrevue amicale dans un restaurant parisien avec un ou plusieurs hauts responsables socialistes il saura trouver les mots pour les convaincre de renoncer à cette appellation démodée et d’en trouver une autre. Union de la minorité progressiste serait bien. Union, c’est joli. Minorité, c’est attendrissant. Progressiste, c’est de gauche. Ça donnerait UMP. Ainsi, il y aurait deux UMP, comme il y a deux Congo. Ça serait plus pratique, surtout vis-à-vis de l’étranger. La France ne serait plus montrée du doigt par ses voisins européens comme le pays de la querelle et de la division. Au contraire, sur les bords de l’Oder comme sur ceux de la Tamise, on vanterait notre souci d’harmonie nationale et de labeur collectif.
La droite conseille aussi au PS de choisir comme premier secrétaire la personne qui vient de lui faire perdre l’élection présidentielle et, par conséquent, de virer le premier secrétaire actuel grâce à qui les élections législatives n’ont pas été, pour le PS, un désastre. A mon avis, c’est de l’humour §
Messages
1. Conseil d’ennemi, 5 juillet 2007, 19:22
Bien dit pour un ennemi qui nous veut tout compte fait du bien.
Besson Patrick ce n’est pas Eric
Car ce n’est pas une question de fric.
C’est plutôt une question de logic.
Hic Hic hic faisons la nique à tous ces vieux politic...........de droite et SFIO
Rénovation= révocation=cessation= sarkosisation.
Communisme= progressisme.
Allez, on est pas foutu.....
Je suis fatigué après ce pénible effort intellectuel ; je m’en vais en vacances. Bonsoir à tous
1. Conseil d’ennemi, 5 juillet 2007, 19:34
Il a raison, Besson P...Quand des " militants communistes " vous sortent que Marx c’est " dépassé "....
2. Conseil d’ennemi, 5 juillet 2007, 20:08
Jusqu’en 56 on pouvait diriger le PCF sans faire de distingo entre Marx et Staline, le problème c’est que ça perdure en 2007. La nuance c’est que jusqu’en 56, ils étaient tout les deux au pinacle, et qu’aujourd’hui ils sont encore ensemble...au fin fond de la poubelle.
Comment faire comprendre à ces braves camarades que Marx et Staline c’est incompatible ?
CN46400
3. Conseil d’ennemi, 5 juillet 2007, 20:27
Pour CN46400, on devrait reprocher aux cathos les massacres de l’Inquisition et de Torquemada, et tant qu’on y est, rendre Einstein responsable d’Hiroshima et Nagassaki. Vieux stal borné.
4. Conseil d’ennemi, 5 juillet 2007, 22:08
Staline a existé mais il est aussi un mythe inventé de toute pièce. Y en a marre et Et yvan le terrible Louis 14 napoleon gengis kahn bush père et fils et thiers naboléon 3 Bismark Hitler la reine d’angleterre toutes sorte de papes ect.
Le guerre de sécession 300 000, les famines louis 16 la guerre de cent ans de trente ans les 500 millions de morts de faim du capitalisme. hiroshima et nagasaki juste pour montrer au monde la puissance des états unis.
Pour de rire tragique : si le mur est tombé c’est qu’à l’est on pratiquait sans le savoir l’anti-productivisme. Les gens ne foutaient rien et avait le droit à la paresse et l’urss entretenait toutes sortes de pays à ses frais point barre à la ligne. L’opportunisme à la peppone s’y était développé.
Quand au queue allez voir celle devant les tas d’ordures du tiers monde pour récupérer trois francs trois sous.
Staline et sa folie ont bien existés. Mais le décrochage avec la capitalisme a eu lieu dans les années soixante avec le coté bon enfant des cocos.
Le productivisme capitaliste est donc responsable de Staline. Mais ça ne pouvait pas durer.
Yes
5. Conseil d’ennemi, 5 juillet 2007, 23:27
C’est pas parceque les capitalistes, pour survivre, tuent, et volent, abondamment, que les communistes doivent en faire autant ! Mais la question était autre ; Marx est-il responsable des crimes de Staline ?
CN46400
6. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 06:22
Je ne pense pas que Marx est une grande responsabilité dans le phénomène stalinien. Mais la lutte des classes oui, les déchirements de couches sociales qui se battent pour leur survie et leur part de gâteau oui.
A partir du moment où les ourvriers, au sortir de la guerre civile de la révolution n’ont plus pesé numériquement que 1% de la population, que les meilleurs d’entre eux sont morts dans cette guerre, qu’ils ont été surchargés de travail, d’autres que eux ont aisément gérer la société à leur place, ....
Progressivement l’idéologie n’est plus que devenu un vernis de façade à des couches sociales dirigeantes qui ont pu militariser la société, la diriger sans contrôle, imposer tout et n’importe quoi en se servant de la pression exterieure.
Une des caractéristiques de ces couches sociales dominantes dans le phénomène stalinien c’est ce mélange d’extrême violence contre les travailleurs car ils gouvernent idéologiquement au nom des travailleurs (il faut donc absolument faire taire ceux-ci afin que le roi ne soit pas nu) et de contreparties sociales (une planification , même bureaucratique, quelques conquêtes sociales basiques, etc)...
Non Staline effectivement n’est pas né de Marx, mais de la lutte de classe qui a continué dans les états ayant fait la révolution.
Copas
7. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 09:06
La lutte des classes produit effectivement le meilleur et le pire. Comme Hitler, Mussolini, Bush et consort elle a produit, dans des conditions particulières, Staline. Mais si la lutte des classes, comme la loi de la chute des corps ne se commande pas, les individus qui sont concernés, Staline comme les autres, restent responsables de leurs actes. Et un communiste ne peut être s’exonérer de crimes qu’il commet, même en combattant les autres. En un mot, pour nous, la fin ne peut justifier tous les moyens !
Je fais remarquer que si, comme moi, on pense que Marx n’est pour rien dans l’imposture stalinienne, je ne vois pas en quoi le concept de la "dictature du prolétariat" devait être jeté par dessus bord en 76, pour evacuer le stalinisme sans parler de Staline ! Avec l’efficacité qu’on constate aujourd’hui !
Tant il est vrai qu’à la dictature de la bourgeoisie dont un comité (Sarko) gère les "affaires communes", il convient, encore et toujours, de substituer un autre comité qui gèrera les "affaires communes" du prolétariat !
CN46400
8. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 10:35
Je suis fort étonné que ce texte décousu et inepte de BESSON ,un traitre ,fasse l’objet de commentaires presque favorables . Quand un type ose dire que le succés de SARKO s’explique par le fait qu’il a fait du LOUIS XIV , mème si c’est au second degré ,ses écrits ne méritent mème pas d’ètre publiés . Pour ètre bref car tout est du mème tonneau , il est fier de lui ce pauvre type en disant avec son humour à deux balles que tout serait une question de MOTS, affirmant que l’appellation des "cocos" prète à sourire par rapport à l’impossibilité d’utiliser le raccourci "gaugau",oubliant qu’il compare une doctrine politique dérivée d’un nom commun avec celle issue d’un nom propre . Mais qu’il prenne garde il ignore ce que l’avenir réserve à son idole préfabriquée sur les bases dégradantes de la démagogie et de la désinformation systématique et l’alignement sur la pensée unique de la mondialisation ,le réveil reste d’ètre trés pénible pour tous le monde hélas ! Cimourdain .
9. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 14:38
Avec CN46400 et Copas, on a du chopper les rhumes dans les memes manifs, pour les memes raisons. Eh, Cipourdain, tu peux boycotter Besson P.... : si personne ne le lit, il se trouvera d’autres occupations, ou il ira embeter les filles. Vieux stal borné.
10. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 17:07
CN4600 :
En un mot, pour nous, la fin ne peut justifier tous les moyens !
OK à 200% !
PS : Pour moi Staline n’était pas un communiste, ni de près ni de loin. C’est et cela a été un ennemi acharné du communisme. L’essentiel de l’appareil du PC Russe sous la direction de ce délinquant criminel a été la pire des choses produites contre le communisme.
L’appareil stalinien du PC russe n’a pour moi strictement rien à voir avec ce que fut le PCF, même si je critique férocement de grandes parties de l’histoire (qui sont souvent mon histoire et celle de mes parents) de ce dernier parti.
Car il y a une différence fondamentale de nature entre stalinisme russe et français :
) D’un côté un appareil d’état complètement autonomisé par rapport aux travailleurs et vivant sur leur peau comme des tiques cruelles . Bref une couche sociale ayant confisqué le pourvoir, dirigeant comme quelque chose que ces braves gens n’ont pas inventé , c’est à dire la bureaucratie imperiale, ....
De l’autre un parti de travailleurs, de communistes, qui a certainement été sous influence de la caste, la nomenclatura russe, mais exprimant l’espoir d’une société meilleure tout en étant sous le feu du capitalisme (brun ou doux).
Quelques soient les erreurs engrangées (et je pense qu’il y en eu d’immenses, mais ce sont des erreurs), il y a une différence fondamentale de nature entre le stalinisme comme expression de la domination d’une caste (classe ?, ), couche sociale, qui exploite collectivement la classe ouvrière, centralise le profit et le redistribue à la caste (en fonction des "princes", dachas, voyages à l’Ouest, avantages matériels, etc), et le stalinisme comme dérive politique d’un parti dans sa lutte pour le renversement du capitalisme.
C’est donc le regard que je porte sur la chose et qui me conduit à être particulièrement vigilant sur tout ce qui conduit à l’autonomisation d’une couche dirigeante dans une organisation, à regarder très critique le poids trop important des élus dans les décisions d’une organisation, les risques induits sur une ligne politique des mangeoires que ça represente, l’espérance auto-gestionnaire qui ne peut s’assimiler à la bataille pour de grands services publics , batailles positives mais qui ne sont pas des batailles pour l’autogestion.
également le bradage de l’individu forcement annoncé comme "petit-bourgeois" par tous les faux communistes mais vrais déificateurs du caporalisme doit être combattu.
Au centre de la bataille pour le socialisme et l’autogestion, il y a l’individu et sa libération. Dans les chemins comme dans les buts. Rien est à brader là dedans. Et souvent ceux qui dénoncent l’individualisme petit-bourgeois sont ceux-là mêmes qui en sont et cherchent à montrer aux autres leurs propres désirs de dépasser leurs pesanteurs bourgeoises. Rien de Plus.
Donc l’individu et sa libération (gestion de sa vie, liberté économique non exploiteuse, autogestion, ect) ainsi que toutes les batailles visant à le libérer des divers jougs (situations faites aux femmes, aux homosexuels, aux enfants, aux étrangers, libertés de moeurs, libertés individuelles, droits et libertés d’expression, etc), sont au centre de l’espérance communiste.
Le stalinisme fut l’anti-these de cela, en cassant d’ailleurs une série de lois libératrices de la révolution russe et en généralisant les dérives du début de cette révolution dénoncées par Luxembourg avec précision.
Egalement éviter cela c’est chercher à ce que dans les organisations de lutte contre le capitalisme règne libertés de paroles, expressions collectives d’idées, moyens pour les défendre, même si doit exister une relative discipline d’action.
Et ça c’est très concret , tout cela , dans la situation actuelle faite à la partie de la gauche pour laquelle on a les yeux de Chimène.
Copas
11. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 17:53
· « C’est un fait absolument incontestable que, sans une liberté illimitée de la presse, sans une liberté absolue de réunion et d’association, la domination des larges masses populaires est inconcevable. […] La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d’un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n’est pas la liberté. La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement. » ( Rosa LuxembourgLa Révolution russe, 1918)
Sans libre affrontement d’opinions, la vie de n’importe quelle institution politique cesse, se mue
en une apparence de vie, dans laquelle la bureaucratie reste le seul élément actif. La vie publique s’assoupit peu à peu, quelques douzaines de dirigeants du parti d’une énergie inépuisable et d’un idéalisme sans limites dirigent et gouvernent, parmi eux la direction est en réalité assurée par une douzaine d’hommes éminents, et une élite des ouvriers est de temps à autre invitée à se réunir pour applaudir les discours des chefs, approuver à l’unanimité les résolutions qu’on lui présente : au fond, il s’agit donc d’un système dirigé par une clique... une dictature, certes, mais pas la dictature du prolétariat, mais la dictature d’une poignée d’hommes politiques, c’est-à-dire une dictature au sens purement bourgeois du terme. "ROSA LUXEMBOURG
ELLE ETAIT REMARQUABLE ROSA MEME SI ELLE N’A JAMAIS VOULU ADMETTRE QUE LE TERREAU OU NAISSENT LES HOMMES AVAIT AUSSI SON IMPORTANCE.
L. BOURSO militant pcf
12. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 21:27
Dites les camarades, en faisant une fixette sur le " stalinisme ", dans lequel NOUS NE SOMMES POUR RIEN, nous rendons un signalé service à ces vendus de socialistes qui ONT, EUX SABOTE L’ACTUALISATION DU PROGRAMME COMMUN, ici et en 1977. Alors, au lieu de se faire plats comme des limandes, ce que faisait Hue en son temps, de battre notre coulpe, de culpabiliser et d’attendre le " pardon " de la bourgeoisie, allons donc demander des comptes à nos bons "camarades " Aubry, Mauroy, Fafa, Yoyo, DSK. Et qu’on ne vienne pas me dire que ce sont les dirigeants qui sont véreux, au PS : je me souviens de simples adhérents PS qui se congratulaient en 1988 " On a bien baisé les cocos ". Cette manie de la " repentance " et de l’autoflagellation, ça relève de la psychothérapie, pas du raisonnement et de la féflexion. Vieux stal borné.
13. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 21:35
Hé oui ce n’était pas la "dictature du prolétariat". Pourtant c’est bien sur ce concept, et son auteur, que les premiers de la classe, Fiterman, Juquin et consort, ont voulu, pour régler l’handicap généré par le stalinisme au PCF, concentrer la critique. C’était bien plus confortable que parler des 700 000 communistes éliminés en 36-37, et des millions de travailleurs forcés du Goulag (vol de la force de travail : un comble pour des communistes).
Aujourd’hui le résultat de cette manip, qui a engendré toutes les révisions opportunistes suivantes, centralisme démocratique, faucille et marteau, distance avec Castro, avec Marx, rupture avec Lénine, septicisme sur Chavez...etc, souvent prises en catimini, par des camarades qui ne s’autocritiquent jamais, débouche sur le résultat de MGB : 1.9%. Il fallait le faire, ils l’ont fait et maitenant, à l’heure des compte, on veut nous faire parler de "individualisme des français". Erreur, mea coulpa, vous n’y pensez pas !
CN46400
14. Conseil d’ennemi, 6 juillet 2007, 21:58
C’est bien ça, mais quant à "baisser le pantalon " pour " mériter " lles félicitations des exploiteurs.... On n’a pas de comptes à LEUR RENDRE A EUX, et le plus tot on s’en débarrassera sera le mieux. Sans compter que pour eux, on ne sera jamais assez " démocrates ". Vieux stal borné.
15. Conseil d’ennemi, 7 juillet 2007, 09:51
Mais nous avons, contrairement à la bourgeoisie, des comptes à rendre au prolétariat.
La bourgeoisie, qui est trés minoritaire, utilise, tant que c’est possible, pour maintenir sa dictature sur le prolétariat, la démocratie. Quand çà devient impossible elle choisit un autre système....
Le prolétariat, qui est "l’immense majorité", ne peut compter, pour imposer durablement sa préhéminence, que sur la démocratie.
CN46400
16. Conseil d’ennemi, 7 juillet 2007, 11:51
Anti-Stalinisme primaire quand tu nous tiens !
Pardon, c’est du coté des communistes bobos de France que ca causent juste !
17. Conseil d’ennemi, 7 juillet 2007, 12:26
Je ne pense pas que la fixette sur le stalinisme soit inutile. Ce dispositif idéologique au service d’une caste a couté énormément à l’espérance au concret ici .
Et ce débat permet de comprendre le levier que constitue des appareils, quand ceux-ci sont mal contrôlés, dans les processus d’acceptation des règles de fonctionnement de la bourgeoisie, d’importation dans la "conspiration des égaux" des règles non seulement de la conspiration des égos mais des fantasmes hierarchiques de la bourgeoisie, eux-mêmes hérités des systèmes precedents de domination de classe.
La liberté, et les batailles pour les libertés les plus grandes (du moins celles qui ne se construisent pas sur la diminution de la liberté des autres, comme la liberté d’exploiter) sont des batailles de l’espérance communiste.
Mais comment vouloir ça pour le dehors sans l’accepter réellement pour le dedans ?
La "fixette" sert également à cela : L’organisation , les organisations des travailleurs doivent être plus démocratiques et plus ouvertes que la démocratie bourgeoise.... Ca évite des fois de faire pire que le capitalisme.....
Moins de démocratie c’est plus d’idéologie bourgeoise, plus d’idéologie caporaliste, plus de défaites en perspective.
Le PS s’est nourri longtemps de ces travers bourgeois dans le PCF (limitations de la démocratie, caporalisme, limitations des libertés d’expression internes, etc...) pour se tailler une virginité à peu de frais, une "modernité" ébouriffante.
Ne crions pas "l’ennemi nous a trahi !"
Il faut voir vaste, il faut voir large, nous sommes meilleurs que les bourgeois , à tous points de vue.
Copas
18. Conseil d’ennemi, 7 juillet 2007, 14:25
Copas,
Ce texte mériterait que tu en fasses un article à discuter et à réfléchir pour les communistes et les autres.
Ce que tu pointes du doigt sur ce qui devient ou peut devenir une caste dirigeante au parti fait parti des choses qui nécessitent la mise en place de garde-fous pour garantir la réelle démocratie participative interne, la créativité opérationnelle à partir de la base et du peuple, et l’efficacité du PCF.
Merci
Fraternellement
Maguy
19. Conseil d’ennemi, 7 juillet 2007, 14:31
Je parle de ta réponse au texte initial et aux autres intervenants et d’en faire un texte à réfléchir et discuter sur Bellaciao comme texte initial. La réflexion peut aller ensuite bien au delà de Bellaciao ...
Amitiés
Maguy
20. Conseil d’ennemi, 7 juillet 2007, 16:18
Comprendre et analyser le " stalinisme " de NOTRE point de vue, en six mots, POUVOIR POLITIQUE et ECONOMIQUE du PROLETARIAT, certes, mais pour se donner le maximum de chances de ne pas en rejouer un mauvais " remake ’. Sinon, pour le reste, on est entre convaincus, sauf que, étant un branleur conscient et organisé, je ne suis pas près de me pourrir la vie pour " Bécassine et les garçons". Vieux stal borné.