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Continental : les espoirs des salariés douchés par la justice

Publie le mardi 21 avril 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

Le tribunal de Sarreguemines a débouté mardi les salariés de l’équipementier automobile qui demandaient la suspension de la procédure de fermeture du site de Clairoix...

PAS D’AFP sur BELLACIAO svp
L’AFP ne le veut pas !

la suite donc :
 http://www.lefigaro.fr/societes/200...

Messages

  • Déboutés, les salariés de Continental réagissent violemment

    mardi 21 avril 2009 18h10

    STRASBOURG (Reuters) - Les salariés de l’usine Continental de Clairoix (Oise) ont saccagé mardi la sous-préfecture de Compiègne après la décision de la justice française, qui les a déboutés de leur demande de suspension du plan de fermeture du site, apprend-on auprès de leur avocat.

    "Les salariés ont saccagé la sous-préfecture de Compiègne où ils attendaient la décision", a déclaré à Reuters Ralph Blindauer. "Ils sont en marche vers l’usine avec l’intention de faire pareil", a-t-il ajouté.

    Xavier Mathieu, délégué syndical CGT, qui était présent sur place, a confirmé que des salariés avaient saccagé en un temps éclair le bâtiment public à l’annonce du jugement.

    "Il n’y a plus de sous-préfecture, ça s’est fait en dix minutes", a-t-il dit à Reuters.

    Le fabricant allemand de pneumatiques a annoncé le 11 mars son intention de fermer les sites français de Clairoix et allemand de Hanovre qui emploient respectivement 1.120 et 780 personnes, pour réduire sa production de pneus en Europe.

    Gilbert Reilhac et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE53K0L120090421

  • Donc il y avait bien les salariés Conti au Tribunal à Sarreguemines.

    Aussi une personne intelligente (manifestement je suis trop conne pour comprendre les subtilités de la novlangue de ma confédé ...) aurait-elle l’obligeance de m’expliquer ce que signifie ceci trouvé sur le site de la conf ?????

    Continental à Clairoix

    Un train pour manifester en Allemagne

    mardi 21 avril 2009

    Les salariés de l’usine Continental à Clairoix (Oise) vont faire entendre leur voix à Hanovre jeudi le jour de l’assemblée générale des actionnaires du groupe. Ils sont en train d’affréter un train de 14 voitures pour aller manifester. Ils seront aumoins 1130 à faire le déplacement.

    En raison de cette manifestation de jeudi, les "Conti" ne feront pas le déplacement à Sarrguemines en Moselle, siège de la branche française de Continental, pour entendre le juge des référés dire si l’équipementier a respecté la procédure d’information des salariés lors de l’annonce de la fermeture de Clairoix. A l’ocasion de l’audience, 500 salariés avaient manifesté le 31 mars dernier pour soutenir l’assignation.

    http://www.cgt.fr/spip.php?article35997

    • Incroyable....

      Le comité d’entreprise de Caterpillar s’est opposé mardi après-midi au plan de fin de conflit signé avec les partenaires sociaux dimanche à Paris. Le préfet a du coup proposé d’organiser le vote en préfecture. Proposition rejetée par les syndicats.

      La confusion est totale chez Caterpillar. Mardi, en début d’après-midi, le comité d’entreprise de Caterpillar s’est opposé au plan de fin de conflit signé avec les partenaires sociaux dimanche à Paris. Pour la CGT, cet accord était un "piège" tendu aux syndicats. Le préfet a, dans la foulée, proposé d’organiser le vote en préfecture. "Ceux qui sont opposés à ce référendum prennent une responsabilité importante. Parce qu’on peut penser ce qu’on veut de ce dispositif, mais on ne peut pas priver l’ensemble des salariés de s’exprimer de façon objective", a indiqué Albert Dupuy. L’offre a été rejetée par les syndicats.

      La situation s’était envenimée depuis plusieurs heures déjà. Des salariés en colère avaient brièvement interrompu lundi une assemblée générale qui devait permettre aux délégués syndicaux de détailler les termes de l’accord. Dans ce conflit social, les syndicats semblent en fait débordés par certains salariés très remontés. "Maintenant, c’est nous les ouvriers qui décidons, ce ne sont plus les délégués" syndicaux, avait lancé l’un d’eux.

      La direction avait pris acte des "désaccords entre les syndicats". L’accord, censé mettre fin à deux mois de conflit marqués notamment par la séquestration de cadres, prévoit que la direction s’engage à assurer la pérennité des sites de Grenoble et Echirolles en Isère. Le texte confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733 à 600

  • Il y a une chose que l’affaire Continental et l’affaire Caterpillar ont montré aujourd’hui :

    les syndicats sont désormais doublés par la base.

    En clair : c’est la base qui agit.

    Derrière, très loin derrière, les syndicats suivent.

    Derrière, très loin derrière, les syndicats parlent devant les caméras.

    Derrière, très loin derrière, les syndicats font des commentaires.

    C’est la base qui fera l’histoire en France.

    Comme d’habitude.

    • Excuse moi mais ne met pas tous les syndicats dans le même panier...d’une part et d’autre part ne mélangeons pas les aréopages dirigeants et les bases.

      Chez Conti par exemple je crois (enfin d’après ce qu’on lit car au fond on ne sait jamais) que les syndicats sont "très près" des autres salariés.

      Le pb c’est souvent "là haut sur la montagne"... plus qu’en bas... même si pour le cas de Cater en effet il semble qu’il y ait des pbs....

    • ouaie

      d’en haut ne peut rien venir d’autre que ce qui le conserve,que ce qui le conforte .
      La est la malédiction du Pouvoir .

      Il est évident par ailleurs que l’association des travailleurs qu’est le syndicat est indispensable non seulement pour la défense de ces derniers dans la subordination qu’exige le patronat du salariat,mais aussi,considérant que partout ou il y a société
      il y a travail derriere, il parait juste que le syndicat participe a l’organisation de la dite societé la ou vivent les gens cad la commune en relation avec les alentours ...
      et comme ya des communes et des alentours partout sur Terre et que les moyens de faire ensemble pour le bien de tous et toutes existent et a condition de savoir raison garder ...

      pourquoi ne serait-ce pas possible ?

      mis a part qu’en haut ils ne veulent pas !

      bd