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Continuons ensemble !

Publie le mercredi 10 janvier 2007 par Open-Publishing
15 commentaires

Après la direction de la LCR , celle du PC vient de porter un coup dans doute définitif à notre tentative de candidature unitaire pour 2007. En refusant d’envisager toute candidature autre que celle de sa secrétaire nationale, y compris celle de F. Wurtz, elle a indiqué clairement sa volonté de mettre notre rassemblement à la remorque du PC. Alors qu’elle l’avait tant dénoncé, elle a fait le choix d’une candidature de témoignage. Même en tenue de camouflage, Marie-George Buffet ne sera que la candidate du PC.

Notre offensive contre le libéralisme, pour changer la donne à gauche est ainsi stoppée. Nous devons tout faire pour que la colère et le découragement ne transforment pas ce coup d’arrêt en dispersion et donc en débâcle. Dans une situation très compliquée, nous devons prendre garde que les divergences tactiques, inévitables et légitimes, ne l’emportent sur la nécessité de rester unis autour de notre projet commun et de nos acquis, tant que des divergences stratégiques n’ont pas surgi entre nous.

I. Sur la situation

La dynamique unitaire qui avait commencé à se dessiner ne se concrétisera pas pour l’échéance 2007. Elle était fondée sur le besoin ressenti largement de notre unité et de la diversité de notre rassemblement. Plus nous aurions approché l’arc de notre campagne du NON, plus la dynamique aurait été forte. La décision de la LCR de présenter O. Besancenot n’avait pas suffi à la briser parce qu’une part importante de cette organisation participait au processus et qu’une candidature unitaire aurait pu y minoriser le choix de la candidature séparée. L’annonce de la candidature Buffet ajoute un coup décisif. Le besoin demeure, mais sauf fort improbable changement de cap de ces partis, l’occasion est manquée pour 2007.

C’est terrible, mais nous ne devons pas le cacher. Dans le débat sur la présentation d’une candidature, des camarades disent : mais que faites-vous de l’urgence sociale ? Que dirons-nous à ceux à qui nous avons expliqué qu’une autre politique est possible ? Nous devons dire la vérité douloureuse. Nous ne pouvons affirmer qu’une candidature supplémentaire, dans la dispersion, est en mesure de changer véritablement la donne. Nous devons dire que nous serons dans toutes les batailles sociales, que nous pèserons au maximum pour défendre des réponses à la hauteur des enjeux, mais qu’une autre politique n’est possible qu’avec une force pour la porter. Or cette force ne peut se résumer à nous.

L’offensive que nous menions est stoppée. Il nous reste à défendre les positions acquises et à voir comment repartir. Pour cela, il importe de ne pas changer notre projet en cours de route. Nous devons d’abord réaffirmer notre objectif de rassemblement de toutes les forces de gauche anti-libérale, pour changer durablement la donne, postulant à la majorité à gauche et dans le pays. Nous avons eu beaucoup de réactions encourageantes de collectifs proclamant leur volonté de continuer. D’autres sont divisés. Beaucoup sont silencieux. La première fonction de notre réunion des 20-21 janvier sera de faire l’état des lieux.

II. Notre accord

Il y a sans doute accord pour tirer cette leçon de l’échec que nous venons de connaître : il faut construire l’autonomie des collectifs par rapport aux directions des partis. Nous étions trop fragmentés pour construire un rapport de forces suffisant, non pour peser - nous avons pesé - mais pour pouvoir emporter la décision. Il nous faut donc construire une nouvelle force, un nouvel espace (je dirai : un nouveau regroupement politique). Ce regroupement pose trois questions : sur quelles bases, quand, sous quelle forme ?

Sur quelles bases ? Ce ne peut être que celles qui ont réuni les collectifs : l’objectif de rassemblement de la gauche anti-libérale (que je préfère appeler la gauche de transformation sociale), le document d’orientation stratégique, les 125 propositions. Nous devons bien distinguer les deux choses : le regroupement, à construire rapidement, de tous ceux qui n’abandonnent pas l’objectif et cet objectif de rassemblement large. Le premier ne doit pas contredire le second. Notamment nous devons tenter de préserver la diversité de ceux qui ont mené la bataille unitaire jusqu’au bout et veulent la poursuivre.

Quand ? Ce ne peut être tout de suite. Tout de suite nous devons continuer ce qui n’est pas achevé : réunir les collectifs unitaires et mener une campagne sur ces bases en 2007. Si nous proclamions les 20-21 janvier la naissance d’un nouveau regroupement politique, nous changerions de profil. Nous nous présenterions comme une force politique rivale des autres. Alors que notre bataille immédiate doit être de faire distinguer ceux qui portent la démarche du rassemblement et ceux qui l’ont brisée.

Sous quelle forme ? On sait qu’elle devra être souple. C’est insuffisant. La composition, les structures, le fonctionnement du nouveau regroupement nécessitent une discussion sérieuse. Nous ne l’avons pas menée et nous avons autre chose à faire que de répondre immédiatement aux nombreuses questions qu’elle soulève.

Si ce regroupement ne peut être proclamé maintenant, il doit être esquissé dans notre activité d’ici l’automne : sigle, matériel national pour nos campagnes, association de financement. Il faut pour cela éviter le piège du PC. Sa direction nous invite à ne pas dramatiser la question des présidentielles, à maintenir le cadre unitaire avec elle et à préparer une campagne commune pour les législatives. Ceci afin de minimiser sa responsabilité dans le sabotage qu’elle vient d’opérer, de mieux entretenir une image unitaire et, subsidiairement, de nous annexer dans la réélection de ses députés. Accepter présenterait le double inconvénient d’entretenir la confusion sur les responsabilités et d’entretenir notre subordination.

Il importe donc de respecter les différentes étapes. Ne pas décider aujourd’hui ce qui devra l’être lors de la rencontre nationale. Ne pas décider à celle-ci ce qui devra l’être après l’épreuve de la campagne présidentielle et législative. Aujourd’hui, en convoquant la réunion des 20-21, nous appliquons le mandat de Saint-Ouen : réunir les collectifs (et les minorités de ceux qui décident de ne pas participer) pour faire le point et savoir comment continuer. Nous le faisons sur un ordre du jour qui permet de prendre des décisions immédiates de campagne. Celle-ci nous permettra aussi de discuter largement la question du regroupement nouveau mis en perspective à l’automne.

III. Une campagne immédiate

Nous avons donc à mener une campagne sur les bases déjà définies, mais intégrant les ruptures de la LCR du PC. Cela veut dire deux choses.

En premier lieu, nous ajouterons la critique des logiques de division de ces organisations. Nous continuerons jusqu’au bout à dire qu’elles doivent renoncer à leurs candidatures séparées au profit d’une candidature unitaire. Nous ferons ainsi entendre la voix de la raison sans présenter ce retrait comme l’objectif central de notre campagne, car nous ne devons pas entretenir d’illusions à ce sujet. En second lieu, nous expliquerons la nécessité du regroupement à venir si la LCR et le PC ne changent pas de cap ; regroupement que nous commencerons à esquisser par ce qui a été dit (sigle, etc.) et l’annonce d’assises à l’automne prochain pour tirer le bilan.

Pour faire cela, il nous fut immédiatement améliorer notre coordination. Non par la discussion de statuts qui nous tournerait vers nous-mêmes avant que nous ayons trouvé réponse aux difficiles questions que pose une structuration définitive, mais par la mise en place d’une structure ad-hoc pour mener la campagne et préparer les assises. Il faut notamment une association conséquente des collectifs à la structure nationale.

Arrive alors la question de la candidature à l’élection présidentielle. Celle-ci présenterait des avantages indiscutables, outre la mise en œuvre de notre capacité de nuisance (ce qui soulage) : objectif immédiat (les signatures, le score) mieux à même de nous mobiliser, visibilité, contre efficace à la récupération du PC, possibilité de faire un score supérieur à lui et à la LCR ( accélérateur de leurs interrogations internes), résolution de l’épineuse question de la consigne de vote du 1er tour. Les inconvénients l’emportent. Les deux plus importants touchent à l’ensemble des citoyens et à ce que nous voulons construire.

On nous reprochera non pas seulement d’ « ajouter de la division à la division » mais d’être acteurs d’un possible nouveau 21 avril. Le Pen part à plus de 15%. On ne peut simplement répondre que Ségolène est à 30. Nul ne sait ce qu’il en sera au moment du vote. En cas de candidature unitaire, nous savions devoir faire face à la pression du vote utile. Mais on ne pouvait nous reprocher l’irresponsabilité : on ne pouvait nous reprocher de disputer le leadership de la gauche aux socio-libéraux. Nous n’avons plus cette posture : PC, LCR, LO et nous, éventuellement, n’auront que des candidatures de témoignage. L’autre objection déterminante concerne notre diversité. Une telle candidature évince les composantes qui entendent rester dans leurs partis sans pouvoir assumer le soutien à une candidature concurrente. C’est contraire à l’image que nous voulons donner maintenant. Cela risque d’amputer le regroupement à venir. A moins que nous ne voulions y rassembler seulement ceux qui quittent ces partis. Ce serait un autre projet, avec un autre centre de gravité politique que ce que nous voulons faire.

Il nous reste alors à mener une campagne nationale combinée présidentielle-législative, avec l’annonce rapide d’une présence massive lors de celle-ci : soit par nos candidats issus des collectifs, soit en soutien à des candidats de partis qui ont défendu l’unité. Pour cela il faut que les collectifs engagent immédiatement les discussions sur les possibilités locales. Avec aussi, en point de mire, les municipales. C’est un chemin difficile. Il me semble toutefois seul permettre de lancer à l’automne le nouveau regroupement politique évoqué plus haut.

Messages

  • démago !!! carriériste !!!!

    Il n’est plus à une contradiction près .... c pitoyable ..... sa donne envie de pleurer !!!!

  • dès le 1er paragraphe MENSONGES !!!!!
    ce n’est pas le pcf mais Francis Wurtz qui a refusé d’être candidat simplement parcequ’il soutient Marie George Buffet (voir sa déclaration) !!!!

    j’arrêterais là, c’est trop minable !!! ce n’est pas la politique que vous voulez changer mais juste anéantir le PCF !!!!

    nous sommes déjà en janvier 2007 vous aurez peut être réussis à vous mettre d’accord d’ici 2012 !!

    il y a UNE CANDIDATE choisie par les collectifs, Marie George Buffet et elle rassemble pendant que vous divisez !!

    sassufi

  • Texte plein d’aigreurs et de mauvaises fois. Yves Salesse a vu son heure de gloire lui échapper et ça l’énerve. Sa dernière position dans les collectifs locaux devrait lui ouvrir les yeux.
    Mais non, il s’accroche. Il propose aux collectifs d’ajouter la critique des partis, PCF, LCR dans la campagne d’un nouveau candidat.

    Il comme il ne semble pas manquer d’air, le voila qui s’attribue "la voix de la raison". Quand je vois son positionnement , je me demande comment a-t-on pu lui faire confiance.

    Mais "le peuple" des collectifs a été plus lucide en le basculant à la trappe.

    PP

  • si on lit bien, parmi les "avantages" d’une candidature (?) que Salesse ose appeler "des collectifs", lui qui s’assoie dessus depuis un mois, il y aurait l’affaiblissement du PC et de la LCR. On croit rèver. mais que sont donc ces types, sortis de je ne sais quelle carrière par leur association avec le PC (idem pour Autain) et qui crache désormais à la figure de tout ce qui gène leur démarche perso. Leur erreur de fond est de se situer dans la grande vogue, très libérale au fond, d’une négation des partis. Alors éliminer le PC les minoritaires LCR, verts, PRS... et faites avec ce qui reste. A comparer avec le texte de Cohen Seat sur ce même site.
    Allez-y mes oiseaux, ne vous gènez pas.
    Léon

  • On peut penser qu’en démocrate, Salesse acceptera à montpelier les 20 et 21 janvier les +60% qui ont voté pour MGB.
    On pourra alors avoir un débat sur ce que chacun entend par démocratie.
    Léon

  • Je vais de déception en déception.
    Après Bové, Salesse prend les chemins torteux de la mauvaise foi et du ressentimment.
    Comme quoi le pouvoir, même en ligne de mire, cela faire dire bien des bêtises.
    Et pendant ce temps là qui fait campagne ?
    Qui se bouge vraiment ???

    Francesca

    • Nous l’avons échappé belle !!!Imagine-t-on dans quel état la gauche antilibérale serait sorti avec un tel personnage tortueux. L’action commune indispensable nous fait quand même cotoyer de drôles de gens.

      Michel

  • Ce texte d’Yves Salesse confirme bien des choses... et notamment la volonté manifeste de créer un nouveau parti politique, ce qui n’était pas l’objectif fixé au départ de la démarche !

    Jean-Claude

  • Incroyable ! et j’ai failli me faire avoir . J’ai apprécié les premiers discours de MM Salesse, Autain.
    Heureusement qu’ils se sont dévoilés lors des votes des collectifs. Imaginez si nous avions été plus loin dans la campagne avec ces ’unitaires’. Que de coups bas en perspective. Ils me rappellent l’attitude des socialistes à l’époque du programme commun. Utiliser le PC pour mieux l’éliminer. Sont-ils naifs ces communistes !

  • JE VIENS D’ADRESSER LE POST SUIVANT SUR LE BLOG DE CLÉMENTINE. PUBLIERA ? PUBLIERA PAS ?

    Commentaire de Martine 13
    Date : 11 janvier 2007, 13:28

    Entre “Homme providentiel” et candidature d’appareil “sectaire”, il y a une solution de moyen terme : Femme “providentielle” (je n’ironise qu’à moitié), porteuse d’espoir et - surtout - de 125 propositions qu’elle n’a pas “volées”.

    Une candidature limpide et tombant sous le sens. J’ai choisi cette option-là et je la soutiendrai (MGB).
    Il n’y a plus lieu de spéculer dans le désert vous dira l’ancienne du Larzac, années 70 !, que je suis.

    Bonne année à tous.

    Martine 13, non communiste, encartée nulle part

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  • Salesse est un tortueux comme il est dit plus haut.
    Texte insipide, triste, défaitiste, angoissant. On reporte tout en septembre. Il fait des constatations qui sont presque les mêmes que celle d’un petit épicier besogneux qui rogne sur la marchandise. Au bon beurre tel est sa devise.
    Beurrer sa tartine telle est son ambition. Devenir secrétaire gris sans ambition, d’un nouveau parti est peut-être son délire.
    Il n’a pas le niveau, mais il peut faire beaucoup de mal, tapi dans l’ombre attendant son tour, attendant que les grands : Bové et Buffet se fracassent pour tirer les marrons du feu, à l’automne, l’année prochaine, quand il fait froid et gris. J’en ai froid dans le dos.

    Un communiste qui pense que le PC doit se servir de la candidature Bové.
    Il n’y aura pas d’autres parti. C’est du délire complet.

  • cher Camarade ,
    j’ai signé il y a plusieurs mois un texte qui appellait au rassemblement des antilibéraux, dans le prolongement de la bataille du non.
    Militant syndical et militant politique, je considére la question de la construction du rassemblement et de l’unité est une question décisive pour faire changer les choses et engager un processus de transformation sociale.
    Un large rassemblement sera nécessaire pour battre la droite et ouvrir une voie nouvelle à gauche.
    Partages-tu encore cet objectif ? Le rassemblement anti-libéral ne peut jouer son rôle que si chacun accepte l’autre dans son identité, le respecte et si tous partagent les mêmes objectifs.
    Aujourd’hui, je me sens un peu berné voire manipulé. l’impossiblité du consensus sur la candidature est un échec .Au lieu de chercher une issue pour dépasser les difficultés, des personnes utilisent le rassemblement anti-libéral pour avancer des propositions de recomposition politique. Que des citoyens cherchent à créer un nouveau parti politique ou à renouveler la gauche de la gauche, c’est une chose respectable. Mais ces objectifs ne sont pas ceux qui ont initié notre démarche commune. Les considérations politiciennes de recompositions politiques tournent le dos à nos engagements communs de départ. Mettre sur le même plan, PCF et LCR est une supercherie intezlectuelle. La LCR a choix un choix de partir seul en campagne depuis plusieurs Mois (c’est leur choix,) et n’a jamais signé l’appel unitaire. Le PCF est partie intégrante du rasemblement. Pour ma part, j’étais prêt à faire campagne pour tout candidat issu du rassemblement.
    Aujourd’hui, je constate avec beaucoup de déception et de colère que beaucoup d’énergie est dépensé pour géner la campagne de MG BUffet qui porte pourtant le programme et la statégie de notre rassemblement.
    Comment comprendre autrement la proposition d’une nouvelle candidature pour envisager de la retirer dans quelques semaines ? le collectif local de Metz dont je fais parti s’est positionné à une majorité des 2/3 en faveur de MG Buffet. Si la démocratie par consensus est un exercice que j’ai encore du mal à comprendre, les démocrates sincéres acceptent, en principe, la régle de la majorité.
    Qu’attends-tu pour intéger la campagne de la candidate portée majoritairement par les collectifs locaux ? A bientôt au Zénith.
    Salutations fraternelles Jacques Maréchal Metz

    • Tout a fait d’accord avec toi Jacques
      Je me pose plusieurs questions ?
      - qui sont ces anti libéraux qui veulent exclure le PCF du mouvement anti liberal
      - qui sont ces anti libéraux qui roulent pour leur chapelle personnel, sans meme entendre les collectifs, sont t ils des démocrates ces gens cela
      - qui sont ces anti libéraux qui ont comme principal souci de descendre en flêche le PCF et la LCR, sans s’occuper de la classe dirigeante les liberaux et conservateurs etc.
      - qui sont ces anti libéraux qui veulent nous dire ce que l’on doit penser , à la maniére de Raffarin"vous n’avez pas compris....."
      - qui sont ces anti libéraux qui sont ces donneurs de leçons
      Oui, les gens qui souffrent et qui participent à la vie des collectifs dans leurs ensembles, veulent continuer sans exclusions aucune. se serait la morte certaine des collectifs et de la dynamique anti libérale.
      Il est beau de critiquer la direction d’un parti politique, telle que celle du PCF, lorsque l’on represente soi même.
      Dans le débat des idées,il faut avoir du respect, de la tolérance et une ouverture d’esprit,
      sans cela nous ne pouvons pas nous rassembler.
      Bonsoir et vive le mouvement anti libéral qui grandi.

      Jimmy 73

    • PAS CA ET PAS COMME CA !!!

      Je suis de ceux qui ont été jusqu’au bout pour tenter l’impossible d’une candidature unitaire.J’ai plai-dé pour que le PC retarde sa consultation interne ....et je me sens aujourd’hui agressé par ces "propositions" formulées par Y SALESSE.
      Nous y voilà donc : dès le départ il ne s’agissait pas de construire une démarche nouvelle à l’occasion des prochaines échéances électorales mais de profiter de cette échéance pour tenter une opération politique en avançant masqué !
      Les batailles politiques courageuses sont celles qu’on mène à découvert.
      Pourquoi être entré dans le Collectif National et n’avoir JAMAIS clairement plaidé pour l’objectif qui nest maintenant affiché ??
      Le débat sur la création d’un nouvel espace politique est un vrai débat qui peut et doit être mené mais en toute clarté et transparence,pas par de minables manoeuvres de couloir et d’appareil en tentant de surfer sur l’aspiration à une démarche unitaire visant à peser dans le paysage politique.
      Les propositions tortueuses (et à peine compréhensibles ) qui sont faites ne rallieront que quelques convaicus mais font clairement apparaitre une quasie haine vis à vis du PC et des communistes qui paraissent les principaux adversaires, et SARKO ? et ROYAL ? et LE PEN ?
      Oui nombre de collectifs ont envie de continuer mais pas pour "dénoncer" ou "condamner",pour mener une bataille politique pour battre la droite et une vraie politique de gauche sans attendre l’automne pour discuter sigle ou statuts,mais dès maintenant et pour les élections législatives.
      Il est possible encore aujourd’hui à partir des textes de référence (ambition et stratégie et "ce que nous voulons" en ajoutant une charte d’engagement des candidat(e)s d’avoir des centaines de candidatures unitaires aux élections législatives et de gagner plusieurs dizaines de sièges en plus des députés communistes sortants pour former à l’assemblée nationale un groupe parlementaire de la gauche antilibérale.
      Considérer cette perspective comme un nouveau "piège" tendu par le PC relève d’une grande irresponsabilité car un tel groupe parlementaire de plusieurs dizaines de député(e)s pèserait très lourd dans le paysage politique surtout si le PS ne dispose pas de la majorité à lui tout seul.
      Oui,il faut mener bataille politique car il y a urgence sociale !
      JL GREGOIRE
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