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Contre la "démocratie" d’opérette : Rousseau contre Sarko

Publie le mardi 13 novembre 2007 par Open-Publishing
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"La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point elle et la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est’ nulle ; ce n’est point une loi. Le peuple anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde".
Rousseau, Du contrat social , III, 15

Contre M. 172 % débitant des discours d’équité à la face d’un peuple assez abruti pour l’avoir élu et pour l’égalité réelle, contre la dictature de la "masse" manipulée et pour la défense de nos droits qui ne sauraient être à la merci de la première majorité réactionnaire venue, pour la défense de nos intérêts de classe, contre l’assignation à élection qui condamne non seulement ceux qui n’ont pas voté pour le président mais également ceux qui regrettent de l’avoir fait à subir sans broncher pendant 5 ans les conséquences de leur erreur, contre le véritable esclavage que constitue la soumission passive aux décisions d’un parlement dont on est prié de croire qu’il défend l’intérêt général, alors qu’il défend avant tout celui de ses amis privilégiés,

LA DEMOCRATIE REELLE EST DANS LA RUE.

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